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Avec la montée des eaux, bientôt plus besoin de monter les marches. |
BONNES NOUVELLES DU SUD, n°156, 26.05.23 Le plus fabuleux centre commercial du monde connaît indubitablement cette année une acmé spectaculaire. Facilement accessible depuis la mer, où immeubles de croisière et méga-yachts oligarchiques rutilent de conserve dans le doux ronron de moteurs diesel capables de produire en une heure à peine ce qu’un individu moyen produit d’impact carbone en une année, offrant des facilités aériennes privilégiées pour les jets privés et compagnies charter au luxe exquis, qui mettent le déjeuner sur La Croisette à portée d’aile de n’importe quel VIP international, pour une incidence à peine dix fois supérieure au même trajet en vol régulier, il offre à ses visiteurs une entrée grandiose que l’on rejoint au travers d’une haie d’honneur de photographes et caméras de surveillance mondiodiffusée, en foulant un tapis rouge de fibre recyclée mais qui ne gêne en rien, rassurez-vous, l’ascension des marches conduisant au sommet. Certes, les rabat-joie protestent, espérant contrecarrer, avec leurs dérisoires modèles réduits, la rotation des grands oiseaux blancs qui honorent nos tarmacs. There’s no business like show business et si la Terre s’éteint, on regardera des films. Sinon, on peut aussi donner notre avis à notre gouvernement au sujet de la trajectoire de réchauffement climatique (sera-t-il mieux écouté cette fois que la Convention Citoyenne pour le Climat, remember ?) ou, pour les plus motivé·es, lire le rapport de Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz sur les incidences économiques de l’action pour le climat (spoiler, on y découvre l’idée iconoclaste, sous la plume de l’inspirateur du programme économiste macronien quand même, d’une taxation du patrimoine financier des plus aisés pour soutenir les investissements nécessaires et aider les ménages les plus modestes). En attendant Robin des Bois, notre sélection décarbonée de la semaine. |
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We’re needed
Vaïba, le projet éco-conscient de Virginia dont nous parlions pas plus tard que là, passe à une autre dimension et lance sa collecte pour produire, proprement cela va sans dire, les sacs et accessoires qui accompagneront vos séjours de reconnexion avec l’environnement. Soutenez-la en rejoignant sa campagne Ulule. |
Du 25 mai au 11 juin, Festival des arts éphémères, Marseille
Moins éphémère que public, ce festival initié par la mairie des 9e et 10e arrondissements marseillais cherche à déplacer les œuvres dans différents lieux de la ville et d’ailleurs, et à susciter rencontres et expériences vivantes avec le public. Son thème polysémique Essai fait écho aux mots d’Andy Goldsworthy, célèbre land artist : « aimer l’intensité que procure l’idée de n’avoir qu’une seule chance. » Ou une seule vie et une seule planète. Tout le programme est là. |
Du 26 mai au 6 juin, Emma cuisine chez Fanfan & Loulou, Nice
Ils étaient fans de ses recettes sur Insta, ils l’ont invitée en résidence : Emma Pitti Ferrandi s’installe chez Fanfan & Loulou pour cuisiner et nous régaler IRL avec le grain de sel, les accords mets-vins of course et la bonne humeur des tauliers. À réserver vite avant de regretter ici ou là. |
Dimanche 28 mai, nature en fête à Miramas
Familial et festif, un festival green d’un jour, au domaine de Cabasse où découvrir tête bêche des idées pour jardiner, cuisiner, prendre soin de soi et de la planète, avec marché de créateurs et activités pour tous. On y court, on y roule et on y fait le plein d’idées et de bonne humeur. Les infos sont ici. |
À partir du 1er juin, festival Marseille Jazz des Cinq Continents Scène éthique et éclectique du jazz mondial, le festival met un point d’honneur à associer programmation de qualité, format intime et démarche éco-responsable autant qu’inclusive. Pour en savoir plus sur l’affiche et le festival, c’est par ici. |
Les 2, 3 et 4 juin, le Mucem a 10 ans !
