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Pour une nuit, courez au musée sans casquer |
BONNES NOUVELLES DU SUD, n°155, 12.05.23 Nonobstant l’effet dripping de son geste, peu de doute que le sieur Pierre Chassin, autrefois élu du Front National, ait été inspiré par les figures tutélaires de Sam Francis ou Jackson Pollock (voire Jean Dupuy pour les intimes) dans son intention – fort peu probable – de signifier, en vandalisant honteusement l’œuvre de Miriam Cahn intitulée Fuck Abstraction au Palais de Tokyo, la revanche de l’abstraction justement. Voilà tout au plus une bien piteuse atteinte à l’intelligence et à la liberté de création qui ne servira, si besoin était, qu’à confirmer un peu plus l’importance de l’art dans une société humaine chaque jour un peu plus exposée à la dérive mortifère, écocide et raciste stigmatisée par la courageuse Adèle Haenel. L’importance de l’art, la Nuit européenne des musées vient à point nommé nous inviter à l’embrasser, au fil d’événements passionnants, ludiques et tous publics (sauf les vandales). Notre sélection de la semaine lui est donc est totalement dédiée. |
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Villes invisibles et lagons de plastique au Dojo ce soir
Circonstance Galerie et Le Dojo ont le plaisir de présenter la première exposition personnelle de Charlie Jouan, diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2020, avec le soutien aux galeries/expositions, du CNAP, centre national des arts plastiques. Tour à tour tailleur de pierre, souffleur de verre, jardinier, sourcier, Charlie Jouan affectionne les matériaux pauvres et les éléments naturels avec lesquels il compose des installations et sculptures aux allures d’architectures précaires et autres environnements de peu d’attrait touristique. Les cavités refuges que Charlie Jouan creuse dans la pierre suggèrent une ville imaginaire comme inspirée des “villes invisibles” d’Italo Calvino. Vacillante et rafistolée, celle qui envahit l’espace du Dojo entend bien revendiquer pourtant sa part de vitalité, fusse-t-elle de terre recyclée, de lagon polymère et de déchets plastiques agglomérés. Vernissage ce soir à partir de 18h, on vous attend ! Charlie Jouan, Le bruit de l’eau, jusqu’au 24 juin, Le Dojo, 22B, bd Stalingrad, Nice @ledojonice |
Dimanche 14 mai, Marché des saveurs et des créateurs, à Carnolès.
La seconde édition de l’événement gourmand est cette année parrainée par le grand chef étoilé Mauro Colagreco. Vous pourrez y déguster des spécialités culinaires, assister à des cooking shows, vous installer dans un restaurant éphémère et même participer à des ateliers en famille, pour ravir palais et moral. Toute la programmation juste ici. |
Dimanche 14 mai, salon La Pépinière, à Miramas.
Les jeunes talents du vin naturel seront réunis lors de la 3e édition du salon la Pépinière au Domaine de Sulauze. Dégustations de ces élixirs joyeux pour s’initier au vin vivant et marché de producteur.rice.s pour faire le plein de quilles magiques. Plus d’infos par là. |
Dimanche 14 mai, festival Bleue à Marseille. Spectacles, installations, conférences, ateliers scientifiques ou encore sorties en mer sont prévus pour célébrer la mer et ausculter l’état de notre planète lors cette 3ème édition du festival sur La Canebière. Plongez la tête la première avec le programme du festival. |
Dimanche 14 mai, La Marseillaise des Femmes à Marseille.
En marchant, en courant ou en se dépassant, cette 13e édition entend faire avancer le sport, la santé, le bien-être et les droits des femmes. L’inscription chrono, c’est par ici. |
Les 13 et 14 mai, market artistes et créateurs, à Marseille.
