
Édition du 24 février 2023
24.02.23, n°144
La semaine passée, nous célébrions le citron. Cette semaine, rendons hommage à Menton, joyau Riviera loin d’être cette cité que l’on croit souvent assoupie dans la nostalgie d’un éclat passé. Véritable bijou au charme préservé, qui aurait pu servir de décor à Fellini ou Scola, la ville est un décor hors du temps dont les ruelles pleines d’atmosphère nous transportent jusqu’aux dédales des Cinque Terre. Les façades colorées de sa vieille ville, ses promenades en bord de mer et ses jardins extraordinaires ont fait sa réputation et laissent flotter sur Menton un climat presque irréel. Celui d’un moment suspendu à la façon d’une carte postale vivante, que l’on peut admirer mais aussi ressentir de tous ses sens. Finalement, celle que l’on dénomme la « perle de la France » pourrait bien être aujourd’hui la plus fidèle incarnation du mythe de la Côte d’Azur, né de l’infinie contemplation et d’un profond sentiment d’exotisme qui n’a depuis jamais cessé d’exister.

Lundi 27 février, rencontre avec (La)Horde à Marseille: Lundi, présentation au théâtre des Bernardines du livre Danser l’image. Le Ballet national de Marseille direction (LA)HORDE à Marseille. Entrée libre dès 19h pour découvrir cet ouvrage, qui retrace 50 ans du Ballet national de Marseille de sa création en 1972 à aujourd’hui en présence du collectif (LA)HORDE, qui le dirige depuis 2019. Plus d’infos par là.
Samedi 4 mars, 19 h, Duo Arcoluz en concert acoustique au Dojo, Nice : C’est au beau milieu du white cube du Dojo, au centre de l’exposition de Sandra Lecoq Droit dans le mur, la harde, que le Duo Arcoluz pose ses valises pour un tout premier concert, samedi 4 mars à 19 h. Ce duo intimiste, composé de Sibylle Cornaton au violon et de Matias Bensmana à la contrebasse s’amuse à mélanger musique classique et tango. Au programme, Chostakovitch, Romberg, Piazzola et Bach. Entrée 5 euros. Un moment inédit à ne pas manquer. Plus d’info ici.
We’re needed : la plateforme vintage OMAJ ouvre son capital: Le site de vente en ligne de vêtements de seconde main créé fin 2021 ouvre à présent son capital à des investisseurs, vous et moi, faisant partie de sa communauté. Pour soutenir un projet vertueux, qui a pour objectif de faire baisser l’impact carbone de l’industrie de la mode en favorisant un schéma plus circulaire, renseignez-vous vite par ici.


De l’or vert coule au détour de la rue Bréa.
La boutique angulaire de l’huilerie Saint-Michel se déniche dans la rue excentrée de Bréa, entre des bâtiments pastel et des escaliers escarpés. Peint à même le mur, on peut lire le nom de la boutique ainsi que celui de son fondateur, Mr Delbecco. Un décor qui donne le ton et nous rappelle d’emblée que Menton est un trésor bien caché (ce n’est pas pour rien que la vieille ville médiévale a été fondée par des pirates). Depuis 1896, l’Huilerie Saint-Michel ravit les sens et inspire les chefs foulant le sol de Menton. Au-delà des citrons et jardins qui font le prestige de la ville, quatre générations se sont ainsi succédées pour offrir le meilleur de l’huile d’olive. Un savoir-faire synonyme d’innovation comme en témoignent les huiles créées en complicité avec Mauro Colagreco, infusées au citron de Menton et gingembre, au géranium, à la laitue de mer, ou celle imaginée en collaboration avec Marcel Ravin, chef étoilé du Blue Bay à Monaco, au curcuma di Mandja (ou safran-pays aux Antilles). Parmi les classiques de la maison, l’huile d’olive vierge extra non-filtrée, dont la douceur dépourvue d’amertume révèle des arômes fruités ou floraux, et celle, filtrée, plus végétale, avec une amertume plus marquée. Les huiles parfumées sont obtenues par infusion de plantes fraîches, rigoureusement sélectionnées, dans l’huile d’olive vierge extra douce, sans aucun additif, ni conservateur. Le procédé que l’huilerie utilise est hérité des techniques d’enfleurage des parfumeurs de Grasse du XIXe siècle – une forme d’extraction utilisée en parfumerie qui repose sur le pouvoir d’absorption d’une huile essentielle par les corps gras – permettant d’extraire les plus subtiles saveurs des plantes tout en préservant la richesse gustative de l’huile d’olive. Si l’huilerie Saint-Michel est reconnue par le Collège Culinaire de France depuis 2019, dites-vous qu’elle est aussi placée sous une bonne étoile. L’actuel maître des lieux, Karim Djekar, est né en Algérie dans la ville de Zitouna (qui signifie olive comme vous le savez). Coïncidence ? Sûrement pas. Adresse : 5 rue Bréa
Crédit photo: © Huilerie Saint-Michel

