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NATURE INTIME, LE CIRQUE DE FANNY SORIANO
Culture

NATURE INTIME, LE CIRQUE DE FANNY SORIANO

écrit par Lisa Peyronne

Fanny Soriano est l’artiste à l’honneur de la Biennale Internationale des Arts du Cirque  2023.  Cette ancienne danseuse et acrobate, désormais metteuse en scène et autrice de spectacles de cirque à la tête de la compagnie Libertivore, présente à cette occasion, l’intégrale de ses cinq spectacles, Fractales, Hêtres, Phasmes, Ether et Brame à travers la région, de Marseille à Briançon. Fanny Soriano transporte son public au fil de sa sensibilité et de son imaginaire, rempli de nature mais aussi de chimères, et bien qu’elle ne monte plus dans les airs, elle n’a jamais cessé de nous éloigner de la terre ferme. Elle nous ouvre désormais les portes de son univers brut et singulier, qui lui vaut une renommée internationale, le temps d’un échange suspendu.

« Figures et gestes hypnotiques », voilà ce que l’on lit plusieurs fois à votre propos sur la brochure de la Biennale Internationale des Arts du Cirque, dont vous êtes cette année l’artiste à l’honneur. Hypnotiser, dans le dictionnaire, c’est « fasciner quelqu’un au point qu’il oublie tout le reste ». Comment s’y prend-on pour faire vivre l’instant présent et seulement lui à son public ?

Il y a des techniques pour plonger les gens dans un environnement hypnotique, et pour cela, dans mes spectacles, tout tourne beaucoup. Il y a une espèce de giration et un rythme qui est particulier. Pour moi, c’est une façon aussi de créer en fonction des pulsations du corps. Comme par exemple avec les battements de cœur, comme si je ne pensais plus avec mon cerveau, mais en fonction de choses qui s’harmonisent avec des pulsations physiques. Ça ne passe plus par mon cerveau. L’instant présent, je dirais que c’est en fait ce moment où les spectateurs lâchent prise vraiment pour essayer de comprendre, et qu’ils sont pris par ce qu’ils voient. On essaye tous de faire ça, mais je crois je n’y arriverais jamais totalement, c’est une sorte d’utopie. Parfois, on crée aussi des images qui plongent les gens dans l’instant présent, mais qui leur rappellent en fait des archétypes, des choses personnelles ou de la vie en général. J’essaie de les plonger dans cet instant en faisant surgir des images un peu abstraites, qui vont suggérer des images connues. Des propositions qui vont les surprendre, qui vont les attraper et qui vont disparaître. C’est ça qui est intéressant, il faut que cela reste assez abstrait pour que chaque spectateur puisse imaginer des choses un peu différentes, et puisse se les approprier. En fait, ils créent tous leurs propres images, avec celles que je leur propose.

Vous illustrez souvent dans vos créations, un corps à l’abandon, au bout de ses ressources, qui cherche à rejoindre un autre versant, plus lumineux, plein de vie. Est-ce une quête pour vous de rechercher ce second souffle ?

Je cherche à ce que le corps soit abandonné oui, notamment dans le cirque. Je travaille uniquement avec des artistes de cirque et ce qui est beau dans cette pratique, c’est qu’il y a une vraie mise en danger. Quand on fait des choses dans ce domaine, on cherche à repousser les limites, et c’est ça aussi qui nous ancre dans le présent. On est obligé parfois d’être en vigilance quand on met sa vie en danger et cela crée une vibration, quelque chose de très vrai sans que l’on ait besoin de jouer. Il y a une espèce de grisement que j’aime énormément dans le cirque et qui crée des images immédiatement. On raconte quelque chose rien qu’en se mettant sur les épaules de quelqu’un et en se laissant tomber. Ça peut créer des émotions fortes et on s’abandonne soi-même mais aussi dans les autres, parce que pour m’abandonner, il faut que l’autre en face soit là. L’endroit où l’on s’offre réellement aux autres avec de la confiance, qu’on lâche prise émotionnellement et physiquement, c’est celui-là que je recherche.

La nature joue un rôle important dans vos spectacles, quelles qualités puisez-vous dans votre environnement ? Est-il essentiel dans votre processus créatif de vous reconnecter à la nature ?

Je vais parfois dans la nature pour réfléchir. Moi j’ai besoin en effet de me reconnecter. Si je ne passe pas un peu de temps dans la nature régulièrement, où j’ai besoin de me retrouver dans un endroit de solitude, je n’arrive pas à me ressourcer. C’est aussi là que je me reconnecte à une sorte de merveilleux, j’arrive à ne pas être tournée uniquement sur l’humain. J’ai l’impression que dans une ville on est un peu centré sur nous-même, comme si on était les seules personnes existant sur cette planète. Aller dans la nature pour moi, c’est me remettre à ma juste place, je fais partie d’un environnement qui est plus grand, je ne suis qu’une partie du vivant. Et pour moi, ça compte parce que j’ai l’impression que dans notre civilisation, on a centré l’humain sur lui-même et parfois ça le déconnecte de la réalité. On fait partie d’un tout, et il me semble important de s’en rappeler.

En parlant de solitude, pour vous, un spectacle peut s’imaginer seul, comme dans Hêtre, solo de danse aérienne, ou à plusieurs. Qu’est-ce que la solitude, que vous déclarez nécessaire, apporte comme dimension à vos créations ?

Je vis la solitude comme un endroit où l’on va recharger ses batteries. J’ai créé Hêtre il y a plusieurs années, alors que je travaillais depuis longtemps sur la branche qui accompagne l’artiste comme support, j’ai fini par créer un spectacle spécialement pour cette branche. Enfant, j’étais beaucoup dans la nature, puis j’ai été sollicitée par énormément de monde. Quand j’ai commencé à travailler avec la branche, je venais de rencontrer mon compagnon, on passait beaucoup de temps ensemble, et puis j’étais dans une vie très pédante. Avec les smartphones en plus, j’ai fini par me sentir oppressée. Je trouve que l’on est très rarement seul, c’est parfois dur d’affronter la solitude et de vivre un moment seul. Je crois que les gens aujourd’hui, les plus jeunes surtout, n’ont pas connu cet endroit de solitude qui est extrêmement important pour se connaître et se connecter à soi-même. Il ne s’agit pas de remplir le vide à tout prix, car il est nécessaire. Il y a un endroit de vide qu’il faut remplir de vie et d’une sorte de lumière, une forme d’ancrage en fait. Et l’ancrage on ne le trouve que quand on a la possibilité d’être seul et de se confronter à cette solitude. Moi, je la trouve quand je suis dans la nature mais aussi quand je fais ma pratique de cirque. Avant je travaillais sur cette branche et je montais à la corde, puis je me mettais dans une bulle, dans une transe qui m’aidait à me reconnecter. En plus j’étais tout en haut, personne ne pouvait m’atteindre. Après, j’adore m’ouvrir et me montrer dans cet état. Avec Hêtre, on peut voir seulement quelqu’un dans sa solitude, mais moi j’invite les gens à l’observer et voir comme je l’aime. Il y a un côté un peu voyeur de la part du public et du coup, on traverse plein d’états de transformation. Les spectateurs peuvent observer quelqu’un dans sa solitude alors que normalement dans le cirque traditionnel, c’est un peu l’opposé. On est censé être ouvert, faire son show.

