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BONNES NOUVELLES DU SUD, n°161, 30.06.23 Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, les beaux jours sont arrivés, et avec eux une réjouissante insouciance qui nous donne envie de lâcher prise. Et nonobstant le rythme effréné qui nous tourmente le reste de l’année, la saison nous sert de prétexte à ralentir et apprécier enfin ce qui nous entoure. Cette semaine, par exemple, une ligne de solaires pour les beaux yeux de nos cool kids, des boules de glaces qui déboulent à Marseille, la fraîcheur d’une illustratrice à l’univers joyeux, un néo-céramiste tailleur de totems, et d’autres découvertes inspirées par l’été. |
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Du 30 juin au 2 juillet, Festival Acontraluz à Marseille.
Un rendez-vous électro qui revient pour sa 9e édition, avec une programmation de grands noms comme de découvertes, le tout lors d’une expérience mêlant la musique aux arts visuels et plastiques. Plus d’infos par là. |
Du 30 juin au 2 juillet, Au Large Festival, à Marseille.
Au théâtre Silvain, face à la mer, le festival Au Large n’attend plus que vous pour larguer les amarres. Une programmation éclectique sous le sunset marseillais. Informations et billets par ici. |
Du 8 au 27 juillet, Marseille Jazz des Cinq Continents.
Depuis l’an 2000, les musiciens du monde entier viennent faire vibrer le Sud. Retrouvez-les dans sept lieux phares de la cité phocéenne, pour un dialogue avec les musiques de tous les continents sous le ciel d’été. Toutes les infos sont par là. |
Du 30 juin au 3 juillet, Calvi on the Rocks
Le festival fête déjà ses 20 ans dans la baie de Calvi. Le charme insulaire décuple, comme à son habitude, l’excitante programmation et l’expérience de danse sur la plage jusqu’au bout de la nuit. Infos et dernières places c’est ici. |
Du 7 au 9 juillet, week-end spécial 50 ans du Musée Chagall, à Nice.
Inauguré le 7 juillet 1973, pour l’anniversaire du maître lui-même, le musée programme trois jours de célébration avec projections de films, concerts et lectures de poèmes. Tout le programme juste là. |
Vendredi 30 juin, vernissage de l’expo L’effet mer à l’Elément Terre, Nice.
Une exposition portée par l’envie d’interpréter la beauté des fonds marins, Mounia Guenatri et Benjamin Boucheteil donnant forme, à travers leurs créations céramiques sensibles, à l’atmosphère onirique qui y règne. Toutes les infos par ici. |
Sunchild Eyewear. Les enfants sont éblouissants. |
Sunchild, c’est d’abord une marque de vêtements pour cool kids, qui a eu la bonne idée d’imaginer des collections de lunettes de soleil pour enfants et ados aussi belles que protectrices, avec verres solaires taillés aux normes européennes anti UV 400. Pensées à Marseille, toutes les créations signées Sunchild Eyewear sont infusées de coolitude méditerranéenne, savamment distillées par les créateurs, Emmanuelle, Claire, et Gilles. Toutes les montures sont unisexes et des paires optiques sont aussi proposées, pour rester cool même quand le soleil n’est pas de la partie. Avec Sunchild, le risque n’est donc pas d’être ébloui mais plutôt d’éblouir en arborant par exemple le modèle Victoria, à la monture écaille de tortue et aux verres bleu horizon d’un jour d’été. Esthétique rétro, détails originaux bien vus pour qui aime se démarquer et surtout profiter du soleil sereinement (et avec style), bonjour les montures qui ont de l’allure et démodent définitivement le plastique. Toute la collection à retrouver sur le site de la marque. |
La Mignonne. Séductrice de glace. |
