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Maison Mönik. Bijoux de mémoire

Chez Maison Mönik, chaque bijou est un souvenir à fleur de peau. Coquillages, perles et métaux patinés y deviennent talismans, porteurs d’histoires intimes. Un art de lenteur et sensibilité, né entre Gorée et Biarritz de l’instinct d’Aurélia Maës.

La matière dont sont faits les bijoux que crée Maison Mönik est peut-être la plus précieuse de toutes. Ni or, ni argent, simplement mémorielle. Du souvenir ému d’un coquillage posé à même la peau, la résurgence d’une croyance ancienne, la redécouverte d’une matière pauvre, que le geste ennoblit. Le déclic d’Aurélia Maës ? Une visite sur l’île de Gorée, au large de Dakar. Elle y apprend l’art de lire l’avenir dans les cauries, ces petits coquillages blancs que les femmes disposaient dans le creux des mains pour interroger leur destin. Le symbolisme puissant, le récit divinatoire niché dans chaque courbe marquent la créatrice et lui inspirent l’idée d’un bijou talisman qui ne serait pas seulement ornemental mais porteur d’histoires intimes à vivre.

Depuis 2015, dans son atelier à Biarritz, elle façonne à la main des pièces à partir de matières choisies pour leur résonance : laiton sculpté, argent vieilli, perles en vinyle recyclé venues du Ghana, coquillages anciens. Sans hiérarchie de valeur. Une approche qui rappelle les parures africaines, où chaque élément raconte une histoire, signe une appartenance, un souvenir, une protection. Maison Mönik revendique une fabrication lente, chaque pièce étant produite sur commande dans l’atelier attenant à la boutique de Biarritz, au 6 rue du Helder. L’espace, à mi-chemin entre galerie et atelier de curiosités, présente aussi des vêtements imaginés par Aurélia, des peintures sur miroir ou encore des colliers olfactifs pour la maison.

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