Crédit-Jérémy Paulin
Crédit-Moïse Fournier

Comment la simplicité, que vous revendiquez, vous permet-elle de transmettre plus d’émotions au public ? Plus on est simple, plus on est vrai ?

Je ne porte pas d’affirmations, une grande simplicité peut mener à beaucoup de choses vraies, mais parfois dans la complexité, on peut l’être aussi. Moi c’est là, dans la simplicité, que je me sens le plus vraie et et que s’éclaire mon point de vue sur les choses qui m’entourent. Après quelque chose de simple n’est pas forcément simple foncièrement, la simplicité en fait ce n’est pas facile. Il y a des gens comme Peter Brook qui ont beaucoup travaillé là-dessus et qui trouvent leur force dans la simplicité, quand on épure beaucoup, il reste quelque chose qui peut se rapprocher de l’essentiel. C’est une chose que je recherche dans mon travail , à un certain point j’aime bien quand l’image est simple et claire. Après là, par exemple, je travaille sur Brame, avec huit artistes, et cela se complexifie. Mais on peut aussi jouer sur les complexités. Je n’aime pas avoir une règle et me fixer à ça, parce que dans la vie, on fluctue.  À une période de sa vie, on peut aimer le rouge, et puis changer. C’est comme ça que j’envisage chaque spectacle, fluctuant.

Vous mettez en scène des corps proches de matières brutes et végétales, mais qui errent aussi parfois dans des limbes chimériques très éloignés du réel. Comment expliquer ce passage par différents mondes pour aborder la nature humaine ? 

Moi ce que j’aime bien, c’est suggérer quelque chose qui n’est pas vraiment réel. je trouve plus intéressant que le spectateur crée sa réalité avec ce que je lui donne à voir. Il y a toujours plusieurs lectures dans mes spectacles. Quand je travaille sur une corporalité animale, je ne cherche jamais à restituer parfaitement le singe, la girafe, tels qu’ils sont. Je travaille sur des techniques où des animalités ressortent, et je pense que c’est plus fort  quand quelqu’un voit quelque chose et se  dit ‘ ah mais moi j’ai compris ça’. Comme quand on voit un nuage et que l’un va voir un éléphant, l’autre une baleine ou une voiture. C’est ce genre de chimères que je crée. Claude Ponti, par exemple, j’adore ses livres parce qu’il parle à l’inconscient. Je les lis plusieurs fois et je vois des choses différentes à chaque fois. Et même l’auteur dit qu’il découvre le sens de ses ouvrages six mois après leur écriture. Donc dans la façon d’écrire ces chimères, j’ai un fil qui me tient, une vision, souvent ce sont plusieurs fils qui me tiennent, et je réalise que c’est celui auquel je n’avais pas pensé qui prend le dessus. C’est en créant entre abstrait et concret que je peux vraiment faire un voyage à la fois personnel et universel. Ce qui est intéressant, c’est que tout le monde va pouvoir percevoir un instant différent mais les archétypes vont rester universels.

Vous cherchez souvent à dépeindre l’intime sur scène, qu’est-ce que les jardins secrets ont à offrir pour vous ? 

Pour moi, quand on est sur scène, on doit faire des choses que l’on n’ose pas faire dans la vie. Et peut-être que les gens qui viennent voir des spectacles veulent voir et aiment voir ce que l’on ne peut pas faire ou montrer dans un contexte social. C’est beau de montrer du charnel, de la tristesse, de la joie, toutes ces émotions fortes que l’on peut exposer devant tout le monde alors qu’on les vit personnellement.

Au final, comment classer votre art ? Comme de la poésie ? Une ode à la métamorphose ? Un retour à l’essentiel ? Un peu de tout ? 

Je n’aime pas les étiquettes, pour moi c’est un mélange, j’aime être libre et ne pas définir ce que je fais et ce que je crée justement. C’est pour ça aussi que j’inclus assez peu de mots et d’environnement verbal dans mes spectacles, pour rester libre et laisser l’imagination se rendre là où elle veut.

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Ether. © Gaël Delaite 9

La cinquième édition de la BIAC se tient du 12 janvier au 12 février 2023 de Marseille à Briançon, en passant par Nice, Fréjus, Draguignan, Grasse, Aix-en-Provence et bien d’autres villes, avec une programmation diversifiée où l’on retrouve de la magie, de la voltige mais aussi des spectacles de clowns, ou encore de la danse et du jonglage. Créée en 2015, la BIAC a pour objectif de montrer la pluralité des arts du cirque actuel.  Ainsi, ce sont cette année plus de 70 spectacles à découvrir. Entre prouesse technique et  spectacle vivant, les artistes et collectifs internationaux, avec une place toute particulière réservée aux compagnies suisses, offrent un panorama riche en surprises.

Billetteries et programme : https://www.biennale-cirque.com/fr/ 

Lisa Peyronne
Photo principale : ©
Violette Franchi  / Photo 1 ©Jérémy Paulin / Photo 2 © Moïse Fournier / Photo 3 © Tom Prôneur / Photo 4 © Gaël Delaite 
31 janvier 2023
Le festival Laterna Magica emballe petits et grands à Marseille
Culture

Le festival Laterna Magica emballe petits et grands à Marseille

écrit par La rédaction
Illustration, cinéma, graphisme, arts plastiques, design, édition, Laterna Magica est un brillant festival pourtant bien loin des paillettes et du clinquant. Chez Fotokino, et dans d’autres lieux de culture à Marseille et Arles, plaisir garanti en famille, ponctué de rencontres, ateliers créatifs et instants de partage avec des artistes, dessinateurs et auteurs jeunesse. attention, Fin de cette 18e édition ce dimanche 12 décembre déjà. Pour en profiter, précipitez-vous sur la programmation de ce week-end.

D’abord association, Fotokino naît en 2000 et s’adonne à la diffusion et la valorisation de la création visuelle sous toutes ses formes : arts graphiques, photographie, peinture, illustration, cinéma, création vidéo ou sonore. En 2011 elle troque sa vie de nomade contre une maison à son nom : Le Studio Fotokino. L’espace d’expérimentation en plein cœur de Marseille est un lieu d’expression et de partage dédié aux artistes, et déploie aujourd’hui une riche programmation qui répond à sa vocation, sensibiliser le regard des plus jeunes à l’art, et développer leur esprit critique.

©Fotokino - Exposition Etienne Robial Collectionneur - Studio Fotokino - 2019
Sudnly©Fotokino - Exposition Aire de Jeu de Paul Cox - Studio Fotokino - 2015(1)

Les expositions

Richard McGuire, Sound and Vision
Jusqu’au 30 janvier 2022 à Studio Fotokino

Artiste aux mille vies, Richard McGuire raconte son histoire par le biais cette exposition chronologique, qui retrace les étapes cruciales de son passé artistique, haut en couleurs. Ses premiers dessins sur les murs de New York, annonçant le concert de son groupe Liquid Liquid dans les années 80, ses premières commandes d’illustrations, ses livres jeunesses, ses jeux… L’exposition est une rétrospective à travers le son, les images, le rythme et le mouvement, d’où son nom, Sound and Vision.

