BONNES NOUVELLES DU SUD, n°148, 24.03.23
Que faisiez-vous il y a 3 ans à cette heure-ci ? Laissez-nous deviner. Vous scrutiez les nouvelles sanitaires les plus folles avec anxiété, partagiez un apéro zoom en trinquant avec votre 15 pouces, effectuiez votre balade péripatétique et chronométrée, attestation à l’appui, dans l’étrange silence urbain, voire applaudissiez à la fenêtre, dans un même élan solidaire, le personnel soignant. C’était il y a 3 ans. Autant dire une éternité, tant le souvenir de ces jours suspendus paraît effacé. Qu’est devenu le monde d’après, celui que la planète, pour une fois au diapason, semblait appeler de ses vœux ? C’est une bonne question. Il y a 3 ans, nous décidions de créer une newsletter pour garder un lien, même ténu, épistolaire et digital, avec notre entourage professionnel, par-delà le confinement, pour témoigner d’expériences réconfortantes, inspirantes, sources d’espoir ou d’apaisement à partager. Au fil des semaines, cette lettre s’est affirmée, gagnant en confiance, en contenu aussi, pour prendre peu à peu conscience de ce qu’elle était en passe de devenir : un média. Spontané, libre, indépendant, bienveillant et néanmoins informatif et encourageant, comme une voix familière que l’on retrouverait chaque vendredi midi et qui porterait son lot de créativité, de bonne humeur et de belle humanité. Aujourd’hui donc, nous avons 3 ans et vous êtes 40 000 à vous être abonné·es, c’est à peine croyable, merci de tout cœur. Mais le plus incroyable encore, c’est que nous continuions de découvrir jour après jour, sous le soleil du Sud, des pépites scintillantes, des entreprises solidaires, des personnalités remarquables, qui rejoignent les trajectoires éditoriales de celles et ceux dont nous accompagnons le chemin depuis 2020. Finalement, ne serait-il pas un peu là, dans les kilo-octets de Sudnly, le monde d’après ?
Sinon, réjouissons-nous, c’est la première livraison du printemps et notre site web a fait peau neuve pour notre anniversaire (découvrez-le ici). Le monde d’après méritait bien ça.
Et si vous gagniez un Coffret Découverte Ernest Ernest pour faire peau neuve ?
Pour vous remercier de votre fidélité et vous encourager à suivre nos aventures d’encore plus près, Sudnly et Ernest Ernest vous invitent à tenter votre chance. À gagner, l’un des 5 Coffrets Découverte de notre marque de cosmétique minimaliste préférée, composés d’un sérum La Parfaite, format voyage, d’un nettoyant visage solide Fig ainsi que d’une éponge de Konjac, le tout d’une valeur de 43 €. On croise les doigts pour vous. Participez ici.
De la coupe de fruits de mamie à la culotte no gender
Basque d’adoption, Julie Debove a imaginé une singulière ligne de sous-vêtements baptisée Napperon, réalisée à partir de… napperons surcyclés, affirmant par la même son engagement écoresponsable et sa conception d’un monde plus inclusif et libéré. Elle revient sur son jeune parcours, ses motivations mais aussi son rapport au corps, qui la voit insuffler dans le monde de la lingerie un air résolument décomplexé, comme un encouragement vivifiant à l’acceptation de soi. Lire la suite.
Crédit photo: © Laurie Basset
Design en liberté
Designer autodidacte, Axel Chay associe d’un même geste le mobilier tubulaire d’inspiration moderniste à l’esprit pop des sixties, s’inspirant des couleurs de la Méditerranée pour imaginer des pièces sculpturales qui inventent leur propre mythologie. “Je crée tout le temps et à la fois jamais, un peu n’importe comment. Je refuse de m’enfermer dans un style, ni de le définir, car j’espère évoluer sans jamais répondre à une tendance.” Un manifeste de free design à lire ici.
Crédit photo: © Margot et Robin
Une nouvelle optique de la mode et du monde
Ryan et Célia Limandat sont frère et soeur, binôme en mode fusionnel depuis l’enfance. Avec leur jeune marque de lunettes écoresponsables Musu, le duo a décidé de partager un projet qui leur ressemble : mode, fun et engagé. Une griffe au caractère déjà bien trempé, mêlant parfum rétrofuturiste à l’élégance nonchalante d’une Côte d’Azur fantasmée. Une vision qui prend sa source quelque part du côté du Groenland. Lire la suite.
Crédit photo: © Musu
Une laine si fine qu’elle en est transparente
Néo-créatrice engagée, Éléonore Bricca a choisi la voie de l’éthique pour offrir un supplément d’âme à la mode et de l’enthousiasme à nos tiroirs. Avec Chandam., sa jeune marque haute en couleur, elle réactive une fibre sensible qui relie les producteurs locaux aux envies d’une clientèle en quête de style et de sens. Non de la ferme à la fourchette, cette fois, mais du champ au chandail. Lire la suite.
Crédit photo: © Victoria Roblin
Sarah Bongiovanni, électron mode (vraiment) libre
Jeune créatrice d’accessoires, peintre et sculptrice à ses heures, Sarah Bongiovanni mêle ses inspirations à un esprit spontané pour mieux affirmer sa liberté. Ses pièces colorées, résolument voyantes mais toujours bien vues, sont à ses yeux l’allégorie de Marseille, sa ville et principale muse. De Botticelli au néo bling-bling, bienvenue dans son monde néo-baroque débordant de talent. Lire la suite.
