Édition du 22 juillet 2022
22.07.22, n°121
Si les nouvelles de France et du monde n’y suffisaient pas, le compteur de la semaine – deux fois 22 ! – devrait finir de vous alerter. On ne va donc pas en rajouter sur le mode éco-responsable (Virginia Dausque de Vaïba, lire plus bas, le fera avec plus de subtilité que nous). On restera donc frais, léger, inattendu, savoureux, festif. De toute façon, il fait trop chaud pour s’agiter. PS : si vous lisez cette newsletter, c’est que vous n’avez pas éteint votre box wifi, contrairement aux injonctions gouvernementales. Et nous ne saurions que trop vous en féliciter. Poussons d’ailleurs la rébellion jusqu’à demander à nos responsables : 1. d’arrêter de nous prendre pour des jambons. 2. de chercher les mesures d’économies du côté des plus gros énergivores et non chez les honnêtes télétravailleurs et télétravailleuses. Et voilà, encore une fois, on n’a pas pu s’en empêcher.
Festival de Chaillol dans les Hautes-Alpes : Le plus perché des festivals offre une programmation foisonnante pour son nouvel été dans les Hautes-Alpes. Classique ou contemporaine, jazz ou du monde, toute la musique qui s’écoute, se chante, se danse et invite à partager d’authentiques émotions. Jusqu’au 12 août. festivaldechaillol.com
Sous les Pins, les Agitateurs : Le trio de choc Juliette Busetto, Samuel Victori et Pierre-Jean Arpurt agite sa baguette magique et transforme le café restaurant de la Fondation Maeght qui devient Sous les Pins, un lieu cosy au mobilier signé d’une illustre figure des lieux, Diego Giacometti. Chaque semaine, découvrez un nouveau menu imaginé en collaboration avec des producteurs niçois engagés et une carte à se lécher les doigts tout au long de la journée.
MIDI Festival sonne à Hyères : Le MIDI Festival revient sur le site archéologique d’Olbia à Hyères pour sa 17e édition du 22 au 24 juillet pour une session historique (qui sait ?) qui va réveiller les vestiges. Au programme, 3 soirs de concerts – line up à découvrir sur midi-festival.com -, visites guidées des ruines de la cité antique fondée vers 325 avant notre ère, et après-midi à la Fondation Carmignac sur l’île de Porquerolles, dimanche.
4AS sur table à Marseille : Jusqu’au 26 août, du lundi au vendredi sur le Vieux-Port de Marseille, Les Grandes Tables de la Criée et le Théâtre national de Marseille rejouent les 4AS et invitent 4 virtuoses culinaires à nous transporter en saveurs d’ailleurs. Après le Portugal avec Rosario Pinheiro la semaine passée, place au Vietnam avec Ginger Phoenix, à la Colombie avec Antonuela Ariza & Eduardo Martinez en passant, bien sûr, par la France avec Charlotte Baldaquin.
Attachante Riviera
Elle a un jour abandonné la maison pour une trajectoire plus capitale. Sans jamais devoir tirer un trait sur ses émotions d’enfance méditerranéenne et ses souvenirs intimes de Riviera idéale. Aussi, aux prémices de sa marque éponyme de bijoux solaires, Bénédicte a-t-elle tout naturellement mêlé métal précieux et Sud essentiel. Et à l’avenant, saisi l’occasion d’une rencontre quasi-prédestinée avec le Royal Riviera, 5 étoiles de charme dont le raffinement néo-Art Déco s’enchâsse entre Beaulieu et Saint-Jean-Cap-Ferrat, pour y installer ses créations, emblématiques d’un art de vivre sacralisé, talismans rayonnants d’un passé fantasmé et d’un quotidien un peu plus brillant.
Liberty pour nos chéries
Matholie nous a fait craquer avec ses mini bikinis, micro chapeaux et autres mignonneries de plage pour les petites filles. Avec ses tissus Liberty de prédilection, pimpants de couleurs et foisonnants de fleurettes délicieusement rétro, elle imagine dans son atelier cannois des ensembles à croquer pour traverser l’été dans la gaieté et la légèreté requises. Faire des sous l’eau, bâtir des châteaux, faire ricocher les galets, tout est permis avant 8 ans.