Studio Fotokino, 33 All. Léon Gambetta, Marseille
fotokino.org

Sudnly - Richard McGuire, Sound and Vision, Dancers Here

Richard McGuire, Sound and Vision, Dancers Here

Sudnly - Richard McGuire, Sound and Vision, Here building

Richard McGuire, Sound and Vision, Here building

Here, My Things
Jusqu’au samedi 11 décembre à la librairie Ensemble

Ensemble dévoile une nouvelle réédition de Here, le livre de Richard McGuire, œuvre majeure dans l’histoire de la bande dessinée pour laquelle il obtient d’ailleurs le prix du meilleur album au Festival d’Angoulême de 2016.

Ensemble, 7 Rue du Chevalier Roze, Marseille
ensemble.biz

Kitty Crowther, HalI See You

Kitty Crowther, I See You
Jusqu’au 5 mars 2022 à l’Autoportrait

Dans ce salon de coiffure galerie d’art, un artiste est invité tous les quatre mois à réaliser son autoportrait. Cette fois, carte blanche pour Kitty Crowther. Les personnages étranges et fantastiques qui peuplent ses livres sortent des pages et s’invitent à l’Autoportrait pour nous regarder dans les yeux. L’artiste performera au fusain samedi 11 décembre, et imprégnera de son énergie créative le salon, du sol au plafond.

L’Autoportrait, 66 Rue 3 Frères Barthélémy, Marseille
Facebook : L’AUTOPORTRAIT

Flavio Morais, Ustensiles inutiles
Jusqu’au 29 janvier 2022 à la Brûlerie MÖKA

Ses illustrations figurent dans les plus grands magazines, le New York Times, Vogue, La Vanguardia ; ses films d’animation et ses peintures murales ornent l’espace public. Aujourd’hui, c’est à la Brûlerie MÖKA que Flavio Morais expose ses travaux inspirés des arts populaires : dessins, objets et d’architecture à la mine de plomb, peintures aux couleurs chaudes…

Brûlerie MÖKA, 36 Bd Eugène Pierre, Marseille
brulerie-moka.com

Sudnly-Laterna Magica-©Flavio-Morais

Flavio Morais, Ustensiles inutiles

Sudnly-Laterna Magica-©aato-Shun Kadohashi

Shun Kadohashi, Shapes and Paintings

Shun Kadohashi, Shapes and Paintings
Jusqu’au 5 février 2022 chez Aato gallery

Pour inaugurer sa galerie Aato, consacrée à la céramique contemporaine, Cécile Poimboeuf-Koizumi – cofondatrice de la maison d’édition Chose Commune – accueille l’exposition Shapes and Paintings, qui met en lumière le travail sculptural du céramiste japonais Shun Kadohashi, une première en France.

Aato gallery, 32 Rue de Bruys, Marseille

Amélie Jackowski, Bois profonds
Jusqu’au dimanche 12 décembre à la Réserve à Bulles

La Réserve à Bulles consacre une exposition à l’artiste marseillaise Amélie Jackowski, illustratrice de livres pour enfants depuis 1999, à l’occasion de la sortie aux éditions Le Port a jauni du livre Bois profonds, écrit par Raphaële Frier. Dimanche pour la fin de l’exposition, venez participer à l’atelier « Qui habite les bois profonds ? », en présence de l’artiste.

Atelier gratuit sur inscription à contact@reserveabulles.com
La Réserve à Bulles
58 Rue 3 Frères Barthélémy, Marseille
reserveabulles.com

Lili Gayman, Brise-bise
Jusqu’au samedi 18 décembre au Clay Atelier

Au Clay Atelier, Lili Gayman expose ses peintures, rideaux et brises-bise, des œuvres qu’elle réalise en mixant ses savoir-faire artisanaux tels le tissage et la vannerie. Comme à son habitude, elle parvient à gommer les frontières entre le design, les arts décoratifs et les arts visuels pour en faire un ensemble de surfaces, où le regard se perd.

Clay Atelier Marseille, 2 Rue du Chevalier Roze, Marseille
marseille.clay-atelier.fr

Sudnly-Laterna Magica-©Lili Gayman

Lili Gayman, Brise-bise

Sudnly-Laterna Magica-©Marion Jdanoff Tancarville

Marion Jdanoff, Tancarville

Marion Jdanoff, Tancarville
Jusqu’au dimanche 12 décembre à Travaux Publics

L’artiste Marion Jdanoff descend des montagnes où elle a élu domicile pour dévoiler les secrets de ses travaux, « des bribes d’histoires, des anecdotes » où se mêlent sa vie personnelle et ses opinions politiques. En 2012, elle forme un duo sous le nom de Palefroi en s’associant à Damien Tran, avec qui elle partage la même passion pour la sérigraphie, et une énergie créative commune. C’est cette flamme qu’elle vient transmettre durant quatre jours à travers une série d’ateliers, dans ce nouvel espace d’expérimentations indépendant marseillais.

Travaux Publics, Marseille

Les festivités et ateliers pour petits et grands

Clay Market
Vendredi 10 et samedi 11 décembre au Clay Atelier
L’Atelier superbe céramique, les professeurs et les céramistes résidents unissent leur savoir-faire et dévoilent leur travail en une exposition collective au Clay Atelier. Des créations contemporaines de céramique, à admirer et même à emporter si affinité.
Clay Atelier Marseille, 2 Rue du Chevalier Roze, Marseille
marseille.clay-atelier.fr

Cartes-magic adaptées au quotidien
Vendredi 10 décembre à 14h et samedi 11 décembre à 10h et 14h chez CCO Velten
En écho à son exposition Tancarville à Travaux Publics, Marion Jdanoff dirige des ateliers de création chez CCO Velten, autour de la magie noire. Selon les conseils et astuces de l’artiste, créer vos cartes-magic, capables de lutter contre l’ennui du quotidien.
Réservation auprès de Fotokino.
CCO Velten, Marseille

Spéciales dédicaces
Samedi 11 décembre à 18h chez Le Poisson Lune
Pour fêter les trois ans de la librairie jeunesse le Poisson Lune à Marseille, elle invite « la crème de la crème » des dessinateurs marseillais, pour un moment de partage, d’échange et pourquoi pas de dédicace, autour d’un bon vin chaud.
Le Poisson Lune, 117 Bd Baille, Marseille
le-poisson-lune.com

Vibrato
Vendredi 10 décembre à 18h30 à la Fondation Vincent van Gogh Arles
En un programme de courts métrages, Vibrato explore « cette force qui nous emplit et nous transporte », le souffle. Chaque film est une nouvelle surprise visuelle, qui chamboule nos sens, et nous donne un avant-goût de l’exposition « Souffler de son souffle », jusqu’au 1er mai 2022 à la Fondation Vincent van Gogh Arles.
À partir de 6 ans.
Fondation Vincent van Gogh Arles, 35 Rue du Dr Fanton, Arles
fondation-vincentvangogh-arles.org

