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Sauvages

Si vous cherchez la vérité, elle est perchée sur les hauteurs du Lac Majeur, pas si loin de chez vous
Société

Si vous cherchez la vérité, elle est perchée sur les hauteurs du Lac Majeur, pas si loin de chez vous

écrit par Luc Clément
Sur une colline du côté d’Ascona, en Suisse italophone, on pourfend le capitalisme, on se nourrit de fruits et légumes de saison, on privilégie les médecines douces, on pratique le yoga, la danse, la musique, on porte (quand on s’habille) des vêtements en lin et coton organique, on prône l’émancipation des femmes et le matriarcat, le mariage de conscience, les pédagogies alternatives et le partage, en harmonie avec la nature. On y court ? Compliqué : nous sommes en 1900 et, bien qu’elle ait inspiré le mouvement hippie, l’utopie du Monte Verità a depuis fait long feu. Sa mémoire pourtant n’a jamais été aussi vivace. Serait-il temps de la faire revivre ?

On rejoint une belle colline boisée avec vue sur le Lac Majeur au terme d’une petite route tranquille qui conduit à un hôtel moderniste, quelques bâtisses et équipements extérieurs, dont certains d’apparence bien étrange, disséminés en pleine nature. Un lieu paisible à l’atmosphère encore très pure d’où se dégagent tout à la fois une poésie pastorale et la sensation d’une énergie vitale. Celle-là même à laquelle vinrent puiser les fondateurs de la communauté du Monte Verità.

Aux origines d’un mythe

La seconde moitié du XIXᵉ siècle voit l’Europe en proie à une crise existentielle, face au développement vertigineux de l’industrie et des échanges commerciaux. Rien d’étonnant à ce que l’on situe souvent à cette période les origines de l’anthropocène, ou plus précisément, du capitalocène.

En France, Charles Fourier, philosophe, économiste et humaniste, dénonce la société de son temps et milite pour un nouveau projet social, visant une revalorisation de la notion de travail, un nouveau rapport à la nature et singulièrement la nature humaine, par l’épanouissement de l’individu et l’exaltation de ses passions.

En Allemagne, où le nouvel empire industrialise la nation à marche forcée, apparaissent des mouvements de protestation face à l’extrême dureté de ce processus et la prééminence de la finance. Parmi eux, le Wandervogel (littéralement oiseau migrateur), incarné par un groupe d’étudiants idéalistes et romantiques, cherche à s’affranchir d’un monde désincarné comme du carcan d’une société d’adultes jugée trop rigide, recherchant liberté et jouissance de l’instant présent dans une forme d’errance. Autre mouvement aux effets durables, le lebensreform (réforme de la vie), émerge en Allemagne et en Suisse à la fin du XIXᵉ. Critique de l’urbanisation, de l’industrialisation, retour à la nature, il fut si influent qu’on l’envisage comme l’une des références essentielles du mouvement hippie aux États-Unis. Théâtre d’intenses reconfigurations politiques et économiques, cette période voit également émerger les premiers théoriciens de l’anarchisme, dont Proudhon en France ou Bakounine en Russie, qui réfutent la verticalité d’un pouvoir central et défendent un modèle d’organisation fondé sur la liberté individuelle. Ces luttes se font au péril de la vie des intéressés et c’est un Bakounine épuisé qui vient se mettre au vert sur les hauteurs d’Ascona, déjà réputées pour leur environnement unique. Il y attire de nombreuses figures de l’anarchisme et rédigera là son principal ouvrage, Étatisme et anarchie, quelques mois à peine après un autre géant de l’époque, Friedrich Nietzche, qui met à profit son séjour à Ascona pour parachever l’écriture de La naissance de la tragédie.

De villégiature bucolique entre Suisse, Italie et France, en ces années 1870, la colline tessinoise devient destination de choix pour idéalistes en exil, proto-clochards célestes et drôles d’oiseaux venus de l’Europe entière. Il faudra pourtant attendre une trentaine d’années avant qu’elle ne connaisse le développement qui nous intéresse.

Le mont de la vérité

Fils d’un riche industriel anversois, Henri Oedenkoven a 25 ans lorsqu’il décide de tourner radicalement le dos à un avenir fortuné pour aller changer le monde à Ascona, avec sa compagne Ida Hoffmann, pianiste, intellectuelle et féministe, qu’il rencontre lors d’un séjour dans un sanatorium austro-hongrois. Partageant leur attirance pour cette colline déjà magique à laquelle la légende prête une beauté, un climat, voire un magnétisme hors du commun, Karl Gräser, un ex-officier de l’armée impériale, qui a quitté l’uniforme allemand pour fonder le groupe pacifiste Ohne Zwang, (Sans contrainte) et son jeune frère, Gusto Gräser, un peintre illuminé dont la stature quasi-christique fascine et inspirera dit-on le roman Demian à Herman Hesse, les rejoignent. Complètent l’équipage Jenny, sœur d’Ida, Lotte Hattemer, une jeune anarchiste, elle aussi en rupture avec un père fortuné, et un certain Ferdinand Brune, dont on ne sait à peu près rien.

