Avec ses bijoux bruts, vivants, marqués par l’empreinte de l’artisan, Jeannette cultive l’imperfection comme une signature.
À rebours des bijoux trop polis pour être honnêtes, ceux de Jeannette arborent d’emblée un profil atypique, presque cabossé, assumant leur imperfection comme une éthique sincère et vivante. Car les reliefs qui affleurent le métal disent l’empreinte de la main, la vibration de l’humain et le geste de l’artisan. Suivant le dessein conscient de la créatrice Caroline Aurousseau dans son atelier toulousain, la matière, chauffée, martelée, limée, se transforme et sublime ses belles irrégularités pour qu’une bague naisse. Dans une fonderie au centre de la France, d’autres pièces jaillissent du moule avec la même vitalité. Dans un atelier de galvanoplastie, un artisan de tradition française, fidèle de la maison, applique les dorures 24 carats à l’ancienne.
Respectueuses du passé et d’une sensibilité que l’on peut toucher du doigt, les créations de Jeannette irradient pourtant de modernité avec une force qui doit plus à l’intelligence manuelle qu’à celle, artificielle, des algorithmes et de la standardisation. 22, rue Sainte-Ursule à Toulouse, et sur jeannettebijoux.com.