Crédit photo: © @perrineahby
Éco-conscience : et si le plaisir faisait mieux que l’activisme ?
Slow travel, écotourisme, comme toutes les industries, celle du voyage n’échappe pas aux labels qui lavent plus ou moins vert. L’essentiel pour un tourisme durable et, au-delà, de bonnes pratiques au quotidien est la prise de conscience individuelle. Virginia le sait pour évoluer depuis des années dans les médias, le sport et l’organisation d’événements. Avec sa start-up Vaïba, elle a imaginé des séjours bien-être où l’on se reconnecte aussi bien à soi-même qu’à l’environnement marin. Son engagement ? En collaboration avec l’ONG Ocean Quest France, replanter un corail pour chaque séjour réservé et reverser 1% de son chiffre à des associations environnementales. Et son offre dans tout ça ? Des week-ends immersifs de 3 jours estampillés Fun-Share-Protect, mêlant sports nautiques, activités zen, programme nutritionnel et talks inspirants, autour de nombreuses personnalités liées à la sauvegarde de la mer. Un programme ambitieux placé sous la bienveillance de Jean-Baptiste Rudelle, figure de proue de la French Tech et lui-même engagé pour l’environnement, qui réserve aux séjours Vaïba sa magnifique Villa Rocabella avec parc de 3 hectares boisé et crique limpide au Pradet, dans le Parc national de Port-Cros. Prochains rendez-vous, du 2 au 4 septembre et du 9 au 11 septembre. Des séjours destinés à laisser une trace, non sur la nature, mais sur les esprits, pour éveiller les consciences loin de l’écologie punitive ou moralisatrice, mais avec plaisir, partage et soin. Vaïba, de bonnes vibes à suivre.
Bien fait pour nos pommes
Le soleil, on l’aime bien, un peu trop sans doute et notre santé parfois s’en ressent, notre capital solaire (jauge imaginaire de tolétance au soleil) s’épuisant peu à peu. Pour restaurer notre potentiel et pouvoir nous exposer sans trinquer, Poméol développe trois formules lumineuses à base de pomadermine® SQ15, un actif solaire, constitué de pigments issus de la pomme, qui favorise la production de mélanine tout en protégeant l’épiderme. Un premier soin, Autobronzant, à l’efficacité naturelle. Un autre, Sublimateur, qui amplifie la pigmentation au contact des rayons, protège la peau et embellit les cheveux. Un troisième, Sun Express, accélérateur de bronzage pour ne pas faire tâche à votre arrivée sur la plage.
Olivier des brumes
Le Domaine de Leos puise dans les bienfaits nutritifs et antioxydants de son huile d’olive produite en Provence pour créer des soins naturels et revigorants comme une bouffée d’air frais. Contre la canicule, testez la Brume tonique rafraîchissante, un nuage parfumé pour le visage, à la fois tonifiant et enveloppant de douceur. Conçu à base d’eau végétale de feuilles d’olivier, d’eau florale de rose et d’extrait de bourgeon de cassis, choisi pour ses vertus antioxydantes et même anti lumière bleue, ce spray est le secret fraîcheur de l’été.
Quand les formes dépassent la fonction
Entre Nice et Monaco, Cyrine partage sa vision du beau et décore nos espaces de vie comme si la sienne en dépendait. Coussins, œuvres d’art, bougies, accessoires de mode ou papeterie, sur son e-shop Place du Beau, elle sélectionne des objets déco qui vivifient nos intérieurs et reflètent l’art de vivre de la French Riviera. Pour sa première collab’, elle nous laisse carrément sur le cul, avec cette série de vases callipyges co-signée avec Iammi, label non conventionnel fondé en 2019 par Nicolau dos Santos, designer produit portugais, et Stéphanie Blanchard, directrice artistique franco-italienne, installés à Nice et repérés lors du Peep Shop d’avril au Dojo (remember ?).
Torrents d’Amour ou la chronique d’un été à Nice
Question : urban coolitude et beautiful people labellisés industrie culturelle et créative sont-ils solubles dans la Méditerranée ? Tentative de réponse entre la Promenade des Anglais et la bien nommée rue des Fleurs, épicentre confirmé d’une nouvelle vague niçoise baptisée Amour.
