Loïs Dionisio façonne des vêtements comme on compose une partition, en silence, rigueur et maîtrise. Formé en Italie, installé à Lyon, il revisite le tailoring français avec une sobriété inspirée du workwear, loin des cycles effrénés de la mode.
Il y a chez Loïs Dionisio quelque chose du moine et du mathématicien : la rigueur méditative de l’un, la précision méthodique de l’autre. Le calme dans le geste, la concentration dans la coupe, la parcimonie dans le mot comme dans le vêtement. Formé en Italie chez Geoffrey B. Small – couturier indépendant reconnu pour son exigence artisanale – dans un atelier où chaque centimètre d’étoffe compte et où la main prime sur la machine, il rentre en France poser ses outils à Lyon. Non pas pour faire de la mode au sens où on l’entend habituellement — cycles saisonniers, drops frénétiques, storytelling programmé — mais pour renouer avec un rythme humain. Celui qui permet d’écouter un tissu ou de faire et de refaire une boutonnière au cordonnet de soie.
Son vestiaire revisite l’histoire du vêtement traditionnel français pour en extraire des formes et usages qu’il adapte à une vision contemporaine. Marqué par l’héritage du tailoring, son style conjugue rigueur des coupes et sobriété des lignes à l’esprit utilitaire du vêtement de travail. Une allure classique, mâtinée de références au workwear fonctionnel et au parfum néo vintage, avec des vestes croisées, pantalons à pinces, gilets structurés ou sur-chemises, pensés pour hommes et femmes. Les créations de Loïs Dionisio sont disponibles dans quelques points de vente en France et au Japon.