Laurel et Hardy : premiers coups de génie
Samedi 11 décembre à 11h au Cinéma La Baleine
Pour une découverte ou une révision des classiques, rendez-vous en famille au Cinéma La Baleine ce week-end pour (re)voir à l’écran le duo comique le plus célèbre de l’histoire du cinéma et leurs aventures rocambolesques.
À partir 5 ans.
La Baleine cinéma et bistrot, 59 Cr Julien, Marseille
labaleinemarseille.com

Un geste de citron
Samedi 11 décembre à 14h à la Fondation Van Gogh Arles
En compagnie de la plasticienne marseillaise, Laura Laguillaumie, réalisez une fresque collective au gré de défis farfelus : « peindre en marchant, en courant, en dansant, assis, ou en équilibre sur un pied… », pour prendre possession de l’espace différemment.
À partir de 7 ans. Tarif : 15 € pour un adulte et un enfant.
Réservation : 04 90 93 49 36 / reservation@fvvga.org
Fondation Vincent van Gogh Arles, 35 Rue du Dr Fanton, Arles
fondation-vincentvangogh-arles.org

Sortir du moule
Samedi 11 décembre à 15h à la Boulangerie Boni
Inès Bressand, designer de talent installée à Marseille, connue pour ses vanneries artisanales aux formes originales. Dans son travail, elle s’inspire des objets du quotidien pour créer, c’est ce qu’elle propose de faire dans cet atelier, avec les moules et ustensiles en métal indispensables à l’art de la boulangerie. Le but, fabriquer un pain géant, composé de toutes les créations des participants.
À partir de 7 ans. Tarif : 10€. Réservation auprès de Fotokino.
Boulangerie Boni, 58 Av. des Chartreux, Marseille
Facebook : Boulangerie Boni

Clôture du festival : Un dimanche à l’Estaque
Dimanche 12 décembre de 11h à 17h30
Pour clôturer Laterna magica, un grand final vous attend à Thalassanté, un tiers-lieu sur le port de l’Estaque. Tout au long de la journée, parcourez l’espace lecture, participez à l’atelier de confection graphique et florale de Geoffroy Pithon, fabriquez votre propre cerf-volant avec Agathe Monnier et Morgane Bel. Dans la peau d’un matelot, faites travailler votre imagination pour dessiner le paysage marin à bord du bateau Jonathan II, sur les conseils de votre capitaine Lisa Mouchet, autrice illustratrice en résidence à Marseille avec Fotokino et La Marelle. A 14h, Les Trois Brigands sont à l’écran du Cinéma L’Alhambra, et à 16h, pour achever cette journée en beauté, l’artiste Alexis Poline se charge de l’animation musicale, sa deuxième passion après le dessin, pour une boum endiablée.
Quartier de L’Estaque à Marseille

Plus d’informations sur fotokino.org/festival-laterna-magica

Crédit photos :

Photo principale :
Richard McGuire, Sound and Vision, Bison 2 Here

Autres photos :
©I See You Kitty Crowther, ©Flavio Morais, ©aato Shun Kadohashi, ©Lili Gayman, ©Marion Jdanoff Tancarville 2

10 décembre 2021
La Semaine culturelle méditerranéenne, un dialogue poétique et politique
Culture

La Semaine culturelle méditerranéenne, un dialogue poétique et politique

écrit par La rédaction
En prélude du futur Forum des Mondes méditerranéens, voulu par notre Président de la République, place à la Semaine culturelle méditerranéenne. Tour à tour hommage et soutien aux artistes mais aussi passionnante découverte des scènes émergentes qui animent notre Méditerranée. Aux commandes, Julie Kretzschmar, directrice du festival Les Rencontres à l’échelle qui souffle à l’événement sa programmation riche de sens, poétique et politique, chargée d’histoire et source de bien commun.

Mon ami n’est pas d’ici, à la Friche La Belle De Mai

Commissariat : Bruno Boudjelal
Du 12 novembre 2021 au 03 février 2022

Huit photographes, huit regards différents sur des parcours de vie chaotiques, en Afrique. Pour cette exposition, cinq hommes et trois femmes originaires d’Afrique du Nord ont été sélectionnés pour mettre en image des récits de vie, qui font parfois échos à leur histoire personnelle, de migrants venus d’Afrique subsaharienne, poussés à quitter leur pays pour le travail, les études, pour fuir la guerre ou les changements climatiques. Un travail photographique guidé par la nécessité de montrer, de témoigner d’un quotidien qui nous est étranger, où la différence définit l’identité. La nationalité, la langue, les coutumes, la couleur de peau, dite « noire », dans une Afrique septentrionale dite « blanche », chaque partie de l’être est le miroir de son origine. Ce sujet peu traité jusqu’à maintenant est un travail de longue haleine, un regard subjectif qui apporte une vision personnelle sur les migrations humaines contemporaines.

« Tous, à travers leur travail, ont décidé d’aller à la rencontre de celui qui n’est pas d’ici, celui que l’on ne voit pas, celui à qui l’on ne parle pas, pour témoigner de sa vie. Ils nous disent ainsi qui est cet autre, ce qu’il ressent et les raisons de sa présence à cet endroit. Qu’il soit un migrant en attente d’une possibilité de passage en Europe ou encore un migrant qui, devant l’impossibilité de continuer son voyage, a décidé de tenter de s’installer là où il est, qu’il soit venu étudier ou chercher du travail, les raisons sont multiples et bien plus diverses que ce que l’on peut imaginer. »
Bruno Boudjelal, photographe et commissaire de l’exposition. 

Sinawi Medine, Forgotten Eritrean Refugees

Né en 1983 à Robto (Érythrée), Sinawi Medine vit aujourd’hui à Nice. Dans sa série photographique, il choisit de traiter un sujet qu’il connait bien et qu’il a expérimente depuis des années malgré lui, l’exil. Un combat constant contre les regards, les reproches invisibles, le manque de ses proches et de tout ce qui lui était familier. Il mène un travail qui relève pour lui de la responsabilité, et endosse la lourde tâche d’illustrer la condition des Érythréens exilés depuis une vingtaine d’années. En 2010, cette communauté délaissée par son pays et par la communauté internationale est victime d’un système de traite d’êtres humains mis en place par des trafiquants. Les survivants sont aujourd’hui dans des camps de réfugiés dans le nord de l’Éthiopie, où Sinawi Medine a pénétré. À travers l’image, il met en lumière leur histoire tragique, retranscrit leur souffrance, le poids de leur passé, leur sentiment d’injustice, et donne la parole à ce peuple silencieux de la Corne de l’Afrique, réduit au silence.

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Abdo Shanan, Dry

Né d’une mère algérienne et d’un père soudanais, Abdo Shanan s’interroge sur son identité, qu’il croyait connaître. À 28 ans lorsqu’il s’installe en Algérie, sa différence lui saute aux yeux, puisque ceux qui l’entourent lui lancent au visage. Les regards, les questions répétitives des policiers « D’où venez-vous ? », le prouvent : les points communs ne sont pas si nombreux finalement. Abdo Shanan se considère comme une île dans l’océan. Il existe, mais vit dans l’incertitude que les eaux l’engloutissent un jour. Il fait de la photographie sa langue principale, la plus forte, et réalise Dry, une série d’impressions, d’idées et surtout de questions, qui retrace ses rencontres avec d’autres îles. Il s’interroge sur l’appartenance, sur ce qu’elle signifie vraiment, et comment l’atteindre. Notre appartenance à une communauté se définit-elle par notre volonté à imposer notre présence, ou par la capacité des autres à la tolérer ?