Il n’y a pas de saison pour une bonne glace. C’est la conviction de Julia Falzon (et on la partage). Avec son nom de code La Mignonne, elle nous allèche de ses glaces artisanales et gourmandes, aux parfums qui nous donnent envie de fondre. Toutes ses créations sont réalisées à Marseille, dans un mano a mano avec un artisan qui n’utilise que des fruits mais aussi des légumes de la région pour élaborer des spécialités rafraîchissantes, réconfortantes et même surprenantes. Dans son petit chariot ambulant et délicieusement old school, tout droit sorti de Mary Poppins, La Mignonne nous régale en vertu. Un sorbet poire cannelle en hiver, un abricot romarin en été, les envies changent mais pas la rigueur de leur recette : pas d’arôme artificiel, ni de conservateur et le moins de sucre possible. Riche de ses voyages, inspirée par la Thaïlande ou le Pérou, adeptes du sucré salé, elle titille nos papilles avec une glace chèvre twistée d’un sorbet framboise hibiscus et topping spéculos, ou encore un sorbet roquette propulsé à la glace de sésame noir. Pour y goûter, suivez son triporteur dans les rues de Marseille ou en ligne, sur de nombreux événements ou peut-être le vôtre si vous l’invitez. |
Lisa Laubreaux. Redessiner le monde. |
Illustratrice diplômée de l’École Duperré, Lisa Laubreaux cultive à travers toutes ses réalisations son amour pour les motifs et sa maîtrise des lignes. C’est dans son atelier marseillais que prend vie chaque jour son monde fantasque et coloré. Témoin, l’un de ses derniers projets, une bande-dessinée nommée Minigolf, où l’on suit l’odyssée d’une balle de golf perdue, qu’il faut accompagner au fil d’une quête philosophique, écho familier à celle que l’on connaît tout au long de notre vie. Le talent de Lisa lui a valu de travailler pour des titres prestigieux comme le New York Times ou Le Monde, mais aussi de collaborer avec de nombreuses marques et lieux culturels, pour des réalisations de fresques ou même d’animations. Lisa maîtrise également la sérigraphie, la gravure, la risographie – rien que ça -, et chaque technique amène une nouvelle dimension à son travail, qui dépeint de son point de vue enjoué et réconfortant le monde qui nous entoure. Retrouvez le travail de Lisa en ligne. |
Vincent Schoepfer. Une carrière d’ocre. |
Ancien directeur créatif dans la mode masculine, Vincent Schoepfer a voulu voguer vers de nouveaux horizons en 2019. Il cherche alors un nouveau moyen d’exprimer sa sensibilité artistique, tout en renouant avec le travail de la main et surtout la notion de temps, qu’il croyait perdue. Considérer sur le long terme des choses que l’on perçoit toujours trop rapidement, exercice périlleux pour qui vit la frénésie de notre société actuelle. Mais Vincent a fini par trouver sa réponse, en Sicile, en redécouvrant l’art de la céramique et ses traditions, et en particulier, les Teste di Moro, vases sculptures anthropomorphiques peints à la main, caractéristiques du patrimoine sicilien. C’est le déclic pour ses premières céramiques statuaires. Une impulsion cristallisée par son retour sur sa terre natale de Provence, qui l’a incité à envisager la céramique antique sous un nouveau regard, en façonnant par exemple des amphores et des visages au rendu non émaillé. Un rapport à la terre cher à Vincent, qui multiplie les nuances d’ocre dans ses œuvres en céramique, comme dans celles qu’il couche sur papier. Entre mythes et traditions, authentique inspiration et geste brut, Vincent fait naître un univers singulier à explorer par là. |
Fondant déshabillé rouge, digital photograph, 2023, courtesy of the Artist and Claccia Levi Paris-Milan © Amy Gwatkin |
Zoe Williams. Fondant Panorama |
Zoe Williams travaille et vit entre la France et l’Angleterre, où sa pratique de l’art protéiforme va de l’image animée à la performance, en passant par la céramique ou le dessin. Sa première exposition monographique en France intitulée Fondant prend vie au Panorama de la Friche, à Marseille, suspendue dans le temps pour mieux explorer le champ de l’intime. Dans cet espace devenu boudoir, le décor est planté autour des obsessions de l’artiste, qui sont aussi ses thèmes de prédilection : le goût, l’excès, l’érotisme, les enjeux de pouvoir et de domination, la consommation… Autant de désirs qu’elle s’amuse à articuler au fil de l’exposition, pour provoquer des échanges autour des questionnements qu’ils soulèvent. Toutes les œuvres ont été produites pour l’exposition et nous invitent à nous interroger sur les notions d’artifices, avec la présence récurrente de nourriture, dont Zoe Williams se sert pour évoquer la sensualité, mais aussi le dégoût. Pour en savoir plus, c’est par là.
