Édition du 23 septembre 2021
23.09.21, N°81
L’été s’achève mais pas l’envie de festivals qui, de Marseille à Arles, nous donnent des élans pour vivre, réfléchir ou faire la fête, ensemble, au festival Utopia à la Friche La Belle de Mai, ou au festival Allez Savoir, au Centre de la Vieille Charité. Histoire aussi de rappeler que l’automne dans le sud est loin d’être saison morte (n’en déplaise à Charles, à qui – sans rancune – nous dédions notre bonus de la semaine).
Maestro Mazzia : Une nouvelle fois, le talent d’Alexandre Mazzia est salué. Après sa troisième étoile au guide rouge, il est, depuis lundi, le « Chef de l’Année 2021 », élu par ses pairs, à l’occasion de la 35e édition des « Trophées Le Chef ». Marseille au top et chapeau maestro.
Week-end Lumières : Les Intégrales des Carrières de Lumières, une expérience née cet été aux Baux-de-Provence, se poursuivent. Au programme, expos numériques immersives (Klimt, le Japon, Dalí), à savourer en soirée, après un bon dîner au Café des Carrières.
Raid soli(t)daire : Impacté sur son parcours par les incendies de l’été, le triathlon Natureman Var Explorer organisé les 24 et 25 septembre entre le Golfe de Saint-Tropez et les Gorges du Verdon, lance dans la même foulée une collecte de fonds pour la reforestation du massif des Maures. On y court.
Julia Maggio voit double
Julia Maggio, jeune créatrice opticienne marseillaise et passionnée de mode lance sa première collection d’optiques et solaires, proche du sans faute. Une fabrication dans les règles de l’art et des formes séduisantes qu’elle double d’une idée vintage à adopter en un clin d’œil : les face-à-main. Pratiques et chic, elles font un joli sautoir de cou en fil de soie perlé, à porter comme un bijou. Une jolie collection inaugurale à trouver sur son e-shop, ou à Marseille et ses environs.
Domaine Força Réal : ils ont rebâti l’hacienda
Du majestueux château aragonais du XIIIe ne subsiste plus que le patronyme royal et le panorama à perte de vue sur les vallées de l’Agly et du Têt, jusqu’à Port-Vendres et Leucate. Une famille pourtant s’emploie à faire renaître une terre chargée d’histoire, de vignes généreuses et d’oliviers abondants.
Filet de Saint-Pierre cuit en vapeur de citron vert, par Adrien Brunet, Chef de l’hôtel Crillon Le Brave
Merveilleuse cachette vauclusienne, l’hôtel Crillon Le Brave accueille son nouveau chef, Adrien Brunet. Preuve qu’on peut être berrichon et faire chanter la Provence, il excelle dans l’art du terroir et de la cuisine vraie. Témoin, ce filet de Saint-Pierre cuit en vapeur de citron vert, accompagné de sa barigoule d’artichauts bouquets et de moules de Carteau. Crions, c’est bon !
Le Sud, aussi bien en photo qu’à table
Le Festival International de la Photographie Culinaire prend cette année ses quartiers à Marseille, pour mettre en lumière l’art culinaire du Sud avec, pour parrain, Gérald Passedat, Chef de file de la nouvelle gastronomie marseillaise, pour partenaire, Pernod Ricard, sans doute le meilleur ambassadeur de la culture marseillaise. À l’Esplanade de la Major, s’exposent les clichés d’artistes du monde entier, à dévorer des yeux, jusqu’au 10 octobre.
Crédit photo: © CHUNG Chang Ki, La vie en rose.
Arles #1 : l’été fini, les indiens reviennent
À Arles, le festival été indien(s) mêle dans une joyeuse ambiance tous les talents qui incarnent la Méditerranée. 350 artisans, commerçants, créateurs et artistes déambulent dans la ville et font l’événement dans des lieux décalés, parfois secrets, qui nous rappellent la double inscription d’Arles sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Au programme ce samedi, barbecue géant, concert funk et tournoi de pétanque au boulodrome Daillan à Trinquetaille, karaoké Diapoké à la galerie Space MLB, vernissage de Thomas Mailaender sur invitation de François Champsaur à la Chapelle de la Madeleine. Et à minuit, La Kabine, révèle le travail des jeunes diplômés de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles.
Arles #2 : Yoko Ono libre comme L’Aire
L’événement est décidément dans L’AIRE, le nouveau micro-lieu d’art de Cyril Putman à Arles qui présente Under the Same Sky sous le commissariat de Thierry Raspail, une exposition de Yoko Ono herself ! Installations, performances, vidéos, instructions, 44 œuvres retracent son travail de 1962 à 2015 et les thèmes majeurs de son œuvre. À voir, éprouver et partager jusqu’au 31 décembre.
Et maintenant, pour quelque chose de complètement différent, notre bonus musical de la semaine, qui nous renvoie à nos premiers émois poétiques et au spleen de nos années collège. Enjoy.