À l’Atelier 59, les talents marseillais se donnent rendez-vous pour révéler le meilleur de la cité phocéenne. De la déco aux vêtements, vous y trouverez forcément de quoi gâter votre mère (et oui, c’est bientôt sa fête), comme par exemple une pièce unique de Sarah Bongiovanni. Toutes les infos par là. |
Pierrick Sorin, posant au cœur de son dispositif vidéo immersif Le Balai mécanique. © Photo : Courtesy de l’artiste © ADAGP, Paris, 2023. |
Aussi Léger que Sorin à Biot |
Pierrick Sorin partage avec Fernand Léger la même sensibilité artistique d’“ouvriers de l’art”, capables de voir dans la banalité d’objets du quotidien une dimension esthétique, voire chorégraphique. Ce que démontre l’œuvre du plasticien nantais baptisée Le Balai mécanique, hommage au film expérimental de Fernand Léger et Dudley Murphy, déployée dans les espaces du musée Léger de Biot. Un dispositif monumental mêlant hologrammes, projections et mécanismes, qui joue sur les ressorts qui animent la pratique de Pierrick Sorin, constante réflexion matinée d’humour et d’ironie sur le sens de l’activité artistique. À l’occasion de la 19e édition de La Nuit européenne des Musées 2023, le Musée Léger vous propose d’assister gratuitement au spectacle Or, Là. Une représentation acrobatique inspirée de l’univers en noir et blanc de la bande dessinée, entre les frontières du réel et du fantasque, réalisée par le Collectif du Plateau à 19 heures, samedi 13 mai. Pierrick Sorin, Le Balai Mécanique, jusqu’au 15 décembre 2023, Musée Fernand Léger |
Tom Wesselmann, Great American Nude #1, 1961, technique mixte et collage sur carton, 121,9 x 121,9 cm © Estate of Tom Wesselmann / Adagp, Paris, 2023. Photo © Jeffrey Sturges. |
Récit d’un dialogue artistique à distance initié par Tom Wesselmann, l’exposition du musée Matisse traduit en 4 ensembles, allant des Great American Nudes des années 60 jusqu’aux Sunset Nudes des années 2000, la force d’inspiration qu’exerça Henri Matisse sur le célèbre pop-artist américain. Et pour profiter des beaux espaces du Musée Matisse un peu plus longtemps, ils seront ouverts en entrée libre, de 17h à 22h samedi 13 mai. Au programme notamment, un atelier remix pour réinventer la rencontre Wesselmann/Matisse en utilisant les techniques du collage et du pastel pour créer votre œuvre personnelle, une déambulation musicale dans le musée conduite par le guitariste Laurent Blanquart et enfin une visite commentée de l’exposition. Tom Wesselmann After Matisse, jusqu’au 29 mai 2023, Musée Matisse de Nice |
Valentine Schlegel avec le vase Sans titre, terre façonnée au colombin, faïence chamottée, émail, vers 1955, Photographie d’Agnès Varda © Succession Agnès Varda – Fonds Agnès Varda déposé à l’institut pour la photographie. Courtesy Galerie Nathalie Obadia © ADAGP, Paris, 2023 |
La mère de toutes les terres à Montpellier |
Incarnation du renouveau de la céramique d’art après-guerre, Valentine Schlegel est devenue, au fil de 40 ans de création, traversés dans un élan vital en quête de la beauté quotidienne, une figure de référence pour des générations de céramistes. Récemment disparue, elle bénéficie d’une rétrospective au Musée Fabre de Montpellier, occasion de découvrir ses étonnantes cheminées en staff et ses sculptures qui célèbrent la vie. Samedi 13 mai, de 19h à 23h, plusieurs visites guidées sont proposées par le musée Fabre, d’une visite flash dans l’univers de Valentine Schlegel à une immersion familiale au cœur de la mythologie grecque dans la galerie des colonnes du musée, ponctuée par un jeu de société inventé par l’équipe des lieux. Vous pourrez également mettre la main à l’ouvrage, à l’occasion d’un atelier de sculpture ou profiter d’une parenthèse pop-rock avec la Full Fanfare ou encore être le protagoniste du Voyage en Méditerranée Antique, à travers un jeu numérique interactif qui vous conduira à la découverte des œuvres inspirées par l’Antiquité gréco-romaine du musée Fabre. Tout le programme de cette nocturne est disponible juste ici. Valentine Schlegel, L’art pour quotidien, du 12 mai au 17 septembre 2023, Musée Fabre. |
