Laura rêvait de répandre sur le monde une lumière douce et chaleureuse, celle qui illumine ses souvenirs impérissables de désert flamboyant et de couchers de soleil californiens.Tissées de fils de coton et de raphia sur fine architecture de métal, ses pièces uniques sculptent la lumière pour réchauffer l’air du temps.
A contrario de Goethe qui, dans un ultime soupir, s’exclama mehr licht, c’est au premier souffle de vie de Pauline, sa fille, que Laura éprouva le besoin de plus de lumière. Pour oublier à l’évidence celle, blanche et crue, du service de néonatalité pour prématurés de l’hôpital. Mais aussi retrouver l’image de ce désert à l’atmosphère flamboyante qui marqua à jamais son imaginaire et les sunsets irréels des grands espaces californiens qui la fascinent tant.

Mettant à profit son œil de graphiste, son sens du détail et de la composition, sa fréquentation – lors de ses années de formation – du designer de luminaires Hervé Matejewski, Laura se consacre à la création de suspensions, appliques et lampes à poser qu’elle tisse en pièces uniques pour capturer inlassablement la lumière douce et chaude qui baigne ses souvenirs de voyage. Fils de coton et raphia tendus sur une fine structure de métal, teintes, taille, forme, finitions, chaque luminaire est une variation sans fin, conçue pour répondre aux besoins d’architectes et décorateurs (nous avions découvert son travail dans la très belle Casa Santa Teresa ajaccienne restructurée par Amélia Tavella), mais aussi aux désirs de commanditaires particuliers qui frappent à la porte (ou au site web) de son atelier hyérois.