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Guy Gilles, Le Clair de terre à Auditorium du Mucem

Dimanche 28 novembre 2021

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Au Mucem, les “ciné dimanche” sont l’occasion de découvrir ou redécouvrir la filmographie restaurée par Lobster Films (avec le concours du CNC), du cinéaste considéré comme le plus doué de sa génération, Guy Gilles. Pour faire vivre ses histoires, à l’imaginaire et à la poésie unique qui le caractérise et ont fait son succès, il choisit les plus grands, Alain Delon, Jean-Pierre Léaud, Jean-Claude Brialy, Juliette Gréco, Annie Girardot… Ses films seront projetés dans l’auditorium dimanche 28 novembre. Pendant ce temps, les enfants sont conviés à participer aux ateliers « Les Petites Bobines ».

Réservation :
04 84 35 13 13
www.mucem.org

Les Rencontres à l’échelle
La seizième édition du festival marseillais Les Rencontres à l’échelle, dirigé par Julie Kretzschmar, a commencé depuis mardi 8 novembre. À la Friche la Belle de Mai, La Criée et LE ZEF, la programmation fait se succéder le meilleur de la création internationale, à travers des œuvres engagées, militantes ou poignantes. Un cocktail culturel à coup sûr émouvant à voir jusqu’au 27 novembre.

Crédit photos :
Mon ami n’est pas d’ici © Nada Harib
Dry © Adbo Shanan
© Lobster

19 novembre 2021
Les Rencontres d’Arles 2021, souriez pour la photo
Culture

Les Rencontres d’Arles 2021, souriez pour la photo

écrit par La rédaction

Arles, haut-lieu de la photographie depuis 50 ans, devenue son épicentre international, accueille comme chaque été Les Rencontres d’Arles, tout à la fois témoin du patrimoine photographique mondial et instantané foisonnant de la création contemporaine, un point de vue unique sur l’état du monde. Parmi une sélection d’artistes de tous horizons et à travers une quarantaine d’expositions, nos 13 images et thèmes choisis comme l’avant-goût d’un nouveau millésime à explorer.

Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Daniel Obasi, Instants de jeunesse, Lagos, Nigeria, 2019
THE NEW BLACK VANGUARD
Daniel Obasi, Instants de jeunesse, Lagos, Nigeria, 2019.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Ilaria Turba, Thea, Plan d’Aou, 2019, Marseille, série Le Désir de regarder loin
LE DÉSIR DE REGARDER LOIN
Ilaria Turba, Thea, Plan d’Aou, 2019, Marseille, série Le Désir de regarder loin.
MAGNUM ET LA STREET PHOTOGRAPHY
Gueorgui Pinkhassov, Le Nouveau Métro, Tokyo, Japon, 1996. Avec l’aimable autorisation de Magnums Photos.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Ilanit Illouz, Wadi, série Les Dolines, 2016-2021
WADI QELT, DANS LA CLARTÉ DES PIERRES
Ilanit Illouz, Wadi, série Les Dolines, 2016-2021. Avec l’aimable autorisation de l’artiste.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Tarik Kiswanson, Passing, 2020. Photographie de Gunter Lepkowski
MIRRORBODY
Tarik Kiswanson, Passing, 2020. Photographie de Gunter Lepkowski. Avec l’aimable autorisation de l’artiste & carlier I gebauer.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Anyssia Bidout, Vert, 2020
UNE ATTENTION PARTICULIÈRE
PROMOTION ENSP – 2021. Anyssia Bidout, Vert, 2020.
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DE CORÉE, PORTRAITS
Stéphan Gladieu, Portraits de Nord-Coréens, Corée du Nord, Pyongyang, juin 2017. Avec l’aimable autorisation de School Gallery / Olivier Castaing.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Lauren Moffatt, Compostl_DigitalRender_2021
LES AILLEURS. INCARNATION
Lauren Moffatt, Compostl_DigitalRender_2021. Avec l’aimable autorisation de l’artiste.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Jean-Luc Bertini, Las Vegas, Nevada, 2015
AMÉRICAINES SOLITUDES
Jean-Luc Bertini, Las Vegas, Nevada, 2015.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Guillaume Bonn, Appartements avec vue sur le centre-ville de Maputo
ÉTAT D’ESPRIT AFRICAIN
 Guillaume Bonn, Appartements avec vue sur le centre-ville de Maputo.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-SMITH, Sans titre, série Désidération, 2000-2021
DÉSIDÉRATION (ANAMANDA SÎN)
DU DÉSASTRE AU DÉSIR : VERS UNE AUTRE MYTHOLOGIE DU SPATIAL
SMITH, Sans titre, série Désidération, 2000-2021. Avec l’aimable autorisation de la galerie Les Filles du Calvaire.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Jean-Michel André, Borders
BORDERS
Jean-Michel André, Borders #21. Avec l’aimable autorisation de la galerie Sit Down.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Khartoum, Soudan, 13 avril 2019
THAWRA ! RÉVOLUTION. SOUDAN, HISTOIRE D’UN SOULÈVEMENT
Muhammad Salah. Un manifestant dont l’inscription au dos de sa chemise signifie « Un révolutionnaire de Kalakla, une chute, c’est tout » ; il se tient sur la ligne ferroviaire centrale de Khartoum qui faisait partie de la zone de sit-in du QG de l’armée. Khartoum, Soudan, 13 avril 2019.
Les Rencontres d’Arles
Du 4 juillet au 26 septembre 2021
rencontres-arles.com
Vous aimerez aussi, 50 ans d’aventure photo, pour replonger dans l’édition mémorable des Rencontres d’Arles 2019.
Crédits photos :
Photo principale : Stéphan Gladieu, Portraits de Nord-Coréens, Corée du Nord, Pyongyang, juin 2018. Kim Yun Gyong, Han Sol Gyong, Kim Won Gyong, Kang Sun Hwa et Kong Su Hyang au cinéma 3D du SCI Tech Complex. Avec l’aimable autorisation de School Gallery / Olivier Castaing.
3 juillet 2021
Lieux, expositions, événements, la grande bouffée d’art d’un été 21
Culture

Lieux, expositions, événements, la grande bouffée d’art d’un été 21

écrit par La rédaction

Historique ou contemporain, from USA ou Africa, notre tour d’horizon de 14 lieux et expositions d’art à découvrir cet été. Un dialogue stimulant entre la création la plus actuelle et les plus grands noms du XXe siècle dans des cadres qui, à eux seuls, valent de braver les chaleurs estivales.