Toutes les infos plus bas. |
Du 2 au 4 juin, Festival Métamorphoses à Reillanne
Pour la 2e année, ce village du pays de Forcalquier accueille des personnalités du monde de la pensée, politique, scientifique ou associatif pour se métamorphoser en un espace convivial et festif de partage des savoirs autour des imaginaires écologistes, véritable incubateur de nouveaux récits d’avenir désirables. 100% gratuit et autant recommandé. Plus de détails par là. |
Batia, les nouvelles tables de la mode |
Yaïr possède à l’évidence un tempérament entreprenant, stimulé sans doute par l’image de ses parents commerçants et des souvenirs d’enfant où il est question de jeans, de Belsunce et de mode pas loin de la rue du Tapis Vert. Une sensibilité qu’il avoue devoir surtout à sa sœur Batia, inspiratrice de tous les instants et désormais de son label éponyme, dont l’origine remonte à quelques semaines tout juste, à la faveur d’une vidéo postée comme une bouteille à la mer sur un réseau social d’obédience chinoise. On y voit une nappe brodée à l’ancienne à la façon malgache, chinée dans une brocante marseillaise, transformée dans un geste instinctif et bien inspiré en une chemise haute en couleur. C’est un carton. Les encouragements et les commandes affluent, (une autre) Batia est née, donnant vie à un nouveau projet vertueux qui nous invite à retrouver le goût du linge d’autrefois dont la qualité, quasi-introuvable aujourd’hui, semblait irrémédiablement reléguée aux armoires de famille et au 5 o’clock tea chez mamie. Au fil de ses trouvailles vintage ou des pépites dénichées par sa communauté, Batia assemble, en déployant des trésors d’ingéniosité pour optimiser au millimètre près chaque nappe, drap ou rideau ancien, une collection de chemises uniques si personnelles qu’elles portent même un prénom, soulignées ici d’un délicat jour échelle, là d’un solide point chevron, que l’on s’offrira sans restriction de genre ni risque de fashion faux pas. À suivre sur le site de la marque voire sur Instagram si vous ne voulez pas que l’on vous retire la nappe. |
Bleu Citron © Charlotte Cohen |
À précommander vite, le nouveau crush de mode enfant signé Bleu Citron |
Si vous ne connaissez pas encore Bleu Citron, pressez-vous de découvrir ce jeune label hyper-créatif de mode pour les enfants, dont le premier concept de sweat-shirts à scratcher nous avait carrément emballé·es. Collection ludique et didactique d’écussons, jeu de composition pour personnaliser son vêtement, voie intelligente vers l’éveil des plus jeunes et un monde moins genré ou conventionnel, voilà tout ce qui nous plaît. Signe de sa vitalité créative, Bleu Citron invente aujourd’hui le vêtement à broder soi-même. Comme les dessins à reconstituer en reliant les points, il invite à customiser son vêtement en rejoignant les trous à œillets pratiqués dans le tissu avec un set de lacets colorés, pour faire apparaître un motif façon canevas, ajouter des manches pour transformer un T-shirt en sweat, une base pour en faire une robe ou des jambes pour passer du short au pantalon. Colorblock, mix and match, toutes les combinaisons sont possibles et donnent au vêtement un potentiel durable et hautement sympathique qui devrait susciter des vocations de stylistes en herbe. Courez vite précommander pour soutenir cette jeune marque, qui a encore plus d’une innovation dans ses cartons. |
Les Pensionnaires, pour intérieurs habités |
Petite, Elsa Garaix rêvait de parfums et d’architecture d’intérieur. Sensible sans doute aux atmosphères particulières. Si son parcours professionnel a embrassé le marketing et le conseil en management, moins atmosphériques certes, elle a toujours gardé un goût personnel pour la création, qu’elle expérimentait en parallèle, en s’essayant à la création de bijoux. Après avoir bifurqué, comme beaucoup en quête de sens, vers l’univers de la culture au sein de l’institut Lumière à Lyon (et au côté de Thierry Frémaux, directeur du Festival de Cannes, nous y revoilà), elle s’est lancée en 2017 le défi d’une entreprise personnelle. Synthèse de ses aspirations créatives, qui convoquent les belles matières et les instants d’humanité, l’harmonie qui dure et les souvenirs émus, sa marque saisit sa sensibilité dans la plus belle percale de coton peigné longues fibres. Une matière qui pour elle fait écho aux grandes maisons idéales, des résidences de luxe aux adresses de famille, et aux instants précieux de vacances ou de bonheur intime. Depuis, elle tisse ses collections de linge de maison, fabriquées au plus près des ateliers experts du nord du Portugal, dans un style intemporel qui habille l’âme des lieux, fidèle à l’esprit raffiné de ses occupants qu’elle résume en quelques étiquettes brodées Les Pensionnaires. À rencontrer ici même. |
