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NATURE INTIME, LE CIRQUE DE FANNY SORIANO
Culture

NATURE INTIME, LE CIRQUE DE FANNY SORIANO

écrit par Lisa Peyronne

Fanny Soriano est l’artiste à l’honneur de la Biennale Internationale des Arts du Cirque  2023.  Cette ancienne danseuse et acrobate, désormais metteuse en scène et autrice de spectacles de cirque à la tête de la compagnie Libertivore, présente à cette occasion, l’intégrale de ses cinq spectacles, Fractales, Hêtres, Phasmes, Ether et Brame à travers la région, de Marseille à Briançon. Fanny Soriano transporte son public au fil de sa sensibilité et de son imaginaire, rempli de nature mais aussi de chimères, et bien qu’elle ne monte plus dans les airs, elle n’a jamais cessé de nous éloigner de la terre ferme. Elle nous ouvre désormais les portes de son univers brut et singulier, qui lui vaut une renommée internationale, le temps d’un échange suspendu.

« Figures et gestes hypnotiques », voilà ce que l’on lit plusieurs fois à votre propos sur la brochure de la Biennale Internationale des Arts du Cirque, dont vous êtes cette année l’artiste à l’honneur. Hypnotiser, dans le dictionnaire, c’est « fasciner quelqu’un au point qu’il oublie tout le reste ». Comment s’y prend-on pour faire vivre l’instant présent et seulement lui à son public ?

Il y a des techniques pour plonger les gens dans un environnement hypnotique, et pour cela, dans mes spectacles, tout tourne beaucoup. Il y a une espèce de giration et un rythme qui est particulier. Pour moi, c’est une façon aussi de créer en fonction des pulsations du corps. Comme par exemple avec les battements de cœur, comme si je ne pensais plus avec mon cerveau, mais en fonction de choses qui s’harmonisent avec des pulsations physiques. Ça ne passe plus par mon cerveau. L’instant présent, je dirais que c’est en fait ce moment où les spectateurs lâchent prise vraiment pour essayer de comprendre, et qu’ils sont pris par ce qu’ils voient. On essaye tous de faire ça, mais je crois je n’y arriverais jamais totalement, c’est une sorte d’utopie. Parfois, on crée aussi des images qui plongent les gens dans l’instant présent, mais qui leur rappellent en fait des archétypes, des choses personnelles ou de la vie en général. J’essaie de les plonger dans cet instant en faisant surgir des images un peu abstraites, qui vont suggérer des images connues. Des propositions qui vont les surprendre, qui vont les attraper et qui vont disparaître. C’est ça qui est intéressant, il faut que cela reste assez abstrait pour que chaque spectateur puisse imaginer des choses un peu différentes, et puisse se les approprier. En fait, ils créent tous leurs propres images, avec celles que je leur propose.

Vous illustrez souvent dans vos créations, un corps à l’abandon, au bout de ses ressources, qui cherche à rejoindre un autre versant, plus lumineux, plein de vie. Est-ce une quête pour vous de rechercher ce second souffle ?

Je cherche à ce que le corps soit abandonné oui, notamment dans le cirque. Je travaille uniquement avec des artistes de cirque et ce qui est beau dans cette pratique, c’est qu’il y a une vraie mise en danger. Quand on fait des choses dans ce domaine, on cherche à repousser les limites, et c’est ça aussi qui nous ancre dans le présent. On est obligé parfois d’être en vigilance quand on met sa vie en danger et cela crée une vibration, quelque chose de très vrai sans que l’on ait besoin de jouer. Il y a une espèce de grisement que j’aime énormément dans le cirque et qui crée des images immédiatement. On raconte quelque chose rien qu’en se mettant sur les épaules de quelqu’un et en se laissant tomber. Ça peut créer des émotions fortes et on s’abandonne soi-même mais aussi dans les autres, parce que pour m’abandonner, il faut que l’autre en face soit là. L’endroit où l’on s’offre réellement aux autres avec de la confiance, qu’on lâche prise émotionnellement et physiquement, c’est celui-là que je recherche.