David Hockney, In the Studio, December 2017, [Dans l’atelier, décembre 2017], 2017, dessin photographique imprimé sur 7 feuilles de papier, monté sur 7 feuilles de Dibond, 278 x 760 cm, assisté de Jonathan Wilkinson. Tate : don de l’artiste 2018. © David Hockney. |
Une légende à Aix-en-Provence |
Jusqu’au 28 mai, couvrant plus de 700 m² d’espaces muséaux, l’exposition que le Musée Granet consacre à David Hockney, en partenariat avec la Tate Gallery, fait figure de rétrospective événement. Le plus célèbre sans doute des artistes britanniques vivants voit ses 60 années de carrière présentées dans toute leur richesse et leur profondeur. Tirant son inspiration de l’imagerie populaire aussi bien que de l’histoire de l’art, l’artiste n’a eu de cesse d’expérimenter dans les champs traditionnels de la peinture, .de la gravure et du dessin, mais aussi dans ses travaux photographiques et, plus récemment, son utilisation des technologies numériques, remettant en question notre point de vue sur le monde, à travers les thèmes classiques que sont la nature morte, le portrait et le paysage, et ses obsessions caractéristiques pour la perspective et la représentation. Au programme, demain soir, lecture croisée de l’exposition David Hockney et du roman L’Invention de la solitude de Paul Auster sur le thème de la création autobiographique. À partir de 18h30 sur la place Saint-Jean de Malte, le Groupe Urbain d’Intervention Dansée du ballet Preljocaj présentera un panorama du répertoire d’Angelin Preljocaj de 1985 à nos jours. Atelier sérigraphie en écho à l’œuvre du peintre britannique, saynètes théâtrales avec le Collectif Quiproquo ou même atelier maquillage proposé par les élèves de l’École de Sophie Lecomte, inspirés par les œuvres de David Hockney. Toutes les informations sont à retrouver ici. David Hockney, Collection de la Tate, jusqu’au 28 mai 2023, Musée Granet. |
Marie Baronnet, migrants traversant la frontière du côté américain, Naco, Arizona, États-Unis, 2010 © Marie Baronnet |
Aux frontières de l’humanité à Mougins |
Depuis les USA où elle résidait, la photographe Marie Baronnet a exploré les points chauds de la frontière mexicaine au plus près des paysages et des visages où s’inscrivent les stigmates d’un drame quotidien, quand l’aspiration à un monde meilleur se brise sur le racisme, l’asservissement ou l’intolérance. Ses images aux couleurs saturées sont des fragments d’une tragédie ordinaire où la lumière de l’espoir continue coûte que coûte d’éclairer les trajectoires de vie. Pour la Nuit européenne des musées, carte blanche à Éric Oberdorff et la Compagnie Humaine avec une performance dansée intitulée Ma Vie Rêvée en résonance avec l’exposition Amexica de Marie Baronnet où la photographie est perçue comme un champ de bataille et les corps s’engagent dans un combat entre pulsions de vie et de mort. Pour tout savoir, c’est juste là. Amexica, jusqu’au 4 juin 2023, Centre de la Photographie Mougins. |
Les nouveaux dess(e)ins de la cité arlésienne |
Jusqu’au 14 mai 2023, pour la première édition du Festival du Dessin, près de 40 artistes et 1 000 œuvres sont exposées dans différents lieux arlésiens, comme le Palais de l’Archevêché, le musée Réattu, l’Espace van Gogh, ou encore la Fondation van Gogh Arles, confrontant le dessin d’art, d’humour, de presse, à ceux de sculpteurs, écrivains, poètes, cinéastes ou figures de la mode. De l’Église Saint-Blaise à la Fondation van Gogh, l’exposition Détour présente plus de 60 carnets d’artistes de la collection permanente de la Fondation Moleskine, au côté de carnets transformés en œuvres par une sélection d’artistes et illustrateurs participants au festival. À l’occasion de la Nuit des Musées, les infrastructures culturelles d’Arles seront ouvertes et des événements s’enchaînent jusqu’à minuit. Visites commentées, concert du conservatoire de Pays d’Arles, et du groupe Brass Band, déambulations nocturnes autour du jardin du LUMA ou encore ateliers de créations de masques futuristes. Toute la programmation juste là.