Lundigo, mardi et le reste de la semaine aussi |
Entre le bleu de la Méditerranée, qui recèle mille ressources naturelles, et le premier jour de la semaine, à envisager ici comme l’élan indispensable pour se prendre en main, la famille Riahi a construit avec Lundigo, néologisme au doux parfum de web 1.0, une marque qui nous veut du bien. Témoin, sa cure Minceur et Détox dont le cocktail d’actifs naturels nous promet une perte de poids significative. Artichaut, jus de pruneau, guarana, queue de cerise, acérola, magnésium, vitamine E et surtout, pectine de pomme dont l’absorption conduit naturellement à la satiété (de consommation). Pour sa part, la cure ongles et cheveux doit son efficacité manifeste à la myrtille, la roquette, le zinc, le sélénium, la biotine et la vitamine B6 réuni·es. Quant à la cure Immunité, sa recette à base de citron, gingembre, vitamine C, échinacée et quercétine nous aide à renforcer nos défenses, procurant au passage l’énergie nécessaire pour bien traverser l’hiver ou le Festival de Cannes. On constate au passage que les ingrédients ne sont pas tous méditerranéens, à l’image du cauris, ce coquillage indo-pacifique autrefois monnaie d’échange précieuse et objet fétiche divinatoire, dont les propriétés apaisantes et purifiantes pour la peau sont mises à profit dans le nouveau masque de la marque. Qu’importe, c’est son esprit méditerranéen qui donne à Lundigo son souffle naturel de forme et de beauté et à la famille son enthousiasme novateur. À partager ici. |
© La Miellée des Abeilles |
Les Varois sont forts en miellée |
Bien avant Toutankhamon, dont la pharaonique sépulture en conservait une provision, aussi loin que 40 000 ans en arrière dans une grotte des Monts Lebombo au KwaZulu Natal, entre Afrique du Sud et Swaziland, l’humanité a été initiée aux bienfaits du miel, de la cire et de la propolis, toutes productions que nous devons aujourd’hui à l’héroïque Apis Mellifera, à qui il n’en coûte pas moins de 17 000 vols (à laisser pantoise une compagnie de jets privés), 8 700 000 butinages et 7 000 heures de travail pour produire 500 g de miel, sans impact carbone ni droit à la retraite. Les laboratoires varois Phytoceutic qui, depuis près de 30 ans, se préoccupent avec succès de santé et bien-être avec une collection de produits naturels et bio, connaissent bien le mystère des ruches et les savantes interactions des abeilles butineuses, receveuses ou ventileuses à l’origine du précieux nectar. Partenaire d’une ferme de la Vallée de la Chevreuse au cœur de 12 hectares de châtaigniers centenaires, Phytoceutic maîtrise la récolte à l’instant près – le plus souvent dans les beaux jours, quand l’activité des abeilles est à son zénith –, en quantité, pour ne pas priver les colonies d’abeilles de leurs ressources vitales et, surtout, en qualité. Résultat, une nouvelle ligne de soins baptisée La Miellée des Abeilles, certifiés Cosmos Organic pour leur composition bio à plus de 97%. Ajoutons des emballages en alu inerte et recyclable, des formes galéniques qui économisent les ressources en eau et 100% fabriquées en France. Pourquoi on se pique de cette nouvelle gamme ? Sa Première Crème, à base de Miel fermenté qui équilibre le microbiome cutané et de Propolis aux effets antiseptiques, est une merveille d’hydratation naturelle, laissant la peau saine, fraîche et lumineuse. Sa divine poudre de douche qui, au contact de l’eau, se transforme en une fine mousse au parfum gourmand, nettoie en douceur et préserve le film hydrolipidique de l’épiderme. Si Phytoceutic connaît intimement les abeilles, le laboratoire mesure mieux encore leur rôle indispensable à la biodiversité et leur fragilité, et participe au programme Un Toit pour les Abeilles en parrainant un rucher dans le Var. Si vous avez manqué le Jour mondial des abeilles le 20 mai, vous avez toute l’année pour vous rattraper. Toutes les informations ici.