La nature joue un rôle important dans vos spectacles, quelles qualités puisez-vous dans votre environnement ? Est-il essentiel dans votre processus créatif de vous reconnecter à la nature ?

Je vais parfois dans la nature pour réfléchir. Moi j’ai besoin en effet de me reconnecter. Si je ne passe pas un peu de temps dans la nature régulièrement, où j’ai besoin de me retrouver dans un endroit de solitude, je n’arrive pas à me ressourcer. C’est aussi là que je me reconnecte à une sorte de merveilleux, j’arrive à ne pas être tournée uniquement sur l’humain. J’ai l’impression que dans une ville on est un peu centré sur nous-même, comme si on était les seules personnes existant sur cette planète. Aller dans la nature pour moi, c’est me remettre à ma juste place, je fais partie d’un environnement qui est plus grand, je ne suis qu’une partie du vivant. Et pour moi, ça compte parce que j’ai l’impression que dans notre civilisation, on a centré l’humain sur lui-même et parfois ça le déconnecte de la réalité. On fait partie d’un tout, et il me semble important de s’en rappeler.

En parlant de solitude, pour vous, un spectacle peut s’imaginer seul, comme dans Hêtre, solo de danse aérienne, ou à plusieurs. Qu’est-ce que la solitude, que vous déclarez nécessaire, apporte comme dimension à vos créations ?

Je vis la solitude comme un endroit où l’on va recharger ses batteries. J’ai créé Hêtre il y a plusieurs années, alors que je travaillais depuis longtemps sur la branche qui accompagne l’artiste comme support, j’ai fini par créer un spectacle spécialement pour cette branche. Enfant, j’étais beaucoup dans la nature, puis j’ai été sollicitée par énormément de monde. Quand j’ai commencé à travailler avec la branche, je venais de rencontrer mon compagnon, on passait beaucoup de temps ensemble, et puis j’étais dans une vie très pédante. Avec les smartphones en plus, j’ai fini par me sentir oppressée. Je trouve que l’on est très rarement seul, c’est parfois dur d’affronter la solitude et de vivre un moment seul. Je crois que les gens aujourd’hui, les plus jeunes surtout, n’ont pas connu cet endroit de solitude qui est extrêmement important pour se connaître et se connecter à soi-même. Il ne s’agit pas de remplir le vide à tout prix, car il est nécessaire. Il y a un endroit de vide qu’il faut remplir de vie et d’une sorte de lumière, une forme d’ancrage en fait. Et l’ancrage on ne le trouve que quand on a la possibilité d’être seul et de se confronter à cette solitude. Moi, je la trouve quand je suis dans la nature mais aussi quand je fais ma pratique de cirque. Avant je travaillais sur cette branche et je montais à la corde, puis je me mettais dans une bulle, dans une transe qui m’aidait à me reconnecter. En plus j’étais tout en haut, personne ne pouvait m’atteindre. Après, j’adore m’ouvrir et me montrer dans cet état. Avec Hêtre, on peut voir seulement quelqu’un dans sa solitude, mais moi j’invite les gens à l’observer et voir comme je l’aime. Il y a un côté un peu voyeur de la part du public et du coup, on traverse plein d’états de transformation. Les spectateurs peuvent observer quelqu’un dans sa solitude alors que normalement dans le cirque traditionnel, c’est un peu l’opposé. On est censé être ouvert, faire son show.

Crédit-Jérémy Paulin
Crédit-Moïse Fournier

Comment la simplicité, que vous revendiquez, vous permet-elle de transmettre plus d’émotions au public ? Plus on est simple, plus on est vrai ?