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© La Treille Maison Ensoleillée |
La Treille Maison Ensoleillée. Un été prêt à porter |
C’est dans la rue de la Treille, à Marseille, que Marine et Édouard, accompagnés de leur petit rayon de soleil Romy, ont trouvé leur maison de rêve. Une vieille bâtisse de 1920, à l’âme vibrante (et aux travaux de rénovation considérables), ce qui n’a pas pour autant effrayé le couple, tombé amoureux de la véranda emplie de lumière, qui les a résolument inspirés pour imaginer leur marque de vêtements La Treille, Maison Ensoleillée. Pour que l’été dure toute l’année, il suffit de porter l’une de leurs pièces, qui nous permettent de célébrer aussi l’artisanat français et son savoir-faire. Un esprit résolument vintage, des couleurs chaudes et des coupes intemporelles, le tout dans une démarche éco-responsable, voilà comment le charme opère. La majorité des modèles sont faits en France, certains au Portugal, mais tous sont teints et brodés artisanalement à la Treille. Une démarche qui permet de créer plus justement des vêtements pour toutes les femmes en harmonie avec le Sud, tel le haut Mila, en coton léger froissé et au motif inspiré des tomettes provençales, qui convoque de concert le chant des cigales et les parfums de lavande. Toutes les pièces de La Treille, Maison ensoleillée sont disponibles en ligne.
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© Images Archives – Monte-Carlo Société des Bains de Mer |
Maona à Monaco. Quand l’été est une fête. |
Derrière ses consonances caribéennes, Maona cache un hommage à ses deux figures tutélaires, Maria Callas et Aristote Onassis. Hot spot estival de la jet set internationale des années 60 et 70, Jerry Lewis, Joséphine Baker, Omar Sharif, Liza Minnelli, Michael Caine ou Régine y avaient leurs habitudes, et resté dans les mémoires comme symbole impérissable d’un mode de vie hédoniste et festif, Maona incarna sous une constellation d’étoiles la quintessence de l’art de vivre chaque seconde. Et voici que cette saison 2023 nous apprend la divine surprise de sa renaissance, portée par les bons soins des équipes de Monte-Carlo Société des Bains de Mer. Cadre à la décontraction raffinée, toujours à ciel ouvert, table méditerranéenne qui revisite ses classiques, playlist de pépites pour les oreilles signée Bon Entendeur, jusqu’aux DJ set électro-disco, Maona a rallumé le feu sacré à quelques encablures du Monte-Carlo Beach. De son Bar Sauvage le bien nommé à la très privée Tam Tam Room inspirée par Joséphine Baker, l’élégance, le plaisir et la fête nous convient à une danse jusqu’au bout de l’été, comme un aller simple vers des temps plus légers. Plus d’informations en ligne.
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Été : comment ne pas y laisser sa peau ou se faire trop de cheveux. |
Soleil, sel et sable chaud évoquent certes les vacances mais ne sont pas de tout repos pour la peau, le visage et les cheveux. Voici 4 tips naturels à adopter pour un été relax des pieds à la tête. Nucca a vu le jour en Corse pour proposer des produits de soin naturels et bio, qui nous immergent dans des paysages sauvages et le trésor du maquis. Ainsi, l’Huile de Soin imaginée dans l’esprit du fabuleux Domaine de Murtoli dont la famille est aussi propriétaire. Elle hydrate, sublime le bronzage et laisse sur le corps un parfum de myrte. Aroma-Zone, la marque de beauté naturelle à succès, a imaginé une huile protectrice pour les cheveux aux extraits de framboise et de karanja bio, un arbre des régions tropicales ou subtropicales humides, extrêmement résistant à la chaleur. L’huile qu’il fournit possède des vertus antioxydantes, anti-UV, protectrices et nourrissantes. Un remède magique, naturel et sans rinçage, contre les effets desséchants du soleil et du sel. La marque française Umaï, qui prône un retour à l’essentiel avec sa philosophie de slow cosmétique, a imaginé une gamme après-solaire en trois étapes pour préserver la santé de nos cheveux, aussi respectueuse de l’environnement que transparente sur ses compositions. Shampoing, après-shampoing et masque solide, vegan, sans plastique et à la composition naturelle, une routine capillaire pour bien traverser l’été. Enfin, pour s’offrir un teint halé sans s’exposer, La Canopée, soucieuse de la planète et du sourcing de ses matières premières, a conçu à Grasse un sérum au joli nom de Concentré de soleil, 100% naturel, effet retour de vacances garanti (même si vous n’avez pas décidé d’en prendre). |
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