Pour une somme modique (on parle de 150 000 francs de l’époque), l’hétéroclite aréopage jette son dévolu sur un hectare et demi de collines à 332 mètres au-dessus du Lac Majeur. Le lieu s’avère idoine pour qu’infusent pêle-mêle les principes stimulants des Wandervogel et autres naturmensch, prosélytes de la lebensreform, les réminiscences romantiques de la naturphilosophie, exaltée par les poètes et philosophes allemands tels que Gœthe, Novalis, Schelling ou Hegel, pensées et lectures que complètent les œuvres de Rousseau ou le retour à la nature d’Adolf Just (future bible du mouvement hippie), Walden ou la vie dans les bois de Henry David Thoreau ou Feuilles d’herbes de Walt Whitman (écho prémonitoire à un certain cercle de poètes pas encore disparus).

Le groupe s’emploie à établir les principes d’un nouveau monde édénique, en prise directe avec la nature et fondé en premier lieu sur le rejet de toute forme de possession. Si la pratique agricole s’avère particulièrement ardue – les terres étant peu propices à la culture (ce qui précipitera quelques années plus tard la chute de l’expérience utopique) –, la pratique des arts et de la culture physique est florissante. Parmi elles, la danse symbolise l’accomplissement ultime de ce modèle de vie rêvé, véritable retour aux sources à même d’offrir la plus parfaite osmose du corps et de l’esprit, de l’être humain et de la nature. Derrière la figure de Gusto Gräser, artiste gourou dont l’intransigeance le conduit assez vite à s’isoler définitivement dans une grotte à peu de distance de là, une autre figure artistique émerge de cette communauté, qui la marquera de son empreinte singulière, Rudolph Laban. La Première Guerre Mondiale ayant éclaté, le danseur, chorégraphe et théoricien hongrois, formé aux Beaux-Arts de Paris, trouve refuge à Ascona. Entre temps, le Monte Verità a évolué en une destination – certes toujours utopique – pour cures de santé, consécutivement au départ pour le Brésil des pionniers Henri Oedenkoven et Ida Hoffmann et la – parfois tragique – débandade des membres fondateurs. Qu’importe, le tropisme artistique reste puissant et autour de Rudolph Laban vont se croiser les figures historiques de la danse que sont Isadora Duncan, Suzanne Perrottet ou Mary Wigman, mais aussi Sophie Täuber ou encore Émile Jaques-Dalcroze, créateur de la fameuse méthode rythmique, dont le chemin passe, lui aussi, par le Monte Verità. De cette émulation créatrice séminale naitront des principes qui poseront les bases de l’art chorégraphique moderne (revoir à ce titre la très belle exposition Danser sa vie que le Centre Pompidou a consacré au sujet) et qui fleuriront quelques décennies plus tard aux États-Unis, portés par l’avant-garde artistique.

La postérité d’une utopie

En 1927, si la magie du lieu reste intacte, son modèle économique et social est rattrapé par la réalité d’un monde qui, lentement, recycle ses idéaux les plus purs jusqu’à les voir, au cours des années 30, servir de terreau aux théories national-socialistes les plus pernicieuses. Conscient du potentiel du lieu, le Baron Eduard von der Heydt, banquier de Guillaume II et collectionneur d’art, en fait l’acquisition et commande à l’architecte Fahrenkamp, émule du Bauhaus, un hôtel de style moderniste que l’on peut découvrir encore aujourd’hui. Parmi les autres constructions étonnantes à avoir traversé le temps au Monte Verità, la maison communautaire de bardeaux, la Casa Anatta (maison de l’âme), une surprenante maison de thé japonaise au cœur de son jardin de thé et des agrès en forme de sculptures ésotériques, destinés à la pratique sportive. Pourtant, le leg de cette communauté utopique ne se limite pas aux quelques hectares arborés de la colline tessinoise. Si la tentative des fondateurs Henri Oedenkoven et Ida Hoffmann de recréer à Sao Paulo ce que l’on qualifierait aujourd’hui de spin off (et qui inspira peut-être à Sergio Mendes cette ineffable reprise de Lennon-McCartney), la suite des événements se situe en Amérique du Nord où quelque wandervogel transatlantique semble avoir colporté les idéaux naturalistes du Monte Verità avec un certain succès. Témoin, ce morceau interprété par Nat King Cole, nature boy, monument du répertoire populaire états-unien, repris par des artistes aussi divers et inattendus que Miles Davis, Art Pepper, Abbey Lincoln, James Brown, Sun Ra, Alex Chilton et même Leonard Nimoy, et dont le nature boy en question serait, d’après la légende, le patient zéro. Largement abreuvé de littérature néo-romantique, épousant l’utopie communautaire, militant pour l’amour, la paix et le retour à une vie plus naturelle, allant jusqu’à adopter le dress code des pionniers d’Ascona, vêtements amples, sandales et pied nus, le mouvement hippie popularisera – jusqu’à la caricature – les principe du Monte Verità, sans jamais toutefois que son souvenir n’apparaisse en pleine lumière.