Je ne porte pas d’affirmations, une grande simplicité peut mener à beaucoup de choses vraies, mais parfois dans la complexité, on peut l’être aussi. Moi c’est là, dans la simplicité, que je me sens le plus vraie et et que s’éclaire mon point de vue sur les choses qui m’entourent. Après quelque chose de simple n’est pas forcément simple foncièrement, la simplicité en fait ce n’est pas facile. Il y a des gens comme Peter Brook qui ont beaucoup travaillé là-dessus et qui trouvent leur force dans la simplicité, quand on épure beaucoup, il reste quelque chose qui peut se rapprocher de l’essentiel. C’est une chose que je recherche dans mon travail , à un certain point j’aime bien quand l’image est simple et claire. Après là, par exemple, je travaille sur Brame, avec huit artistes, et cela se complexifie. Mais on peut aussi jouer sur les complexités. Je n’aime pas avoir une règle et me fixer à ça, parce que dans la vie, on fluctue.  À une période de sa vie, on peut aimer le rouge, et puis changer. C’est comme ça que j’envisage chaque spectacle, fluctuant.

Vous mettez en scène des corps proches de matières brutes et végétales, mais qui errent aussi parfois dans des limbes chimériques très éloignés du réel. Comment expliquer ce passage par différents mondes pour aborder la nature humaine ? 

Moi ce que j’aime bien, c’est suggérer quelque chose qui n’est pas vraiment réel. je trouve plus intéressant que le spectateur crée sa réalité avec ce que je lui donne à voir. Il y a toujours plusieurs lectures dans mes spectacles. Quand je travaille sur une corporalité animale, je ne cherche jamais à restituer parfaitement le singe, la girafe, tels qu’ils sont. Je travaille sur des techniques où des animalités ressortent, et je pense que c’est plus fort  quand quelqu’un voit quelque chose et se  dit ‘ ah mais moi j’ai compris ça’. Comme quand on voit un nuage et que l’un va voir un éléphant, l’autre une baleine ou une voiture. C’est ce genre de chimères que je crée. Claude Ponti, par exemple, j’adore ses livres parce qu’il parle à l’inconscient. Je les lis plusieurs fois et je vois des choses différentes à chaque fois. Et même l’auteur dit qu’il découvre le sens de ses ouvrages six mois après leur écriture. Donc dans la façon d’écrire ces chimères, j’ai un fil qui me tient, une vision, souvent ce sont plusieurs fils qui me tiennent, et je réalise que c’est celui auquel je n’avais pas pensé qui prend le dessus. C’est en créant entre abstrait et concret que je peux vraiment faire un voyage à la fois personnel et universel. Ce qui est intéressant, c’est que tout le monde va pouvoir percevoir un instant différent mais les archétypes vont rester universels.

Vous cherchez souvent à dépeindre l’intime sur scène, qu’est-ce que les jardins secrets ont à offrir pour vous ? 

Pour moi, quand on est sur scène, on doit faire des choses que l’on n’ose pas faire dans la vie. Et peut-être que les gens qui viennent voir des spectacles veulent voir et aiment voir ce que l’on ne peut pas faire ou montrer dans un contexte social. C’est beau de montrer du charnel, de la tristesse, de la joie, toutes ces émotions fortes que l’on peut exposer devant tout le monde alors qu’on les vit personnellement.

Au final, comment classer votre art ? Comme de la poésie ? Une ode à la métamorphose ? Un retour à l’essentiel ? Un peu de tout ? 

Je n’aime pas les étiquettes, pour moi c’est un mélange, j’aime être libre et ne pas définir ce que je fais et ce que je crée justement. C’est pour ça aussi que j’inclus assez peu de mots et d’environnement verbal dans mes spectacles, pour rester libre et laisser l’imagination se rendre là où elle veut.

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Ether. © Gaël Delaite 9

La cinquième édition de la BIAC se tient du 12 janvier au 12 février 2023 de Marseille à Briançon, en passant par Nice, Fréjus, Draguignan, Grasse, Aix-en-Provence et bien d’autres villes, avec une programmation diversifiée où l’on retrouve de la magie, de la voltige mais aussi des spectacles de clowns, ou encore de la danse et du jonglage. Créée en 2015, la BIAC a pour objectif de montrer la pluralité des arts du cirque actuel.  Ainsi, ce sont cette année plus de 70 spectacles à découvrir. Entre prouesse technique et  spectacle vivant, les artistes et collectifs internationaux, avec une place toute particulière réservée aux compagnies suisses, offrent un panorama riche en surprises.