La maison où rayonne le citron
À 300 mètres de l’huilerie Saint Michel vous attend La Maison Gannac (que vous connaissez déjà si vous avez lu notre sélection de la semaine dernière). Plus qu’une boutique, une invitation à s’immerger dans le verger de cette histoire de famille dont je demande le père et le fils. Le premier, Laurent, est tombé amoureux de Menton et ses terres au point de s’y installer en 1991. Le second, Adrien, a rejoint l’exploitation d’agrumes de son père après une enfance auréolée de jaune, celui du soleil et surtout celui du citron de Menton. Leur domaine compte aujourd’hui 300 arbres adultes, qui leur offrent 20 tonnes de fruits par an. Des fruits ensuite savamment préparés en recettes gourmandes qui subliment la production de ces agrumiculteurs. Des chips au citron de Menton au vinaigre qui relève subtilement un plat, le précieux agrume au goût sucré et la légère amertume connaît beaucoup de mariages gastronomiques heureux. Et si vous l’aimez nature, il est possible de le cueillir directement sur le site internet de la Maison Gannac.
Adresse : 10 rue Saint-Michel
Crédit photo: Maison Gannac © Julien Perrin

À Menton, le Piémont est déjà en ébullition.
De l’Italie à Menton, il n’y a qu’un pas, Flaubert a su le retranscrire. De la boutique Gannac à celle de Pasta Piemonte, repérable à sa façade lie de vin, il y a 400 m. C’est là que Luisa et son fils Riccardo ont élu domicile en 2013 pour défendre leur savoir-faire piémontais en tirant le meilleur du terroir azuréen. En plein cœur de Menton, la maison Pasta Piemonte fabrique artisanalement des pâtes fraîches bio, en vente sur place mais aussi en livraison dans toute la France. Des raviolis Roero à la noisette et tomme du Piémont AOP, d’autres à la truffe blanche d’Italie, des tagliatelles, mais aussi des gnocchis, ou la spécialité de la maison (comme vous le savez également si vous nous avez suivi·es la semaine dernière), les raviolis au Citron de Menton IGP. Confectionnée avec des zestes et du jus de citron de Menton, provenant d’agrumiculteurs locaux qui cultivent sans pesticide, ni traitement après récolte et agréés APCM, leur recette brevetée a remporté en 2015 le prix Slow Food du jury. Membre également du Collège Culinaire de France depuis 2018, l’entreprise a été primée la même année au Trophée d’Or du Label Éco-défis qui récompense les professionnels engagés pour le développement durable. En plus de ses produits ensoleillés, Luisa, réputée pour sa bonne humeur contagieuse, saura vous transmettre son sourire et son amour des bons produits. Pasta Piemonte est décidément une bonne pâte.
Adresse : 34 Rue Partouneaux
Crédit photo: © Pasta Piemonte