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Caroline Trucco, Les statues meurent-elles aussi © ADAGP, Paris 2023 |
Alocco et Trucco, deux visions de l’art à Nice |
Le MAMAC met en lumière simultanément deux générations d’artistes de Nice. Marcel Alocco, tour à tour proche de l’École de Nice, du mouvement Fluxus et du groupe Support/Surfaces, élaborant une Peinture en Fragments (titre de cette exposition), s’affranchissant du cadre et du châssis pour explorer de nouvelles façons de peindre utilisant objets, draps de lit ou tissus ordinaires. Caroline Trucco, de loin sa cadette, s’intéressant, elle, aux enjeux ethnographiques et politiques qui traversent l’art d’aujourd’hui. Récits de lutte, bribes d’histoires et de rencontres constituent le substrat de sa pratique qui s’enracine notamment en Afrique de l’Ouest, remettant en question les notions d’exotisme, de rapport à l’autre et à la domination. Pour la Nuit des musées, le MAMAC invite à découvrir le film Marcel Alocco : la Manu-facture du sens, d’Alain Amiel samedi 13 mai à 18 h. Vous pourrez aussi profiter d’un atelier en plein air autour de la technique du collage, pour imaginer masques ou visages du monde entier, en lien avec l’œuvre de Caroline Trucco. Un spectacle de cirque, une déambulation dansée, un concert de percussions et d’autres événements vous y attendent, à découvrir dans le programme de la soirée. La Peinture en Fragments, Marcel Alocco et Oui, mais des mots étendards, Caroline Trucco, jusqu’au 1er octobre 2023, MAMAC de Nice. |
Ceija Stojka, Persécutions dans la forêt d’Auschwitz, 1994, peinture sur carton, 2018.77.1, Mucem © Adagp, Paris 2023 ; photo : Marianne Kuhn / Mucem |
Fierté des gens du voyage à Marseille |
Barvalo signifie fier en romani, une fierté qui anime l’exposition du MUCEM, hommage à l’histoire et à la diversité des populations romani d’Europe. Pensée par une équipe de dix-neuf personnes d’origine romani (Roms, Sinti, Manouches, Gitans, gens du voyage / Voyageurs) et non romani, de nationalités et de profils différents, elle a pris le parti de dérouler le long fil des préjugés et persécutions connues par toutes ces populations. Un besoin de briser l’essentialisation de l’Autre quand elle est poussée à son paroxysme, qui s’exprime à travers 200 œuvres sonores, vidéos, sculptées ou encore imprimées, issues de collections publiques ou privées, ou créées spécialement pour l’exposition. Pour la Nuit des musées, de 19h à minuit, un parcours chorégraphique est proposé au sein de l’exposition. Des lycéens de l’établissement Saint-Charles en spécialité « art-danse », livreront ainsi leur interprétation des œuvres qui les entourent, les espaces du Mucem étant en accès libre pour la soirée, pour déambuler jusqu’à minuit à travers toutes les expositions actuelles, dont le détail est à retrouver ici. Barvalo, jusqu’au 4 septembre 2023, au MUCEM |
Vue de l’exposition Paola Pivi. It’s not my job, it’s your job / Ce n’est pas mon travail, c’est votre travail présentée au [mac], musée d’art contemporain de Marseille du 7 avril au 6 août 2023. Courtesy Perrotin and the Artist © Crédit photo : Ville de Marseille |
Un job pour Paola Pivi au MAC, Marseille |
Après son installation remarquée à la Chapelle de la Vieille Charité en 2020, Paola Pivi revient à Marseille à l’occasion de la réouverture du Musée d’Art Contemporain, pour une exposition monographique qui donne à voir l’œuvre de l’une des artistes les plus importantes sur la scène internationale. Parmi les surprises à découvrir, une étonnante passerelle praticable en toile denim, aux échos multiples pour la cité phocéenne. Samedi, pour la Nuit des musées, visites commentées autour des expositions des collections Parade et de Paola Pivi : It’s not my job, it’s your job, de 15h à 22h. Paola Pivi – It’s not my job, it’s your job, jusqu’au 6 août 2023, mac Marseille.