Billetteries et programme : https://www.biennale-cirque.com/fr/ 

Lisa Peyronne
Photo principale : ©
Violette Franchi  / Photo 1 ©Jérémy Paulin / Photo 2 © Moïse Fournier / Photo 3 © Tom Prôneur / Photo 4 © Gaël Delaite 
31 janvier 2023
Les Rencontres d’Arles 2021, souriez pour la photo
Culture

Les Rencontres d’Arles 2021, souriez pour la photo

écrit par La rédaction

Arles, haut-lieu de la photographie depuis 50 ans, devenue son épicentre international, accueille comme chaque été Les Rencontres d’Arles, tout à la fois témoin du patrimoine photographique mondial et instantané foisonnant de la création contemporaine, un point de vue unique sur l’état du monde. Parmi une sélection d’artistes de tous horizons et à travers une quarantaine d’expositions, nos 13 images et thèmes choisis comme l’avant-goût d’un nouveau millésime à explorer.

Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Daniel Obasi, Instants de jeunesse, Lagos, Nigeria, 2019
THE NEW BLACK VANGUARD
Daniel Obasi, Instants de jeunesse, Lagos, Nigeria, 2019.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Ilaria Turba, Thea, Plan d’Aou, 2019, Marseille, série Le Désir de regarder loin
LE DÉSIR DE REGARDER LOIN
Ilaria Turba, Thea, Plan d’Aou, 2019, Marseille, série Le Désir de regarder loin.
MAGNUM ET LA STREET PHOTOGRAPHY
Gueorgui Pinkhassov, Le Nouveau Métro, Tokyo, Japon, 1996. Avec l’aimable autorisation de Magnums Photos.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Ilanit Illouz, Wadi, série Les Dolines, 2016-2021
WADI QELT, DANS LA CLARTÉ DES PIERRES
Ilanit Illouz, Wadi, série Les Dolines, 2016-2021. Avec l’aimable autorisation de l’artiste.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Tarik Kiswanson, Passing, 2020. Photographie de Gunter Lepkowski
MIRRORBODY
Tarik Kiswanson, Passing, 2020. Photographie de Gunter Lepkowski. Avec l’aimable autorisation de l’artiste & carlier I gebauer.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Anyssia Bidout, Vert, 2020
UNE ATTENTION PARTICULIÈRE
PROMOTION ENSP – 2021. Anyssia Bidout, Vert, 2020.
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DE CORÉE, PORTRAITS
Stéphan Gladieu, Portraits de Nord-Coréens, Corée du Nord, Pyongyang, juin 2017. Avec l’aimable autorisation de School Gallery / Olivier Castaing.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Lauren Moffatt, Compostl_DigitalRender_2021
LES AILLEURS. INCARNATION
Lauren Moffatt, Compostl_DigitalRender_2021. Avec l’aimable autorisation de l’artiste.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Jean-Luc Bertini, Las Vegas, Nevada, 2015
AMÉRICAINES SOLITUDES
Jean-Luc Bertini, Las Vegas, Nevada, 2015.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Guillaume Bonn, Appartements avec vue sur le centre-ville de Maputo
ÉTAT D’ESPRIT AFRICAIN
 Guillaume Bonn, Appartements avec vue sur le centre-ville de Maputo.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-SMITH, Sans titre, série Désidération, 2000-2021
DÉSIDÉRATION (ANAMANDA SÎN)
DU DÉSASTRE AU DÉSIR : VERS UNE AUTRE MYTHOLOGIE DU SPATIAL
SMITH, Sans titre, série Désidération, 2000-2021. Avec l’aimable autorisation de la galerie Les Filles du Calvaire.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Jean-Michel André, Borders
BORDERS
Jean-Michel André, Borders #21. Avec l’aimable autorisation de la galerie Sit Down.
Sudnly-mag-Les Rencontres d'Arles 2021-Khartoum, Soudan, 13 avril 2019
THAWRA ! RÉVOLUTION. SOUDAN, HISTOIRE D’UN SOULÈVEMENT
Muhammad Salah. Un manifestant dont l’inscription au dos de sa chemise signifie « Un révolutionnaire de Kalakla, une chute, c’est tout » ; il se tient sur la ligne ferroviaire centrale de Khartoum qui faisait partie de la zone de sit-in du QG de l’armée. Khartoum, Soudan, 13 avril 2019.
Les Rencontres d’Arles
Du 4 juillet au 26 septembre 2021
rencontres-arles.com
Vous aimerez aussi, 50 ans d’aventure photo, pour replonger dans l’édition mémorable des Rencontres d’Arles 2019.
Crédits photos :
Photo principale : Stéphan Gladieu, Portraits de Nord-Coréens, Corée du Nord, Pyongyang, juin 2018. Kim Yun Gyong, Han Sol Gyong, Kim Won Gyong, Kang Sun Hwa et Kong Su Hyang au cinéma 3D du SCI Tech Complex. Avec l’aimable autorisation de School Gallery / Olivier Castaing.
3 juillet 2021
Lieux, expositions, événements, la grande bouffée d’art d’un été 21
Culture