Fruits de la passion
Nichée dans une ruelle étroite, aux murs d’un jaune aussi doux que les fruits que l’on récolte à Menton, apparaît la boutique de la Maison Herbin. Depuis près d’un demi-siècle, les confituriers de la maison perpétuent les valeurs et secrets d’une fabrication à l’ancienne, en choisissant des produits rigoureusement sélectionnés auprès de producteurs le plus souvent locaux. Une exigence de savoir-faire et de goût qui lui a valu d’obtenir le label Entreprise du Patrimoine Vivant. Tous les fruits sont cuits dans des chaudrons en cuivre, procédé idéal pour préserver leur goût naturel. La maison Herbin est ainsi devenue un emblème de la ville de Menton et une visite guidée de la Maison est proposée pour découvrir l’intégralité du processus de fabrication de ses confitures. Occasion aussi d’explorer sa palette de saveurs unique, des goûts classiques comme la confiture citron de Menton et romarin, ou la Trois Agrumes mariant citron de Menton, orange douce et pamplemousse, jusqu’aux goûts plus surprenants comme la confiture au citron de Menton, citron vert et vodka ou encore clémentine et noix de coco. La Maison Herbin excelle aussi dans l’art des liqueurs, et des préparations salées comme un confit d’oignon ou des moutardes originales. Adresse : 2 Rue du Vieux Collège
Crédit photo: © Maison Herbin

Passeport pour l’agrume
Domaine de 3 hectares qui s’étage sur les collines de Menton, la Ferme des Citrons est la plus grande exploitation de citron de Menton IGP, avec 30 tonnes de citrons récoltées par an. Le domaine est choyé et entretenu par Fabrice Puech, descendant d’une famille d’agrumiculteurs, et sa femme Sonia. De leur amour inconditionnel pour le citron de Menton est né en 2008 Au Pays du Citron. Première enseigne spécialiste du citron de Menton, elle offre aujourd’hui presqu’une centaine de produits sur son site web comme dans ses jolies boutiques de Menton, Cannes et Lyon. Un peu de soleil en bouteille avec leur fameux Limoncello de Menton, un peu plus de douceur avec du miel d’acacia parfumé à l’huile essentielle de Bigarade de Menton, des pâtisseries, confitures, confiseries, vinaigres, sirops, infusions, digestifs… et même des produits bien-être comme des savons ou des sels de bain. Depuis juillet 2022, l’exploitation des Puech s’est ouverte au public (pour une déambulation magique parmi les arbres aux fameux fruits dorés et d’autres merveilles, le dépaysement se réserve en ligne, juste ici). Au terme d’une visite guidée des lieux, entre citronniers, avocatiers et ruches, vous vous régalerez d’un pique-nique de spécialités mentonnaises, avant de vous installer au solarium avec bar à disposition, pour terminer la journée en sirotant les spécialités de la maison. Adresse : 22 rue Saint-Michel
Crédit photo: © Au Pays du Citron

Brasse band
Après une balade au cœur des collines maralpines à la Ferme des Citrons, reprenez votre véhicule (si vous n’avez pas abusé du limoncello), et en à peine dix minutes, vous rejoindrez une autre entreprise mentonnaise iconique, pour qui la passion est aussi un maître mot, La Mentounasc. À Menton, il semble que les esprits soient en effervescence. Comme ceux d’Anthony, Rémi et Alexis, trois copains bien décidés à apporter, comme ils le disent eux-mêmes, leur « bière à l’édifice ». Ainsi est née leur brasserie artisanale qui s’inscrit dans la pure tradition et profite des conditions climatiques très clémentes de Menton pour produire de quoi étancher la soif toute l’année. En utilisant les agrumes réputés de la ville, dont le citron de Menton, les bières de la Mentounasc gagnent en richesse de goût. Des bières sans artifice, non-filtrées et non-pasteurisées, tout simplement brassées avec le cœur. Alors plutôt blonde avec La Biounda au citron de Menton IGP, médaille d’argent au concours international de Lyon l’année dernière, ou blanche avec La Néroli à la fleur d’oranger, détentrice de la même médaille, ou encore box composée pour découvrir la variété des créations maison, vous trouverez forcément de quoi vous faire plaisir tout en soutenant une brasserie locale qui témoigne, à son tour, de la créativité du terroir mentonnais. Adresse : 13 bis Route de Sospel
Crédit photo: © La Mentounasc