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021

Pierre Matisse, marchand éclairé

Musée Matisse, Nice

En quelque 60 œuvres majeures et de nombreuses éditions chères au galeriste, le Musée Matisse rend hommage au plus jeune fils du maître, dont l’audace et la pertinence des choix en fit l’un des plus grands marchands du XXe siècle. À la tête de sa célèbre galerie new-yorkaise, il contribua au rayonnement international de quelques figures essentielles de l’art de son temps.
Expositions« Pierre Matisse, un marchand d’art à New York », jusqu’au 30 septembre 2021, musee-matisse-nice.org

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Yves Tanguy, Les cinq étrangers

Surréalisme made in USA

Centre de la Vieille Charité, Marseille

Si Marseille s’affirme depuis plusieurs décennies comme l’un des lieux d’observation privilégiés du surréalisme, cette exposition n’en constitue pas moins un tour de force : 180 œuvres, 80 artistes, dialogue international entre musées français, américains et collections privées, et surtout 30 ans de courant et d’influence surréaliste sur l’art américain. À voir absolument dans la magnifique enceinte de la Vieille Charité à Marseille.
Expositions« Le surréalisme dans l’art américain », jusqu’au 26 septembre 2021, musees.marseille.fr

Sudnly-mag-expositions-et-événements-culture-été-2021-Carlos-Cruz-Diez,-Couleur-Additive-46,-Paris-1973-©-Photo-Atelier-Cruz-Diez-Paris-©-Adagp,-Paris-2020

South meets East

Fondation Vasarely, Aix-en-Provence

La présence sur le sol français de Victor Vasarely, Hongrois d’origine, n’est pas étrangère à l’arrivée d’artistes d’Amérique du Sud et d’Europe de l’est venus en France partager leurs recherches sur l’art optique ou cinétique. Cette exposition de la Fondation Vasarely, en collaboration avec le Musée national d’art moderne Centre Pompidou témoigne de cette émulation avec une belle sélection d’œuvres.
Expositions« Sud-Est », jusqu’au 12 septembre 2021, fondationvasarely.org

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Kokou Ferdinand Makouvia, Akossiwa, le Temps d’une Routine (détail), 2017. Courtesy de la Galerie Sator. Photo © Adrien Thibault.

Biennale perchée

Saint-Paul-de-Vence

La plus ensoleillée des biennales d’art contemporain retrouve sa place pour sa seconde édition sur les hauteurs de Saint-Paul-de-Vence, sous la présidence d’Olivier Kaeppelin et le commissariat de Catherine Issert qui, fidèle à son engagement bien connu pour les artistes, a misé sur la jeune génération. 18 nationalités représentées et un parcours d’œuvres qui donne un coup de jeune aux ruelles pittoresques du village.
Biennale Internationale de Saint-Paul de Vence, du 26 juin au 2 octobre 2021, bis-art.com

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Ettore Sottsass, Théière Basilico, Centre Pompidou, MNAM-CCIGeorges MeguerditchianDist. RMN-GP, © Adagp, Paris

Utopie design

Hôtel des Arts TPM, Toulon

Nourri d’architecture et des avant-gardes modernes, le design italien trace une trajectoire brillante, de l’entre-deux-guerres aux années 2000, reflet des transformations sociales et politiques du XXe siècle. Un partenariat Villa Noailles, Métropole Toulon Provence Méditerranée et Centre Pompidou.
ExpositionsFuturissimo, L’utopie du design italien, jusqu’au 31 octobre 2021, metropoletpm.fr

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Fabrication_silo_a_grains_Liban_Syrie_2020_Mucem©Hoda_Kassatly

Le Grand Mezzé au Mucem

Mucem, Marseille

Sonnez veggies, résonnez foodies, la diète méditerranéenne millénaire, ou régime crétois, est plus tendance que jamais. Joliment baptisée Le grand Mezzé, l’exposition semi-permanente du Mucem dresse un alléchant panorama de notre aventure culinaire, des origines à votre prochain repas. Galerie de la Méditerranée du
Mucem.
ExpositionsLe grand Mezzé, jusqu’au 31 décembre 2023, mucem.org

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Emeka Ogboh, Studio Olafur Eliasson Kitchen Visit, 2018

Cuisine en Friche

Friche la Belle de Mai, Marseille

À la Friche la Belle de Mai, 4 chef·fe·s de Marseille, Nadjate Bacar, Gagny Cissoko, Hughes Mbenda et Georgiana Viou, unissent leur talent pour nous initier aux cuisines africaines. Explosion de saveurs, partage et dialogue culturel, toute l’Afrique à croquer. Au diapason, exposition, DJ sets et performances culinaires du Nigerian Emeka Ogboh et sélection de films en séance gratuite. Dans le cadre d’Africa 2020 cet été à Marseille.
Les Cuisines Africaines, à Marseille jusqu’au 11 juillet, lescuisinesafricaines.com

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Les Brodeuses de Guermessa, Itinérance d’Atelier Bartavelle. © Photo Philippine Chaumont & Agathe Zaerpour.

À fonds pour la mode Méditerranée

Fonds de dotation Maison Mode Méditerranée

La MMM poursuit sa mission en devenant Fonds de dotation, pour valoriser et soutenir les innovations culturelles, éthiques, esthétiques et contribuer à l’émergence de nouvelles marques de mode en Méditerranée. Parmi les treize projets soutenus pour la dernière édition de l’OpenMyMed Prize, on retient ceux des créatrices Flore Girard de Langlade, fondatrice de la marque Flowergdl, et Laura Deweilde, à la tête d’Incxnnue et sa singulière collection de sacs à main imprimés 3D et fabriqués en France. Le projet Itinérance d’Atelier Bartavelle, instaurant le dialogue entre des femmes artisanes partout en Méditerranée, est quant à lui récompensé par la bourse Culture éthique & éco-responsabilité.
dotationmodemed.fr

Otobong Nkanga à Nice

Villa Arson, Nice

La Villa Arson à Nice présente la première exposition monographique en France d’Otobong Nkanga, artiste plasticienne et performeuse nigériane qui vit et travaille à Anvers. Un regard critique sur l’extractivisme, nourri d’anthropologie, à suivre au gré d’un parcours sans logique apparente pour mieux souligner les méandres de l’œuvre.
Expositions« When Looking Across the Sea, Do You Dream? », jusqu’au 19 septembre 2021, villa-arson.org

Otobong Nkanga, tropical house
Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Laura Owens, Untitled [sans titre], 2004. Acrylique et huile sur lin. Moore Family Collection.

Laura & Winifred chez Vincent

Fondation Vincent van Gogh, Arles

Pour une rencontre littéralement physique avec les œuvres de Van Gogh, l’artiste américaine Laura Owens habille les cimaises d’une œuvre originale, inspirée de Winifred How, compatriote à peu de choses près contemporaine du grand peintre mais depuis tombée dans l’oubli. Une double relecture à voir à la Fondation Vincent Van Gogh d’Arles.
Expositions« Laura Owens & Vincent van Gogh », jusqu’au 31 octobre 2021, fondation-vincentvangogh-arles.org

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Vue d’installation de la collection permanente. Au premier plan, Bertrand Lavier, Quathlamba II, 2020, tubes de néons. Photo © Christophe Goussard

Extension des domaines de l’art

Commanderie de Peyrassol, Flassans-sur-Issole

Parmi les nombreux rapprochements de l’art et du vin, la Commanderie de Peyrassol invite à parcourir l’un des plus convaincants, au gré de son vignoble réputé comme dans les beaux espaces de son centre qui abritent une collection moderne et contemporaine qui mérite la visite. Un lieu où la création dialogue avec l’histoire.
Commanderie de Peyrassol, RN 7, 83340 Flassans-sur-Issole, 04 94 69 71 02, peyrassol.com

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Vue d'exposition, au premier plan, chaise de Gerrit Rietveld, au second plan, œuvre d'Aurélie Neumours © DR.