Lieux, expositions, événements, la grande bouffée d’art d’un été 21

écrit par La rédaction

Historique ou contemporain, from USA ou Africa, notre tour d’horizon de 14 lieux et expositions d’art à découvrir cet été. Un dialogue stimulant entre la création la plus actuelle et les plus grands noms du XXe siècle dans des cadres qui, à eux seuls, valent de braver les chaleurs estivales.

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021

Pierre Matisse, marchand éclairé

Musée Matisse, Nice

En quelque 60 œuvres majeures et de nombreuses éditions chères au galeriste, le Musée Matisse rend hommage au plus jeune fils du maître, dont l’audace et la pertinence des choix en fit l’un des plus grands marchands du XXe siècle. À la tête de sa célèbre galerie new-yorkaise, il contribua au rayonnement international de quelques figures essentielles de l’art de son temps.
Expositions« Pierre Matisse, un marchand d’art à New York », jusqu’au 30 septembre 2021, musee-matisse-nice.org

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Yves Tanguy, Les cinq étrangers

Surréalisme made in USA

Centre de la Vieille Charité, Marseille

Si Marseille s’affirme depuis plusieurs décennies comme l’un des lieux d’observation privilégiés du surréalisme, cette exposition n’en constitue pas moins un tour de force : 180 œuvres, 80 artistes, dialogue international entre musées français, américains et collections privées, et surtout 30 ans de courant et d’influence surréaliste sur l’art américain. À voir absolument dans la magnifique enceinte de la Vieille Charité à Marseille.
Expositions« Le surréalisme dans l’art américain », jusqu’au 26 septembre 2021, musees.marseille.fr

Sudnly-mag-expositions-et-événements-culture-été-2021-Carlos-Cruz-Diez,-Couleur-Additive-46,-Paris-1973-©-Photo-Atelier-Cruz-Diez-Paris-©-Adagp,-Paris-2020

South meets East

Fondation Vasarely, Aix-en-Provence

La présence sur le sol français de Victor Vasarely, Hongrois d’origine, n’est pas étrangère à l’arrivée d’artistes d’Amérique du Sud et d’Europe de l’est venus en France partager leurs recherches sur l’art optique ou cinétique. Cette exposition de la Fondation Vasarely, en collaboration avec le Musée national d’art moderne Centre Pompidou témoigne de cette émulation avec une belle sélection d’œuvres.
Expositions« Sud-Est », jusqu’au 12 septembre 2021, fondationvasarely.org

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Kokou Ferdinand Makouvia, Akossiwa, le Temps d’une Routine (détail), 2017. Courtesy de la Galerie Sator. Photo © Adrien Thibault.