Malgré les efforts du génial Harald Szeemann, à qui l’on doit quelques-unes des plus brillantes expositions d’art de la fin du XXᵉ siècle et qui veilla à ce qu’une exposition permanente soit consacrée au Monte Verità, à la Casa Anatta, baptisée les Mamelles de la Vérité, il faudra attendre les années 2000 pour que son héritage ne parvienne réellement à toucher le public le plus large. Outre l’exposition du Centre Pompidou précitée, le film Monte Verità tourné sur les lieux et présenté il y a quelques mois au festival de Locarno, distant de quelques kilomètres d’Ascona, ainsi qu’une exposition au Museo del Novecento à Florence visible jusqu’au 10 avril 2022, intitulée Back to nature constituent les deux symptômes les plus récents d’un retour, si ce n’est en grâce, du moins au cœur même de nos préoccupations post-pandémiques et consuméristes d’aujourd’hui.

Ce Back to nature (dont le groupe anglais Magazine fit l’un de ses titres les plus emblématiques dans les années 80) est une incitation plus urgente que jamais. Urgence qui réclame sans doute des décisions radicales, comme le retour, pourquoi pas, à un état sauvage, pas si éloigné des théories de Charles Fourier, contempteur de la civilisation et inspirateur évident de l’utopie Monte Verità. Éthique, solidaire, créatif, ce retour à l’état sauvage rétablit l’équilibre vital entre passion et raison, rêve et rationalité, amour de l’autre et de soi. Bref, que cette nouvelle année 2022 soit sauvage et légère. Puisse-t-elle poser les bases d’un nouveau mo(n)de de vie à reconstruire, pourquoi pas, en Méditerranée. Bonne année.

Pour faire une escapade sur le Monte Verità
ascona-locarno.com

​

Légendes :
Image principale : Frédéric Boissonnas, Les quatre danseuses (Dora Brooke, Jeanne de Salzmann, Suzanne Perrottet, Annie Beck), élèves d’émile Jaques-Dalcroze, Monte Verità (1909). Bibliothèque de Genève.
 
7 janvier 2022
Sauvages, ces marques et labels du sud montrent la voie
Société

Sauvages, ces marques et labels du sud montrent la voie

écrit par La rédaction
Pour débuter l’année, voici donc notre plus belle bande de sauvages. Ne vous méprenez pas, c’est pour nous le plus beau des compliments. Sauvage, comme l’âme du Sud ardente, créative, passionnée, voire engagée, au tempérament original et courageux qui sait s’aventurer, hors des chemins balisés. Loin des strass et des clichés, le sauvage est audacieux, authentique et sans détour, il ne se laisse pas influencer par les modes et les tendances. Il crée dans le respect de ceux qui l’entourent et de sa maison, dans le respect de la nature avec laquelle il vit au diapason. Pour redécouvrir les vertus de cette vie, venez vite rencontrer – et aimer – nos sauvages.

LA CUEILLEUSE SAUVAGE
1. Le sauvage sait vivre de cueillette

Sudnly-La Cueilleuse Sauvage

Entre mer et montagne, dans une oliveraie des Alpes-Maritimes italiennes, la Cueilleuse Sauvage connaît les plantes mieux que personne et entretient une intime relation avec la nature. De ses précieuses récoltes, elle cuisine, élabore des recettes, prépare des soins bien-être et médicinaux, baumes, huile de massage, savons… Pour transmettre son savoir accumulé depuis des années, elle anime des déambulations en ligne de 2h où elle apprend aux participants le langage des plantes à travers une pluralité d’approches : sensorielle, botanique, phytothérapeutique, poétique, symbolique… Elle donne également des cours de cuisine sauvage et de création de soins, et prépare une formation en ligne pour apprivoiser les plantes à travers les saisons.