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Récoltes, flammes de saison |
Depuis de nombreuses années déjà, il n’est plus un·e chef·fe digne de ce nom pour ignorer les cycles de la nature et ne pas élaborer sa carte au fil des saisons et du marché (au sens non néolibéral mais primeur du terme). Pourtant, ce retour au bon sens semble jusqu’ici avoir moins bouleversé l’industrie de la parfumerie, exception faite de marques éthiques et créatives dites de niche. Une industrie de luxe qu’Élodie et Martin connaissent parfaitement pour avoir évolué chez l’un de ses principaux acteurs. Tandis qu’il accompagne les plus grandes marques – Armani, Acqua di Parma, Dyptique – pour leurs nouvelles fragrances, elle s’initie à la culture et à l’extraction des plantes à parfum au Guatemala. À son retour, l’évidence s’impose : un projet commun les appelle, apaisé, proche de la nature et des jardins, une nouvelle expérience de vie personnelle et professionnelle auquel l’ancienne magnanerie, devenue maison de famille dans l’Ain, sert de laboratoire idéal. C’est là qu’ils définissent l’esprit de leur jeune marque, Récoltes, cultivé au rythme de 3 bougies chaque saison, composées d’un mélange original de cires végétales maison, conçues en hommage aux paysages et à la terre même qui les ont portées, bien loin de toute molécule synthétisée en quantité industrielle pour inonder le monde. Et voici donc que s’annonce la récolte de l’été, qui nous offre une immersion solaire dans l’Immortelle salée de Corse, une balade en fraîcheur de Menthe à l’eau vers les paysages des grands lacs du Michigan et de l’Idaho, et un savoureux détour marocain au parfum crémeux d’Amande zestée. Pour rallumer cet été la douce flamme d’une naturalité sauvage et voyageuse. Par ici la cueillette. |
.nod, du bon sens alimentaire |
Depuis le mystérieux E200 (acide sorbique) jusqu’à l’obscur E1105 (lysozyme) en passant par l’insaisissable E243 (arginate d’éthyle laurique), Sébastien, comme toute personne de sa génération un tant soit peu scrupuleuse en matière d’alimentation, a dû apprendre à jongler avec les chiffres et les lettres pour percer à jour les sibyllines étiquettes des industriels agro-alimentaires ultra-transformateurs. Et puis un jour, désireux de renouer avec la savoureuse simplicité culinaire du temps béni de ses parents, où l’on connaissait mieux les produits de la terre que les formules chimiques, dans l’espoir fébrile de laisser à ses enfants un monde plus léger en para-hydroxybenzoate d’hépthyle entre autres (E209 pour les intimes), il a décidé de renverser la tendance – ainsi que les lettres – pour obtenir, non un mot compte triple mais sa marque de sauces pour un monde plus sain : .nod. Son jeu est clair et nous y souscrivons sans hésitation : faire que ce monde devenu uof retrouve le bon sens, à l’envers et contre tout. Dans ses snocalf renversants en verre 100% recyclable s’il vous plaît se cachent quelques recettes selpmis qui aspirent à retrouver le vrai tûog de la mayonnaise maison, de la moutarde not made in Canada mais dans son bassin historique du Limousin, du ketchup à la vraie etamot Marmande et autre sauce barbecue blindée de bons légumes, d’épices et de piment doux fumé h48 au bois de hêtre. Souhaitons donc tout le sèccus du monde à Sébastien et à toute sa gamme à découvrir d’un seul cilc ici (tiens, un palindrome). |
Cédrat x Mama Kyuna, table gastro-réversible |