La galaxie Colagreco. Quand la lune mène aux étoiles.
Comment parler de Menton sans saluer Mauro Colagreco ? La trace que le chef argentin a laissée sur la ville fait désormais partie d’une histoire commune inaltérable. Et comme toutes les belles histoires, elle est encore loin d’être terminée. Chef du Mirazur, il a développé son adresse triplement étoilée en symbiose avec la nature qui l’entoure, jusqu’à en faire un jardin merveilleux où expérimenter et grandir, s’inspirant comme un artiste de son environnement et laissant aux cycles de la lune le soin de faire le reste.
Mauro Colagreco est aussi, racines italo-sudaméricaines obligent, à la tête de Casa Fuego, grill argentin de haut vol aux tablées conviviales, et de Pecora Negra, pizzeria familiale baignée du soleil de Méditerranée, attachée à l’utilisation de produits frais, en circuits courts, pour offrir le meilleur, simplement et généreusement. Cette simplicité essentielle, on la retrouve dans sa boulangerie Mitron Bakery, qui redonne ses lettres de noblesse au pain universel et quotidien. Chaque projet de Mauro Colagreco, depuis peu nommé ambassadeur de l’Unesco pour la biodiversité, est pensé en harmonie avec la Terre. Fervent défenseur de la vie sous toutes ses formes, le chef s’engage pour que la nature puisse retrouver sa juste place, dans nos assiettes et dans nos cœurs, durablement.
L’univers Colagreco s’étend ainsi à bien d’autres horizons. Laura Colagreco, sœur et collaboratrice du chef est l’âme de Kruda, une collection de kombuchas et boissons fermentées, qui puisent leurs bienfaisantes saveurs dans les jardins du Mirazur. Des plaisirs à découvrir au naturel ou à la faveur d’accords mets-boissons proposés au Mirazur, ou en cocktails surprenants chez Ceto, le restaurant du Maybourne Riviera.
Adresses : Mirazur, 30, av. Aristide Briand / Casa Fuego, 80 bis, bd de Garavan / Pecora Negra, quai Gordon Bennet / Mitron Bakery, 8, rue Pieta, halles municipales Menton et marché de la Condamine, Monaco
Crédit photo: © Jovani Demetrie, Marion Butet Studio 01, Matteo Carassale

Cité du patrimoine vivant
Labellisée Ville d’Art et d’Histoire pour ses musées, son patrimoine et son agenda culturel, Menton s’emploie à porter haut la devise Artium civitas, comprenez la Cité des Arts, qui figure au fronton de l’Hôtel de Ville.
La Fête du Citron, jusqu’à dimanche. Véritable légende, elle est fêtée cette année pour la 89e fois. Sur le thème rock et opéra, vous pourrez célébrer le fruit doré en musique et dans une liesse populaire le temps d’un week-end. Pour réserver, c’est par là.
Du 29 juillet au 13 août, la 73e édition du Festival de Musique de Menton. C’est le festival de musique le plus ancien d’Europe. Depuis plus de 70 ans, la ville accueille des musicien.ne.s du monde entier, comme autant de talents reconnus dans leur art. Et chaque été, reproduisant le miracle du Parvis Saint-Michel (selon les mots du créateur du festival), la musique s’élève dans le ciel étoilé au-delà du Campanin de Menton, le célèbre clocher de la basilique Saint-Michel. La programmation de la saison 2023 est déjà disponible juste ici.
Crédit photo: © Vanessa Martin @leblogcashpistache

Les mystères du monastère
Le Monastère de l’Annonciade est de nature plutôt discrète. Pourtant, une fois là-haut, c’est une vue imprenable sur la mer et l’arrière pays qui s’offre à vous. Il vous faudra gravir 464 marches en empruntant le chemin du Rosaire avant d’arriver à cet édifice chargé d’histoire, perché à 223 mètres et qui sert aujourd’hui encore de lieu de recueillement. Vers 1660, alors atteinte de la lèpre, Isabelle de Monaco, sœur du Prince Louis 1er, fût miraculeusement guérie en invoquant l’Annonciade de Menton. En remerciement, la princesse fit édifier, sur le chemin qui mène au monastère, quinze oratoires dédiés aux Mystères du Rosaire. On allait le visiter pour prier la Vierge Marie mais aussi pour y accrocher des ex-voto. Dernier vestige de l’antique cité de Podium Pinum, ce monastère est le plus ancien sanctuaire de la région de Menton. Plus d’informations à retrouver sur le site Menton Riviera Merveilles.