​lacueilleusesauvage.com

LES ENFANTS SAUVAGES
2. Le sauvage sent très bon (si, si)

Sudnly-Les enfants sauvages

Lucie et William ont eu du nez en imaginant leur déodorant à bille sans déchet ni compromis, aux (non) couleurs de leur label contemporain un brin rebelle Les Enfants Sauvages. Il se remplit à l’infini à l’aide de recharges en verre, que la marque récupère et réutilise. Son parfum agréable, sa texture idéale qui laisse la peau douce et sèche rapidement, sans faire de trace sur les vêtements ni dans l’organisme, en font une routine efficace et vertueuse. Sa formule 100 % naturelle a beau avoir nécessité deux ans de recherche (le sauvage est aussi travailleur), elle ne sent pas la sueur.

lesenfantssauvages.bio

SAUVAGE
3. Le sauvage utilise des déchets pour payer

Sudnly-Sauvage-Sac-en-filet-de-peche (2)

Il a parcouru 120 km à la nage entre Marseille et Toulon pour collecter le plus de déchets. Il a coorganisé Le Grand Défi, première compétition de ramassage à Marseille, Emmanuel Laurin a une mission et pour l’accomplir, il a fondé l’association Sauvage Méditerranée en 2018, et la marque Sauvage qui dépollue la mer en embellissant le monde (ex, l’indispensable sac cabas en filet de pêche upcyclé). Avec lui, les déchets sont devenus monnaie : un sac plein vaut un bijou de la marque, produit bien sûr à partir des déchets ramassés. Circulaire, mon cher Watson.

​sauvage-med.fr

LES ÂMES SAUVAGES
4. Le sauvage a bien une âme

Sudnly-Huile-Fauvette-Ames Sauvages-Photos Benjamin Celier

Nichés au cœur du Parc national des Cévennes dans leur maison familiale, Noredine et Élodie, les artisans savonniers derrière Les Âmes Sauvages, puisent dans la richesse de la nature préservée qui les entoure, l’essentiel pour fabriquer des soins miraculeux. Adeptes de la saponification à froid, méthode ancestrale, naturelle, et respectueuse de l’environnement qui permet de conserver tous les bienfaits des plantes et ingrédients, chaque savon labellisé Cosmébio et Slow Cosmétique est un pavé de douceur pour le corps et le visage. Leurs huiles végétales aux nombreuses vertus, inspirées du monde sauvage, s’appliquent à même la peau. Ainsi La Fauvette, qui apaise rougeurs et irritations, tire sa formule à base de roses, framboises et fleur de carthame du mode de vie de ce petit passereau, qui se délecte du nectar sucré des fleurs. Et pour retrouver chez soi cet esprit sauvage, leurs bougies aux parfums de nature, à la cire de soja non-OGM, cire d’abeille et mèches de coton assurent la flamme.

lesamessauvages.fr

DOMAINE LE SAUVAGE
5. Le sauvage s’épanouit en Camargue

Sudnly-Domaine-Le-Sauvage

Pensé en 2016 comme un écosystème raisonné, le domaine Le Sauvage est un dépaysement total à s’offrir le temps d’un event, en parfaite harmonie avec la nature. Parsemé de bâtisses traditionnelles entièrement réhabilitées et de 2 000 hectares de nature préservée, le lieu accueille événements privés comme professionnels et organise de nombreuses activités inattendues, telles jeux du cirque, olympiades ou soirées à thèmes. Le domaine se parcourt à pied, à cheval, en VTT, en chariot tracté à travers la faune et la flore camarguaise, au plus près des élevages de taureaux et de chevaux, jusqu’à la plage, pour jouir d’une infinie balade aux embruns sauvages.

domainelesauvage.com

SAUVAGE, SALLE À MANGER
6. Le sauvage se tient bien à table

Sudnly-Sauvage, salle à manger

Un déjeuner Sauvage, voilà ce dont nous avons besoin pour oublier notre quotidien, un peu trop sage. Le chef Loïc Petri vole à notre rescousse. Fort de ses expériences dans les plus grands restaurants parisiens, notamment aux côtés des chefs étoilés Joël Robuchon et Jean-François Piège, il est rattrapé par son désir de retour aux sources. Dans son Sud natal, à Aix-en-Provence, il ouvre sa salle à manger bistronomique Sauvage, un restaurant intime, où il exprime librement sa vision de la cuisine de quartier contemporain. Pour commander, pas de carte mais un menu unique, changeant au gré des saisons et des récoltes des producteurs locaux.

