Manifeste
Sudnly [ˈsʌdn̩li] : bonnes nouvelles du Sud

Au tournant des années 2020, un événement mondial ébranle toutes les certitudes. Mondialisation, anthropocène, inégalités sociales et planétaires, partout, des voix s’élèvent pour s’inquiéter de la marche du monde et rêver celui d’après. Avons-nous déjà tout oublié ? Sans doute pas. Chaque jour, dans les ateliers de mode, d’art ou de design, les labos et restaurants, les scènes artistiques ou tiers-lieux, le talent et l’engagement inspirent de micro-réinventions du monde. Ainsi est né sudnly, nouveau média désireux d’en témoigner. Un média libre et indépendant, qui a choisi d’écrire des histoires humaines comme on le fait dans le midi, avec chaleur et bienveillance. Notre ligne éditoriale réunit nouvelles et entretiens, avec amour et humour, chroniques de nos rencontres, découvertes et enthousiasmes, que nous partageons dans une lettre hebdomadaire, des réseaux sociaux et ce nouveau magazine en ligne. sudnly est pour vous, si vous aimez la création, la culture et la vie, vues du Sud.

Qui sommes-nous ?

sudnly, qu’est-ce que c’est ?

Un média indépendant, né au tournant des années 2020, motivé par l’énergie créative née de la crise sanitaire, l’engagement volontaire de milliers de projets d’entreprise, la recherche de réponses et d’autres modèles face à un monde tourmenté.

Notre périmètre éditorial, le Sud. Notre propos, la création sous toutes ses formes – mode, design, métiers d’art, cosmétique, parfum, joaillerie –, la culture au sens large – art, spectacle vivant, littérature, architecture –, et l’art de vivre méditerranéen – cuisine, voyage et société.

Notre forme, des portraits traités à travers des brèves ou des articles plus fouillés, des entretiens, des chroniques, dans un style d’écriture à mi-chemin de l’actualité et de la nouvelle.

Nos supports, une lettre hebdomadaire (abonnez-vous ici), des publications sur Instagram, Linkedin ou Pinterest, et un magazine en ligne, sudnly.fr.

Notre équipe, l’agence éditoriale Outremer Méditerranée, experte en communication depuis 1993, partenaire du groupe Marie Claire dont elle est l’éditeur délégué pour le Sud, a participé au lancement de la revue d’art Switch (on Paper) et fondé le média sudnly.

sudnly, comment ça se prononce ?

Quelle est la façon la plus correcte de prononcer sudnly ? Mot valise issu du globish, apparu pour la première fois en 2018, il synthétise tant bien que mal notre amour pour le Sud, la soudaineté de nos repérages enthousiastes en matière de création, de culture et d’art de vivre en Méditerranée, et leur chauvinisme invétéré que laisse entendre un sud only d’essence militante. Plutôt qu’un long discours, laissons donc la parole aux experts, venus des quatre coins de YouTube nous initier à la phonétique adéquate.

La plus british. Estampillée Collins Dictionary, autant dire du sérieux. Notez bien que le bouc n’est qu’une suggestion de présentation et ne s’avère pas indispensable à la parfaite prononciation de notre nom (sauf si vous êtes Nicolas Cage).

En version winner, cut-up fleuve qui hésite entre Actors studio, trailer pour blockbuster, chronique experte Bloomberg et TedX multiculturel.

La plus didactique. Un effort de pédagogie louable qui nous rappelle pourquoi on a pu tant détester l’école. Clin d’œil un peu glaçant tout de même au cinéma muet dont la tonalité sinistre nous fait regretter qu’il n’ait pas respecté la référence jusqu’au bout.

La plus télé-achat. Un indice, la version anglaise est manifestement made in Taiwan.

La plus weird. Aimablement fournie par le Ghazali Club du dénommé Dr Nameega Firdous, avec florilège d’exemples à la clé, une bien utile mise en lumière du mot que conclut un hommage à peine voilé à Sir Paul McCartney.

La plus cosmique. Même s’il n’est pas crédité, on peut aisément deviner D2R2 derrière cette version à petit budget, pâle imitation low fi du générique de Star Wars.

La plus wizz. Parfaitement raccord avec le retour en vogue des années 80, une version qui vous invite à ressortir votre tenue d’aérobic pour répéter ad lib en dolby surround.

La plus Tiktok. Version à réviser d’urgence en attendant l’arrivée prochaine de l’armée rouge chinoise (ça peut toujours servir).

La plus fourbe. Un bel élan pâtissier vite tempéré par une série de mises en contexte qui nous feraient presque réfléchir sur la pertinence de notre nom.

La plus Telegram. Probablement la plus inquiétante si vous lisez Houellebecq (et même si ce n’est pas le cas d’ailleurs)

La plus MAGA. Pour parachever cette collection tutorielle, une belle contribution tout droit venue de la Sun Belt américaine, à travailler en cas de retour suprématiste trumpien ou rachat de la France par Elon Musk (on n’est jamais à l’abri).