Sous le château, le sable
Le Château de Théoule saura-t-il protéger des hordes étrangères La Plage Blanche, qui vient tout juste d’ouvrir ses parasols au pied de ses tourelles ? Pour le vérifier, allons y savourer un déjeuner aux accents méditerranéens les pieds dans le sable, nous prélasser sur ses matelas moelleux, dans son espace bien-être avec massages et relaxation ou encore nous offrir une soirée festive au bar lounge. En attendant la métamorphose du Château de Théoule lui-même en hôtel 5 étoiles prévu l’été prochain par le groupe hôtelier Millésime, nouveau seigneur des lieux.
Casa de cœur, Fuego de joie
Sur le Cours Estienne d’Orves, voici que les nouvelles Grandes Halles du Vieux-Port ont enfin ouvert leurs portes. 2 000 m² d’espace signé par l’architecte et designer Olympe Zographos, dédié à la gastronomie méditerranéenne, avec un Food Hall d’une douzaine d’échoppes et un bar central. Sur l’ardoise, la cuisine végétarienne de Camille Mohr et Marc Moroni à La Serre, les tapas espagnols de la Cave à Jambon, les pizzas napolitaines de 500 degrés par Olivier Poizat ou les pastas de Nonna Mina, sans oublier, une poignée de crustacés chez Coquillages Claude, un arrêt chez La Vallée du Liban pour dévorer quelques mezzés, et autres régals à emporter ou à déguster sur place sur la terrasse ombragée. Prochaine étape, un marché de producteurs locaux qui ouvrira à l’automne pour réjouir les locavores.
Le Port de Nice change de couleur
l n’aura pas fallu longtemps pour que le 2, rue de Foresta à Nice, jusqu’à lors lisière tranquille du quartier des Antiquaires, justifie sa nouvelle enseigne. Rouge, comme sa façade certes mais surtout comme la joie de vivre que communique illico son approche de la restauration, amicale, savoureuse et décontractée. Rouge aussi comme son tropisme vinicole, où le blanc tient aussi son rang, avec des quilles signées Aréna, Pacalet, Forest et autres sérieuses références, aussi biodynamiques que pléthoriques, dont on discute de table en table en terrasse jusque tard dans la soirée. Rouge enfin par le succès instantané qui met Gautier et Alexandra, les propriétaires, sur les chapeaux de roue. Le secret ? Un nom, Yves Camdeborde, dont la vision a largement inspiré la nouvelle adresse niçoise – Gautier étant un proche collaborateur de longue date – venu en personne (comme l’illustre notre portrait de famille) adouber ses protégés. Et dans l’assiette ? Caviar d’aubergine fumé, carpaccio de tomates de JC Orso et feta, tartare de thon aux framboises, poitrine de cochon Ibaiama caramélisée au miel ou chipirons poêlés au chorizo d’Eric Ospital, des mini-portions pour goûter à tout et partager, ou pas. Rouge, donc, de plaisir.
L’Afrique, c’est chic
L’été 2005 nous avait donné l’occasion de découvrir au Grimaldi Forum Monaco une partie de la collection de Jean Pigozzi qui a constitué, en passionné de l’art contemporain africain, l’un des plus vastes ensembles qui soit. L’été 2022 nous offre une double surprise. L’exposition Bande Annonce-La Collection Pigozzi à Cannes permet de découvrir dans l’espace de la Gare Maritime une centaine d’œuvres signées Chéri Samba, Romuald Hazoumé ou Jean-Paul Mika, préfigurant le futur musée que la Ville de Cannes entend consacrer à la Collection Pigozzi, dont une partie sera accueillie dans un futur proche au sein de la Chapelle Saint-Roch désacralisée. Pour le reste, néocolonialisme ou hommage à la vitalité créative d’un continent ? À vous de vous faire une idée avant le 21 août.
Et pour finir, notre bonus musical, objet de curiosité sonore venu du Soleil Levant rafraîchir notre atmosphère caniculaire par le souffle léger d’un insaisissable shakuhachi. Tanoshimu !