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John Armleder, Universal Disco Balls, 2006. 24 boules disco motorisées et 48 lumières, Ø 50 cm chaque. Vue de l’exposition |
Étrangeté et ironie au MRAC Sérignan |
Figure inclassable et majeure de l’art contemporain, John Armleder investit les espaces du Musée régional d’art contemporain de Sérignan à sa façon habituelle, brillante et caustique, déjouant une fois encore les conventions artistiques avec ses œuvres conceptuelles ou picturales ironiquement réunies sous le titre Yakety yak qui évoque autant sans doute le classique des Coasters que le blabla curatorial en vigueur dans le monde de l’art. Dans une mise en abîme de leur propre univers, Mrzyk et Moriceau livrent une hallucinante restitution de leur résidence en Jamaïque où, semble-t-il, bien des choses se soient produites et dont cette étrange exposition du MRAC est un réjouissant symptôme. Au programme pour la Nuit des musées, un parcours ludique d’ateliers au fil des expositions, proposé aux enfants de 2 à 6 ans, des ateliers de light painting pour la magie de peindre en lumière, une découverte des œuvres extérieures à la belle étoile, et même un jeu de défi, le Kapoupakap ?, à retrouver sur son smartphone pour donner aux visites une nouvelle dimension et nous redonner un rapport plus ludique à l’art qui nous entoure. La programmation complète de la soirée est à retrouver juste ici. Mrzyk & Moriceau, Meilleurs Vœux de la Jamaïque, John Armleder, Yakety Yak, jusqu’au 24 septembre 2023, au Mrac. |
Et si vous en demandez encore, une sélection d’expos à voir après la Nuit. |
George Condo, Frankenstein Head, 2012, bronze patiné, 33 x 25,4 x 22,9 cm, collection privée © 2023 George Condo / Artists Rights Society (ARS), New York. |
À travers les célèbres et mystérieux humanoïdes de Georges Condo a émergé une nouvelle forme de peinture psychologique, hybridant cubisme et archétypes de la pop culture. Une œuvre foisonnante usant de la déformation non pour mettre à jour toutes les dimensions du réel mais pour plonger plus profondément et sans complaisance au cœur de la psyché humaine. Georges Condo, Humanoïdes, jusqu’au 1er octobre 2023, Nouveau Musée National de Monaco. |
Cultureespaces / Eric Spiller © Hergé / Tintinimaginatio – 2023 |
Immersion sous ligne claire |
Plus convaincante que toutes les tentatives d’adaptation cinématographique du reporter bientôt centenaire, cette expérience immersive, déjà testée avec succès à Paris, nous plonge avec délice dans l’univers foisonnant de Tintin. Dans le cadre spectaculaire des Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence, sur une bande-son décoiffante, le mythe Tintin atteint une nouvelle dimension, à vivre en famille. Une production Culturespaces et Tintinimaginatio, tous les mercredis, samedis et dimanches après-midis, plein tarif 14,50 €, aux Carrières des Lumières. |
Max Ernst, Malédiction à vous les mamans, 1928, huile sur toile, 130,5 x 162,5 cm, Collection Nahmad. Photo © Collection Nahmad, © Adagp, Paris, 2023 |
Libre Max Ernst à Aix-en-Provence |
Associé à Dada et au Surréalisme, Max Ernst n’en a pas moins tracé une voie forte et personnelle dans l’histoire de l’art. Pétrie de philosophie, de psychanalyse, de science, d’alchimie, de littérature et de poésie, l’œuvre de ce génie visionnaire, intellectuel et humaniste, a fait naître des mondes dont la beauté énigmatique n’a rien perdu de son pouvoir de fascination. Mondes magiques, mondes libérés, du 4 mai au 8 octobre 2023, Hôtel de Caumont. |
Darren Almond, Fullmoon@Sarranier, 2022, tirage photo, Île de Porquerolles. Co-production Fondation Carmignac et l’artiste |
Île intérieure à Porquerolles |
La capacité des artistes à bâtir des mondes s’expose au large à la Fondation Carmignac, faisant écho à la situation insulaire de l’institution, comme une mise à distance du réel destinée à mieux explorer la notion même d’intériorité. Dans les très beaux espaces de la Villa Carmignac, une impressionnante sélection d’œuvres, issues de grandes collections dont celle d’Edouard Carmignac, maître des lieux, fait de cette exposition conçue par l’historien de l’art et commissaire Jean-Marie Gallais un fascinant chemin aux sentiers qui bifurquent vers autant d’archipels de l’intime. Dans les jardins méditerranéens du domaine, conduits par le paysagiste Louis Benech, un parcours de sculpture prolonge cette immersion artistique, à parcourir en pleine nature et à méditer au gré des chiliennes mutantes conçues par l’artiste Benoît Maire sur une commande de la Fondation Carmignac. L’Île intérieure, du 29 avril au 5 novembre 2023, Villa Carmignac, Île de Porquerolles. |
Et pour finir, notre bonus de la semaine, exploration émue d’un dernier musée que nous n’avions encore jamais visité ensemble. Enjoy ! |
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