Crédit photo: © Sarah Bongiovanni
Nature intime, le cirque de Fanny Soriano
Rencontre avec Fanny Soriano, l’artiste à l’honneur de la Biennale Internationale des Arts du Cirque 2023. Ancienne danseuse et acrobate, désormais metteuse en scène et autrice de spectacles de cirque à la tête de la compagnie Libertivore, elle présentait à cette occasion, l’intégrale de ses cinq spectacles, à travers la région. Au fil de sa sensibilité et de son imaginaire, rempli de nature parfois chimérique, Fanny Soriano transporte son public sans jamais cesser de nous éloigner du plancher des vaches, bien qu’elle ne monte plus dans les airs. Elle nous ouvre les portes de son univers, qui lui vaut une renommée internationale, le temps d’un échange suspendu. Lire la suite.
Crédit photo: © Violette Franchi
Entretien avec Philippe Martin, l’artisan qui fait théâtre de tout
Philippe Martin est metteur en scène, acteur, auteur, homme de théâtre, enseignant et surtout passeur d’émotions. Il est la raison pour laquelle j’ai redécouvert Molière, quinze ans après avoir été traumatisée par Les Précieuses Ridicules. J’ai eu la chance de voir Molière, La charrette et Le manège, la dernière création de Philippe Martin, et d’échanger avec lui, un après-midi ensoleillé, au premier étage d’un bistrot. Questions : d’où lui vient ce feu et surtout comment vit-il avec Molière ? Lire la suite.
Crédit photo: © Jeremy Romano
On ira tous au Paradis en Rose
Ce soir, nous sommes très enthousiastes d’accueillir pour la seconde fois au Dojo, notre espace à Nice, nos amis de VogelART. Sebastian, qui dirige cette excellente galerie aus München, porte un projet singulier qui nous plaît : proposer des éditions d’artistes de niveau international en exemplaire unique ou presque, sur lesquelles l’artiste est de surcroît invité à retravailler. Un travail fou par amour de l’art et des artistes, que nous ne saurions trop vous encourager à découvrir sans attendre, au vernissage de l’exposition bpatisée Le Paradis en Rose, ce soir, dès 18 h et jusqu’au 1er avril. Parmi les pièces exposées, une édition originale du collectif danois Superflex (on ne vous en dit pas plus), les Français Ida Tursic et Wilfried Mille (qu’on est fier d’accueillir), Isa Melsheimer (vue au MAMAC de Nice il y a quelques mois), Pola Siverding, Felix Schramm, Friedrich Kunath, Max Frintrop, Jan Albers, Michael Sailstorfer, Gregor Hildebrandt, Regine Schumann et Paul Hutchinson. Rejoignez-nous au Paradis en Rose. Pour en savoir plus et inviter vos ami·es, Plus d’informations ici.
Sudnly, bonnes nouvelles du Sud
Au tournant des années 2020, un événement mondial ébranle toutes les certitudes. Mondialisation, anthropocène, inégalités sociales et planétaires, partout, des voix s’élèvent pour s’inquiéter de la marche du monde et rêver celui d’après. Avons-nous déjà tout oublié ? Sans doute pas. Chaque jour, dans les ateliers de mode, d’art ou de design, les labos et restaurants, les scènes artistiques ou tiers-lieux, le talent et l’engagement inspirent de micro-réinventions du monde. Ainsi est né Sudnly, nouveau média désireux d’en témoigner. Un média libre et indépendant, qui a choisi d’écrire des histoires humaines comme on le fait dans le midi, avec chaleur et bienveillance. Notre ligne éditoriale réunit nouvelles et entretiens, avec amour et humour, chroniques de nos rencontres, découvertes et enthousiasmes, que nous partageons dans une lettre hebdomadaire, des réseaux sociaux et ce nouveau magazine en ligne. Sudnly est pour vous, si vous aimez la création, la culture et la vie, vues du Sud.
Qui sommes-nous vraiment ?
Un média indépendant, né au tournant des années 2020, motivé par l’énergie créative née de la crise sanitaire, l’engagement volontaire de milliers de projets d’entreprise, la recherche de réponses et d’autres modèles face à un monde tourmenté.
Notre périmètre éditorial, le Sud. Notre propos, la création sous toutes ses formes – mode, design, métiers d’art, cosmétique, parfum, joaillerie –, la culture au sens large – art, spectacle vivant, littérature, architecture –, et l’art de vivre méditerranéen – cuisine, voyage et société.
Notre forme, des portraits traités à travers des brèves ou des articles plus fouillés, des entretiens, des chroniques, dans un style d’écriture à mi-chemin de l’actualité et de la nouvelle.
Nos supports, une lettre hebdomadaire (abonnez-vous ici), des publications sur Instagram, Linkedin ou Pinterest, et un magazine en ligne, sudnly.fr.
Notre équipe, l’agence éditoriale Outremer Méditerranée, experte en communication depuis 1993, partenaire du groupe Marie Claire dont elle est l’éditeur délégué pour le Sud, a participé au lancement de la revue d’art Switch (on Paper) et fondé le média Sudnly.