Biennale perchée

Saint-Paul-de-Vence

La plus ensoleillée des biennales d’art contemporain retrouve sa place pour sa seconde édition sur les hauteurs de Saint-Paul-de-Vence, sous la présidence d’Olivier Kaeppelin et le commissariat de Catherine Issert qui, fidèle à son engagement bien connu pour les artistes, a misé sur la jeune génération. 18 nationalités représentées et un parcours d’œuvres qui donne un coup de jeune aux ruelles pittoresques du village.
Biennale Internationale de Saint-Paul de Vence, du 26 juin au 2 octobre 2021, bis-art.com

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Ettore Sottsass, Théière Basilico, Centre Pompidou, MNAM-CCIGeorges MeguerditchianDist. RMN-GP, © Adagp, Paris

Utopie design

Hôtel des Arts TPM, Toulon

Nourri d’architecture et des avant-gardes modernes, le design italien trace une trajectoire brillante, de l’entre-deux-guerres aux années 2000, reflet des transformations sociales et politiques du XXe siècle. Un partenariat Villa Noailles, Métropole Toulon Provence Méditerranée et Centre Pompidou.
ExpositionsFuturissimo, L’utopie du design italien, jusqu’au 31 octobre 2021, metropoletpm.fr

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Fabrication_silo_a_grains_Liban_Syrie_2020_Mucem©Hoda_Kassatly

Le Grand Mezzé au Mucem

Mucem, Marseille

Sonnez veggies, résonnez foodies, la diète méditerranéenne millénaire, ou régime crétois, est plus tendance que jamais. Joliment baptisée Le grand Mezzé, l’exposition semi-permanente du Mucem dresse un alléchant panorama de notre aventure culinaire, des origines à votre prochain repas. Galerie de la Méditerranée du
Mucem.
ExpositionsLe grand Mezzé, jusqu’au 31 décembre 2023, mucem.org

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Emeka Ogboh, Studio Olafur Eliasson Kitchen Visit, 2018

Cuisine en Friche

Friche la Belle de Mai, Marseille

À la Friche la Belle de Mai, 4 chef·fe·s de Marseille, Nadjate Bacar, Gagny Cissoko, Hughes Mbenda et Georgiana Viou, unissent leur talent pour nous initier aux cuisines africaines. Explosion de saveurs, partage et dialogue culturel, toute l’Afrique à croquer. Au diapason, exposition, DJ sets et performances culinaires du Nigerian Emeka Ogboh et sélection de films en séance gratuite. Dans le cadre d’Africa 2020 cet été à Marseille.
Les Cuisines Africaines, à Marseille jusqu’au 11 juillet, lescuisinesafricaines.com

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Les Brodeuses de Guermessa, Itinérance d’Atelier Bartavelle. © Photo Philippine Chaumont & Agathe Zaerpour.

À fonds pour la mode Méditerranée

Fonds de dotation Maison Mode Méditerranée

La MMM poursuit sa mission en devenant Fonds de dotation, pour valoriser et soutenir les innovations culturelles, éthiques, esthétiques et contribuer à l’émergence de nouvelles marques de mode en Méditerranée. Parmi les treize projets soutenus pour la dernière édition de l’OpenMyMed Prize, on retient ceux des créatrices Flore Girard de Langlade, fondatrice de la marque Flowergdl, et Laura Deweilde, à la tête d’Incxnnue et sa singulière collection de sacs à main imprimés 3D et fabriqués en France. Le projet Itinérance d’Atelier Bartavelle, instaurant le dialogue entre des femmes artisanes partout en Méditerranée, est quant à lui récompensé par la bourse Culture éthique & éco-responsabilité.
dotationmodemed.fr

Otobong Nkanga à Nice

Villa Arson, Nice

La Villa Arson à Nice présente la première exposition monographique en France d’Otobong Nkanga, artiste plasticienne et performeuse nigériane qui vit et travaille à Anvers. Un regard critique sur l’extractivisme, nourri d’anthropologie, à suivre au gré d’un parcours sans logique apparente pour mieux souligner les méandres de l’œuvre.
Expositions« When Looking Across the Sea, Do You Dream? », jusqu’au 19 septembre 2021, villa-arson.org

Otobong Nkanga, tropical house
Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Laura Owens, Untitled [sans titre], 2004. Acrylique et huile sur lin. Moore Family Collection.

