Édition du 04 juin 2021
04.06.21, N°69
Si les mois passés nous ont laissé·e·s à bout de souffle, profitons du bon air qui s’est levé sur ces jours ensoleillés et qui nous conduit tout droit vers un été apaisé. Avec, au passage, notre sélection cosmétique légère et nature, de spiritueux à s’offrir comme un parfum, de mode colorée portée par un irrésistible vent d’Afrique et autres lieux de culture pour s’élever un peu plus haut. Et si le vent vous est favorable, en l’occurrence le libeccio, décrochez deux vols A/R pour la Corse avec notre concours gratuit ASL Airlines.
La Corse s’occupe de vous
Si vous rêvez de Corse, tentez vite notre jeu-concours et croisez les doigts.
Sinon 1. Di Nina Testez la jolie gamme de produits Di Nina. La marque basée à Porto-Vecchio, spécialiste de la Slow Cosmétique et des compo naturelles, formule trois produits indispensables pour cet été. Soin Divin pour nourrir et régénérer et Divina, crème visage aux vertus anti-âge, toutes deux à base de la précieuse immortelle de Corse. Infusion de Lumière, quant à elle, huile sèche enrichie en huiles de jojoba, abricot et pépin de raisin, répare la peau et les cheveux. Sans oublier 2, Casanera Autre pépite de l’Île de Beauté, qui mérite décidément son nom. Deux nouveaux soins solides sont à cueillir chez Casanera, pour redonner vitalité à vos cheveux en protégeant le cuir chevelu, nourrissants, à base de beurre de karité, nettoyants et purifiants par le pouvoir des huiles végétales. Ricin, patchouli et coco pour Alba, pépins de courge, romarin et cèdre pour Serra. Ingrédients naturels, 100% biodégradables et non polluants pour l’eau ou la terre, de quoi chanter des polyphonies sous la douche.
Chaude et légère comme l’harmattan (mais plus sympa)
Mode éthique autant qu’ethnique, Kalyca est un savant mélange de styles et de savoir-faire créé par Lynda Cazilhac, née à Abidjan. Une collection unique par an, une production limitée sans surstock, une fabrication artisanale et respectueuse de l’environnement et une main d’œuvre respectée et valorisée, la marque est un modèle de slow fashion. Chaque étoffe est tissée et teinte par des artisans d’Afrique de l’Ouest selon des méthodes ancestrales, à partir de matières naturelles. Bref, on a envie de lui dire Ayo, « merci » en langue bété, qui est aussi le nom de sa nouvelle collection, heureux métissage culturel où le caftan s’inspire du boubou africain ou et rayonnant de motifs tie and dye, technique de teinture ouest-africaine. Quant à l’harmattan, vous le savez, c’est le vent qui souffle sur le continent africain et qu’on souhaite favorable à Lynda.
Brume de pomme
Cet été, pas de pépin, pour atténuer la chaleur estivale, laissez les brumisateurs, encombrants pour le sac et agressifs pour la planète. La Fare 1789 dévoile sa nouvelle Eau de Pomme, pour rafraîchir le teint avec une brise légère et fruitée. Dans ce petit flacon, c’est un grand bol d’air frais à vaporiser à tout moment de la journée, pour hydrater, dynamiser et redonner tout son éclat à la peau. Sachez pour finir que sa composition 100% naturelle et certifiée bio provient des fruits du verger de Christine, productrice de La Ferme des Coteaux de Valveranne à Manosque. C’est sûr, l’été sera frais et pas tarte.
Ce gin flotte comme un parfum (même si on en boit très peu)
On aime la distillerie Comte de Grasse pour son savoir-faire singulier et son attachement à la région qu’elle valorise dans chacune de ses créations, et en particulier pour son idée pleine d’esprit, le fameux Gin 44°N inspiré des grands parfumeurs jusque dans sa méthode de distillation. Et comme toute gamme de parfums qui se respecte, voici sa nouvelle collection de cocktails prêts à boire My Cocktails parfaitement dosés pour l’été. D’authentiques saveurs du Sud et une base de gin imaginée et assemblée à quatre mains par Marie-Anne Contamin, maître-distillateur (oui, on n’a pas encore trouvé le féminin) et un barman élu Meilleur Ouvrier de France. Pour la fête des pères, ou simplement pour célébrer le retour de la vie sauvage, la marque offre une belle timbale qu’il ne tient qu’à vous de décrocher.
Vous passez à la villa ce week-end ? #1
En ce mois de renaissance, redécouvrons la Villa Benkemoun. Son architecture remarquable, aux courbes fluides et perspectives audacieuses d’une éternelle modernité, s’accorde à merveille à celles des créations sculpturales actuellement entre ses murs. Elles sont l’œuvre de Pierre Casenove dont l’exposition Coïncidences, symbolise la rencontre fortuite entre Brigitte Benkemoun, propriétaire des lieux, et le céramiste, designer et peintre de renommée mondiale. Puisant dans l’imaginaire hippie et la tradition japonaise (et pourquoi pas ?), l’artiste réalise de grands vases, lampes, totems et objets de table, à admirer à la Villa jusqu’au 8 juin et à retrouver chez Moustique, concept-store arlésien dédié à l’art de vivre.
Crédit photo: © Serge Benkemoun
Vous passez à la villa ce week-end ? #2
En 1929, Eileen Gray et son compagnon l’architecte Jean Badovici achèvent la construction de leur villa E-1027. Une maison qui, au-delà de leurs initiales, reflète leur vision de l’art de vivre méditerranéen. Petit « paquebot », bijou d’architecture moderne, villégiature balnéaire, on lui connaît différents visages, mais un seul esprit, « libre et indépendant » où chaque chose a sa place. C’est dans cette optique que les architectes Claudia Devaux, Renaud Barrès, Burkhardt Rukschcio et Philippe Deliau ont œuvré pour restaurer la Villa et son mobilier, en restant au plus près de l’accomplissement de sa créatrice. Le Cap Moderne fait peau neuve et n’attend maintenant que ses visiteurs, conviés à nouveau courant juin. Envie de nouveauté, cap sur la modernité !
Crédit photo: © Manuel Bougot
L’art prend l’Aire au cœur d’Arles
Avec Jonathan Pierredon à sa tête et Cyrille Putman à la direction artistique, compagnons d’esprit et de parcours, L’AIRE s’avère d’emblée un micro-centre d’art très prometteur. Tantôt Aire de jeux et d’inspiration pour les familles et les enfants scolarisés, soudain Aire privée accueillant des performances, conférences et projections, ou encore Aire d’échange et de convivialité, autour d’un verre ou d’un bon repas aux saveurs bios et locales dans le patio, il promet de prendre une place bien plus large sur la scène artistique que ses quelques mètres carrés arlésiens le laisseraient penser. Démarrage dès le 19 juin avec l’exposition de Raymond Hains, artiste historique et personnalité hors norme. On en pouvait pas rêver plus belle figure tuté(laire).
Et pour finir avec notre thématique aérienne, notre bonus musical de la semaine, léger et délicieusement vintage, quelque part entre architecture, art contemporain et french touch. Enjoy.