L’art concret sur son 31

Espace de l’Art Concret, Mouans-Sartoux

Depuis 3 décennies, l’Espace de l’Art Concret explore entre abstraction géométrique, art conceptuel et minimal, les rapports que la création artistique entretient avec la sphère du réel et du vivant. Pour franchir ce cap, Fabienne Fulchéri à sa tête a imaginé un programme intitulé Revenir vers le futur. Il débute par un échange de courtoisies et l’accueil dans ses espaces d’une autre collection emblématique, celle d’Yvon Lambert. Une découverte au présent, à Mouans-Sartoux.
Expositions« Revenir vers le futur », jusqu’au 3 avril 2022, espacedelartconcret.fr

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021- Laura Couto Rosado (1984, Maroc), Vase en puissance, Rot Chili, 2015, Cirva, Marseille. © Laura Couto Rosado ; photo © CirvaY. Inchierman.

Le design a du souffle

Château Borély, Marseille

Le Château Borély, musée des arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode, accueille le Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques (Cirva Marseille) et la Villa Noailles (Hyères). Côté design, l’exposition Souffles – 10 designers.10 ans.10 vases met à l’honneur les 10 dernier.e.s lauréat.e.s du grand prix du Festival Design Parade Hyères, organisé chaque année par la Villa Noailles. Côté mode, le musée expose les pièces des 11 stylistes lauréat.e.s du Festival de Mode de Hyères primé·e·s ces dernières années.
Expositions« Souffles. 10 designers,10 ans, 10 vases », jusqu’au 7 novembre 2021, musees.marseille.fr

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Diego Giacometti, Coiffeuse et tabouret, Photo Claude Germain © ADAGP, Paris 2021.

Giacometti & fils

Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence

Peinture, sculpture, design, architecture, la famille Giacometti incarne à elle seule une part impressionnante de l’histoire de l’art du XXe siècle. Si les sculptures d’Alberto Giacometti sont les plus connues, rares sont les occasions d’apprécier le travail de son père Giovanni, de son cousin Augusto, deux maîtres de la peinture suisse début XXe siècle, mais aussi de ses deux frères, Diego son cadet, sculpteur et designer et Bruno, le plus jeune, architecte emblématique de l’école suisse d’après-guerre. Plus encore, il est exceptionnel de les trouver réunis comme le fait ici la Fondation Maeght pour cette exposition historique, mieux, dynastique.
Expositions« Les Giacometti : une famille de créateurs »
du 3 juillet au 14 novembre 2021, fondation-maeght.com

Crédits photos :
Photo principale : Otobong Nkanga, (1974, Nigeria), The Weight of Scars, 2015, © Philippe Migeat – Centre Pompidou, MNAM-CCI/Dist. RMN-GP.
1. Balthus, La Toilette de Cathy, 1933. Huile sur toile. Centre Pompidou, Paris, Musée national d’art moderne, Centre de création industrielle © Balthus. Photo © Centre Pompidou, Mnam-CCI / Jean-Claude Planchet / Dist. RMN-GP
2. Yves Tanguy, Les cinq étrangers, 1941.
3. Carlos Cruz-Diez, Couleur Additive 46, Paris 1973 © Photo Atelier Cruz-Diez Paris © Adagp, Paris 2020.
4. Kokou Ferdinand Makouvia, Akossiwa, le Temps d’une Routine (détail), 2017. Courtesy de la Galerie Sator. Photo © Adrien Thibault.
5. Ettore Sottsass, 1917, Innsbruck (Autriche) – 2007, Milan (Italie), Théière Basilico, 1972. Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. RMN-GP. Photo © Adagp, Paris.
6. Fabrication d’un silo à grains en terre crue, région de la Bekaa, Liban / Syrie, 2020. Mucem © Photo Hoda Kassatly.
7. Emeka Ogboh, Studio Olafur Eliasson Kitchen Visit, 2018.
8. Les Brodeuses de Guermessa, Tunisie, 2019, étape #2 du projet Itinérance d’Atelier Bartavelle. © Photo Philippine Chaumont & Agathe Zaerpour.
9. Otobong Nkanga, Diaoptasia, 2012. Performance. © Otobong Nkanga. Courtoisie de l’artiste & galerie In Situ – Fabienne Leclerc.
10. Laura Owens, Untitled [sans titre], 2004. Acrylique et huile sur lin. Moore Family Collection.
11. Vue d’installation de la collection permanente. Au premier plan, Bertrand Lavier, Quathlamba II, 2020, tubes de néons. Photo © Christophe Goussard.
12. Vue d’exposition, au premier plan, chaise de Gerrit Rietveld, au second plan, œuvre d’Aurélie Neumours © DR.
13. Laura Couto Rosado (1984, Maroc), Vase en puissance, Rot Chili, 2015, Cirva, Marseille. Verre soufflé, taillé à la meule diamantée © Laura Couto Rosado ; photo © Cirva/Y. Inchierman.
14. Diego Giacometti, Coiffeuse et tabouret, Photo Claude Germain © ADAGP, Paris 2021.

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27 juin 2021
Enfin, la culture refleurit au printemps 2021
Culture

Enfin, la culture refleurit au printemps 2021

écrit par La rédaction

Après des mois de fermeture désespérante, les lieux d’art et de culture rouvrent leur porte avec un magnifique enthousiasme – et de magnifiques propositions – à découvrir avec toutes les précautions d’usage mais sans tarder. Voici donc notre tour des cimaises les plus marquantes de cette renaissance méditerranéenne. Prospecteurs, prospectrices, c’est l’heure de la ruée vers l’art ! Episode #1.