Instagram : sauvage.aix
Facebook : Sauvage, salle à manger

DOMAINE LES ENFANTS SAUVAGES
7. Le sauvage apprécie le bon vin

Sudnly-Domaine Les Enfants Sauvages (2)

En vacances dans le Sud de la France, Carolin et Nikolaus Bantlin décident de ne plus le quitter. À la naissance de leur deuxième fils, ils parcourent le Midi à la recherche d’une maison authentique, qui reflète l’image qu’ils se font du Sud. Ils découvrent une bergerie en pleine garrigue, au creux d’une vallée de 7,5 hectares de vignes colorées de jaune et rouge. C’est le coup de foudre. Ils se passionnent pour la viticulture et font du respect de la terre leur priorité. Grâce à la biodynamie, le couple « trouve un équilibre entre ce que l’on prend et ce que l’on donne » à la nature. Piochage, sciage, traitement de chaque vigne avec des préparations maison à base d’ortie, de camomille et de prêle, ébourgeonnage, effeuillage au levant, enlèvement des grappillons, éclaircissage, vendanges manuelles… Carolin et Nikolaus ne mesurent pas leurs efforts pour permettre aux cultures de suivre leur cycle biologique naturel, car c’est pour eux la seule façon de produire du bon vin. Leur travail acharné porte ses fruits et le domaine compte aujourd’hui six cuvées, dont la qualité égale l’amour avec lequel elles sont créées.

les-enfants-sauvages.com

LES SAUVAGES
8. Le sauvage aime aussi les tisanes

Sudnly-Les Sauvages

Peut-on encore trouver des plantes sauvages sur la Côte d’Azur ? À cette question, Murielle Iris répond oui. De toute évidence destinée dès la naissance à vivre en symbiose avec la nature, elle devient herboriste et sorcière des temps modernes en tirant profit des fabuleux pouvoirs des plantes. Elle crée la marque Les Sauvages et fait de ses cueillettes de plantes locales aromatiques et médicinales entre Tinée et l’arrière pays grassois, des potions vertueuses : huiles essentielles, macérâts, hydrolats et tisanes aux diverses propriétés.

​lessauvages.co

LES SAUVAGE
9. Le sauvage a l’art de tout mettre à sac

Sudnly-Les sauvage-photo Loïc Thébaud

En 2007, épaulée par sa sœur aînée, Annick décide de créer sa propre marque d’accessoires de mode et de décoration, choisissant pour bannière (et ligne de conduite induite) son propre patronyme natal, Sauvage. En tissus vintage patiemment chinés, tapisseries et canvas, cuir et autres matériaux recyclés, nos deux Sauvage conçoivent, comme autant de pièces uniques ou de séries éphémères, des sacs, pochettes et coussins aux imprimés et motifs naturels, et des ouvrages féminins au parfum vernaculaire, tirés des arts et traditions populaires. Au passage, elles savent jouer avec légèreté du télescopage des époques et des styles, du contraste des matières. Chacune de leurs créations allie un plaisir d’usage bien d’aujourd’hui et un esprit artisanal riche d’une culture artistique éclectique, produisant, au fil de leur inspiration, des fragments de poésie à collectionner.

​lessauvage.net

DORIANE BIJOUX
10. La sauvage est diablement séduisante

Sudnly-DORIANE BIJOUX - nouvelle collection Rock Féline Sauvage, Quand l’artisanat fait des étincelles

La nouvelle collection Rock Féline Sauvage de Doriane Bijoux ajoute à son ADN un parfum sauvage qui lui va bien. Ses bracelets inédits en perle Miyuki arborent des reflets de nature et un effet imprimé pour le moins félin qui rehausse les pièces en argent 925. Noir, blanc ou gris pour une allure très wild, bleu-vert, violet ou marron pour un look jungle, cette ligne léopard réveille notre nature profonde et signe le triomphe d’une nouvelle féminité. De quoi rugir de plaisir.

​Collection Rock Féline Sauvage, modèles Noir x Léopard.
Boutiques à Marseille, Bandol, Sanary, Sainte-Maxime et Printemps Grand Var.

Disponible sur l’e-shop doriane-bijoux.com ou dans l’un des 60 distributeurs.
Instagram : @dorianebijoux
Facebook : Doriane Bijoux
Image principale : © La Cueilleuse Sauvage
Autres photos : Les Âmes Sauvages, © Benjamin Celier / © La Cueilleuse Sauvage / Les Sauvage, © Loïc Thébaud
7 janvier 2022
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