La scène culinaire marseillaise n’en finit pas de nous étonner, en regardant quelques années seulement en arrière, c’est même le jour et la nuit, comme l’illustre de façon aussi littérale qu’originale la double table Cédrat x Mama Kyuna qui renouvelle sa carte du midi au soir avec un même talent et deux protagonistes, couple à la ville comme au piano. Au déjeuner, c’est Maëlyss Vultaggio, de formation artistique en design et de cœur en cuisine, déjà forte de belles adresses dont le Parpaing qui flotte, qui s’y colle. Astucieux naan pizetta, vibrant banh bao, gourmande torta della nonna, notre cheffe aka Mama Kyuna s’y entend à puiser dans son patrimoine mémoriel vietnamo-sicilien-pied-noir quelques idées pour exciter nos papilles de saveurs voyageuses, que l’on pourra aussi s’offrir à emporter. Au dîner, c’est monsieur qui officie, formé au Petit-Nice pas loin de Papa, passé sur la route d’un étoilé à San Francisco, vu aux fourneaux d’Albertine aux Docks Marseille et depuis 3 ans à la tête de ce Cédrat dont l’inspiration lui vient du jardin grand-paternel. Un solide talent infusé de Méditerranée qui sait accueillir les vents venus d’Orient pour livrer une partition de haute volée portée par la fraîcheur, l’acidité, l’umami et les saveurs épicées, ses leitmotivs. Un restaurant bicéphale et bi-cœur donc que l’on pourrait fréquenter avec le même plaisir toute une journée, dans son espace intérieur chaleureux ou son agréable patio, pour savourer enfin la vraie parité. Adresse et réservations pour l’une ou l’autre juste là.
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J’ai 10 ans © Julie Cohen – Mucem |
Le MUCEM a 10 ans et c’est vrai |
Il y a 10 ans (déjà), surgissait sur l’esplanade du J4 l’étonnant parallélépipède de 45 000 m² habillé de son iconique résille de béton, signifiant tout à la fois l’émergence de Marseille, alors capitale européenne de la culture et depuis propulsée par cet élan régénérateur, la découverte de nouveaux points de vue sur la ville et la naissance d’une institution muséale dont le nombre, l’ambition et la pertinence des expositions ont contribué à faire à juste titre l’un des lieux les plus visités du Sud. Pour cet anniversaire, la programmation du Mucem réserve 10 temps forts qui viennent s’ajouter à son calendrier d’expositions et lui donnent un nouvel air de fête. Pour le week-end d’ouverture, les 2, 3 et 4 juin, concert gratuit avec le meilleur de la scène rap française, spectacles, bals, performances et rencontres inattendues avec une foule d’artistes, danseurs, conteurs, graffeurs, musiciens, comédiens, plongés en liberté dans les espaces du Mucem pour partager leurs rêves éveillés et inspirants. Tout le programme du week-end inaugural et l’ensemble des événements jusqu’en juin 2024 est à retrouver ici. |
© Centre du Verre Contemporain – Biot |
Le Centre du Verre Contemporain est à Biot |
Dans son intimité charmante à distance du littoral azuréen, le village de Biot a su recevoir et perpétuer des générations d’artisans d’art qui lui ont légué, entre autres, la tradition du verre qui a fait sa notoriété. Loin d’être cantonnée à quelques haltes touristiques légèrement surannées, elle connaît un regain depuis plusieurs années, impulsé notamment par un maître verrier tel qu’Antoine Pierini, talentueux médiateur entre le savoir-faire générationnel et la création internationale la plus actuelle, qu’il a pu accueillir en résidence à Biot au cours des dernières années. Regain matérialisé aussi par le Centre du Verre Contemporain, qui réunit en un même lieu d’ambitieuses expositions, un atelier ouvert aux résidences d’artistes et des expériences qualifiées d’immersives, qui nous invitent à porter un nouveau regard sur l’art du verre, comme sait le faire depuis 1983 le CIRVA à Marseille. On s’empressera donc de découvrir la collaboration de Nancy Callan et Mel Douglas, deux artistes en résidence in situ, respectivement de Seattle et Canberra, considérées comme deux des artistes les plus innovantes aujourd’hui en matière de création verrière. Pour en savoir plus, rendez-vous d’un souffle sur le site du centre d’art. |
Et pour finir, notre bonus de la semaine, partiellement musical et totalement WTF en hommage à notre saucier de la semaine (with a little help from my friends qui se reconnaîtront). Enjoy! |
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