Discrets jardins d’Eden
Depuis le XVIIIe siècle, Menton fait figure de jardin sans frontière. Les écrins de verdure parsemés sur ses terres en font un domaine végétal hors du commun. Partez à la découverte du jardin de la Serre de la Madone, sur les hauteurs de la ville, classé Monument Historique et Jardin Remarquable, avec ses espèces végétales du monde entier. Evadez-vous au jardin Maria Serena, en bord de mer, où la verticalité de la végétation vous fera lever les yeux au ciel (pour les bonnes raisons), ou visitez le jardin Fontana Rosa, créé par Vicente Blasco Ibáñez, l’écrivain espagnol, qui fit des lieux un recueil d’opulence, de couleurs et d’excentricité. Ou encore le jardin Val Rahmeh, qui accueille une collection de plantes méditerranéennes et de pays tropicaux ou subtropicaux, et offre à ses visiteurs calme et fraîcheur, ou celui du Palais de Carnolès, ancienne résidence bucolique des Princes de Monaco, dont les centaines de variétés d’agrumes exhalent autant de parfums.
Crédit photo: © A Iatzoura, Michel Eisenlohr, Pango Visual

Les jumeaux Cocteau
Témoignant de son amour pour le Sud de la France, Jean Cocteau disait que « la Côte d’Azur est la serre où poussent les racines. Paris est la boutique où on vend les fleurs ». Alors qu’il résidait à Saint-Jean-Cap-Ferrat, à la villa Santo Sospir, il s’éprit de la ville de Menton, dont il fit l’une de ses toiles. Illustre artiste, poète et homme de lettres, il lui légua bien des œuvres, dont les fresques que l’on peut admirer dans la salle des mariages de l’Hôtel de Ville ou encore le Bastion, premier musée consacré à Jean Cocteau, ouvert en 1966. À l’origine, ce n’était qu’un fortin laissé à l’abandon, dans lequel l’artiste avait décidé de ramener de la beauté. Il refusait qu’on le qualifie de musée, car il ne voulait pas que ses oeuvres prennent « un air d’habitude », et sa volonté continue d’être respectée, l’accrochage des pièces exposées étant sans cesse renouvelé.
Le musée Jean Cocteau, le Bastion est ouvert tous les jours de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h, sauf les mardis et le 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre. Tarif plein : 5 €
Crédit photo: © Alix Kahlman

Le Tiramibale, recette originale d’inspiration mentonnaise par Franck Ballestra, D’Aqui
Franck Ballestra a fondé D’Aqui en 2015, pour promouvoir la gastronomie vernaculaire de Menton, dont il est originaire. Plusieurs desserts signatures font le plaisir de ses clients niçois, friands de plaisirs maralpins, comme le Barbajuan au citron de Menton, ou le Tiramibale, un tiramisu lui aussi au citron de Menton. Pour un peu de fraîcheur, et toujours plus de plaisir, en voici la recette en exclu pour Sudnly.
Ingrédients pour quatre personnes :
– 6 œufs
– 500 g de mascarpone
– 250 g de crème citron ou confiture au citron de Menton
– 120 g de sucre
– Biscuits savoyards
– Chocolat noir en poudre
– Liqueur ou limoncello au citron de Menton
Préparation :
Séparer les blancs des jaunes
Blanchir les jaunes avec le sucre en les battant au fouet à la main
Ajouter le mascarpone et bien mélanger le tout
Monter les blancs en neige
Ajouter la préparation aux blancs battus en travaillant le tout très délicatement afin de ne pas casser les œufs en neige. Réserver.
Diluer la liqueur avec de l’eau à environ 50% (selon votre goût)
Immerger rapidement les biscuits sans trop les imbiber
Garnir votre plat par couches successives de biscuits et de préparation
Saupoudrer le tout de chocolat
Enjoy!
Crédit photo: ©Julien Perrin