Culture-printemps-2021-Zao-Wou-Ki-dans-son-atelier-de-campagne-vers-2000,-devant-11.08

Zao Wou Ki à l’Hôtel de Caumont
Événement pour la réouverture de l’Hôtel de Caumont-Centre d’Art d’Aix-en-Provence. Zao Wou-Ki, français d’origine chinoise et figure majeure de la peinture de la seconde moitié du XXe siècle, y expose 90 de ses œuvres, huiles sur toile, aquarelles et encres de Chine sur papier, oscillant entre figuration et abstraction, entre Orient et Occident, entre intime et absolu. Réalisée en collaboration avec la Fondation Zao Wou-Ki, l’exposition retrace son parcours créatif depuis ses débuts en 1935 jusqu’en 2009. L’artiste donne à voir ses inspirations, rencontres, voyages et attaches, mais aussi l’expérience de l’exil, de la maladie, du deuil et son évolution. Des expériences intimes en quête de la lumière, révélée par des contrastes perpétuels, entre joies intenses et heures sombres, pleins et vides, au fil de la couleur, en légèreté ou flamboyance, soufflées par l’éclat changeant d’un Luberon qu’aime l’artiste. Consacrant la liberté du geste maîtrisé, qui reflète la figure tutélaire de Paul Cézanne, cet ensemble d’une richesse rare est le fruit d’une vie, guidée par l’ambition de rendre visible ce que l’on ne voit pas, et qui exprime à merveille le bonheur intense et immuable de peindre.
Exposition “Zao Wou-Ki. Il ne fait jamais nuit », jusqu’au 10 octobre. 3, rue Joseph Cabassol, 04 42 20 70 01, caumont-centredart.com

Chiachio-Giannone-LaFamille-Dans-La-Joyeuse-Verdure©Photo-Nicolas-Roger

Lodève, la culture au tapis
Le Musée de Lodève vous invite à parcourir la nature telle que les créateurs du XVe au XXIe siècle l’ont interprétée, en une collection unique de tapis et de tapisseries de très haute facture. Un plaisir de déambulation à s’offrir en famille pour comprendre comment cet art minutieux a su tisser un lien intime et précieux entre vous et la nature.
Exposition « Tisser la nature », jusqu’au 22 août 2021. museedelodeve.fr

Culture-printemps-2021-candlelight-fever-concerts-bougie

Rallumer les feux de la scène
En voyant renaître la flamme des concerts, on s’autorise à rêver d’extérieur et d’émotions à partager. Cet été, les concerts à la bougie Candlelight Open Air by Fever s’installent à Marseille dans la cour intérieure du Cloître et dans les jardins du somptueux Château de Crémat à Nice. Une occasion ardente et lumineuse pour redécouvrir un répertoire classique inextinguible, Vivaldi, Mozart et Beethoven, mais aussi un registre plus actuel, un hommage à feu le groupe Daft Punk.
Du 28 mai au 10 septembre à Nice et du 16 juin au 4 septembre à Marseille. feverup.com

Monaco dans les marges
Baptisée Marginalia, en référence à ces dessins que les copistes du Moyen-Âge glissaient dans les marges des manuscrits, cette exposition explore, entre psychanalyse et contre-culture, les dessous et à-côtés de la bande dessinée, cet art aussi jeune que populaire.
Nouveau Musée National de Monaco, Villa Sauber. Exposition « Marginalia, dans le secret des collections de bande dessinée », jusqu’au 5 septembre 2021. nmnm.mc

MIAM-tirage-sur-toile-Carte-Herv‚-Di-Rosa

Modeste & génial
Pour fêter ses 20 ans et poser un nouveau jalon dans sa passionnante exploration des arts modestes, le MIAM Sète publie un beau pavé de 400 pages, offrant un panorama de près de 1 000 artistes et accueillant des œuvres originales d’une trentaine d’entre eux, qui ont accompagné son aventure depuis l’origine.
Tirage sur toile en 30 exemplaires numérotés et signés. À commander sans attendre sur miam.org

Mucem-Olaf_Otto_Becker_Point_660_serie_Above_Zero_2008©Olaf_Otto_Becker

Civilization, quelles images !
110 photographes des 5 continents, jeunes talents comme signatures prestigieuses, plus de 200 tirages originaux, cette exposition livre un instantané du XXIe siècle sur notre planète, secouée, comme pour amplifier le propos du Mucem, par la crise sanitaire. De nombreuses ressources en ligne et quelques images pour réfléchir.
MUCEM, Marseille. Exposition « Civilization, Quelle époque ! », jusqu’au 28 juin 2021. mucem.org

Von-Bonin-Cosima---Killer-Whale-with-long-eyelashes-2,-2018

Carmignac, une expo à la mer
Jouant la symbiose du lieu et de son environnement naturel, la Fondation Carmignac explore avec cette 4e expo les rapports de notre civilisation avec le monde subaquatique. Une sélection d’œuvres modernes et contemporaines et un prolongement au Fort Sainte Agathe et à la Villa Noailles.
Villa Carmignac, Porquerolles. Exposition « La Mer imaginaire », jusqu’en octobre 2021. fondationcarmignac.com

Culture-printemps-2021-africa2000-la-friche-marseille-Jelili-Atiku

Africa2000 (enfin) à La Friche
5 semaines de programmation foisonnante (art, performances, musique, théâtre, cuisine, cinéma) pour découvrir la création africaine actuelle. Here Comes Africa du 1er juin au 11 juillet, Marseille. lafriche.org

Culture-printemps-2021-Brazzaville-Montevideo-Marseille-L'illusionnaire

Brazzaville à Marseille
Toujours pour Africa2020 et en partenariat avec la Fondation Pernod Ricard, Montévidéo accueille des plasticiens issus des Ateliers Sahm de Brazzaville et de plusieurs pays d’Afrique centrale. fondation-pernod-ricard.com

Culture-printemps-2021-gilles-barbier-musee-soulages-rodez

Gilles Barbier chez Soulages
Machines de production, l’univers organique et foisonnant de Gilles Barbier se déploie dans l’antre de
l’outrenoir, au musée Soulages à Rodez, jusqu’au 26 septembre. musee-soulages-rodez.fr

Crédits photos :
Couverture : Villa Carmignac, panorama Porquerolles © Camille Moirenc.
1. Hôtel de Caumont : Zao Wou-Ki dans son atelier de campagne vers 2000, devant 11.08.99 – Eclipse et le grand triptyque Hommage à mon ami Henri Michaux terminé en mars 2000, photo © Guillaume de Laubier.
2. Musée de Lodève : La Famille dans la joyeuse verdure, Léo Chiachio et Daniel Giannone. Tapisserie de basse lisse, laine et soie. Atelier A2, France-Odile Perrin-Crinière, Patricia Bergeron, Aïko Komoni, 2017. Collection de la Cité internationale de la tapisserie. Fonds régional de création de tapisseries contemporaines © Chiachio/Giannone, 2020. Photo © Cité internationale de la Tapisserie.
3. Candlelight bOpen Air by Fever.
4. NMNM : © Herr Seele.
5. MIAM ; Hervé Di Rosa, Territoires des expositions au MIAM, 2020. Acrylique sur toile.
6. MUCEM : Olaf Otto Becker, Point 660, 2, 08/2008 67°09’04’’N, 50°01’58’’W, Altitude 360M, série Above Zero [Au-dessus de zéro], 2008 © Olaf Otto Becker.
7. Fondation Carmignac : Cosima Von Bonin, Killer whale with long eyelashes 2 (school desk version), 2018. Bois, métal, verre, bouteille, tissu. Collection Syz, Geneva.
8. Africa2020 à La Friche La Belle de Mai : Jelili Atiku, The Night Has Ears (performance), 2014, photo © Hakeem Adewumi Atelier Sahm Brazzaville à Marseille : Ibrahim Ballo, Illusion, 2020. Acrylique et fils de coton sur toile.
9. Gilles Barbier au Musée Soulages : Gilles Barbier, Machines de production, vue d’exposition, Musée Soulages, Rodez, 2021, photo © T. Estadieu.
10. Marginalia à Monaco © Herr Seele.
12 mai 2021
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