Laura & Winifred chez Vincent

Fondation Vincent van Gogh, Arles

Pour une rencontre littéralement physique avec les œuvres de Van Gogh, l’artiste américaine Laura Owens habille les cimaises d’une œuvre originale, inspirée de Winifred How, compatriote à peu de choses près contemporaine du grand peintre mais depuis tombée dans l’oubli. Une double relecture à voir à la Fondation Vincent Van Gogh d’Arles.
Expositions« Laura Owens & Vincent van Gogh », jusqu’au 31 octobre 2021, fondation-vincentvangogh-arles.org

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Vue d’installation de la collection permanente. Au premier plan, Bertrand Lavier, Quathlamba II, 2020, tubes de néons. Photo © Christophe Goussard

Extension des domaines de l’art

Commanderie de Peyrassol, Flassans-sur-Issole

Parmi les nombreux rapprochements de l’art et du vin, la Commanderie de Peyrassol invite à parcourir l’un des plus convaincants, au gré de son vignoble réputé comme dans les beaux espaces de son centre qui abritent une collection moderne et contemporaine qui mérite la visite. Un lieu où la création dialogue avec l’histoire.
Commanderie de Peyrassol, RN 7, 83340 Flassans-sur-Issole, 04 94 69 71 02, peyrassol.com

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Vue d'exposition, au premier plan, chaise de Gerrit Rietveld, au second plan, œuvre d'Aurélie Neumours © DR.

L’art concret sur son 31

Espace de l’Art Concret, Mouans-Sartoux

Depuis 3 décennies, l’Espace de l’Art Concret explore entre abstraction géométrique, art conceptuel et minimal, les rapports que la création artistique entretient avec la sphère du réel et du vivant. Pour franchir ce cap, Fabienne Fulchéri à sa tête a imaginé un programme intitulé Revenir vers le futur. Il débute par un échange de courtoisies et l’accueil dans ses espaces d’une autre collection emblématique, celle d’Yvon Lambert. Une découverte au présent, à Mouans-Sartoux.
Expositions« Revenir vers le futur », jusqu’au 3 avril 2022, espacedelartconcret.fr

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021- Laura Couto Rosado (1984, Maroc), Vase en puissance, Rot Chili, 2015, Cirva, Marseille. © Laura Couto Rosado ; photo © CirvaY. Inchierman.

Le design a du souffle

Château Borély, Marseille

Le Château Borély, musée des arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode, accueille le Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques (Cirva Marseille) et la Villa Noailles (Hyères). Côté design, l’exposition Souffles – 10 designers.10 ans.10 vases met à l’honneur les 10 dernier.e.s lauréat.e.s du grand prix du Festival Design Parade Hyères, organisé chaque année par la Villa Noailles. Côté mode, le musée expose les pièces des 11 stylistes lauréat.e.s du Festival de Mode de Hyères primé·e·s ces dernières années.
Expositions« Souffles. 10 designers,10 ans, 10 vases », jusqu’au 7 novembre 2021, musees.marseille.fr

Sudnly-mag-expositions et événements culture été 2021-Diego Giacometti, Coiffeuse et tabouret, Photo Claude Germain © ADAGP, Paris 2021.

Giacometti & fils

Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence

Peinture, sculpture, design, architecture, la famille Giacometti incarne à elle seule une part impressionnante de l’histoire de l’art du XXe siècle. Si les sculptures d’Alberto Giacometti sont les plus connues, rares sont les occasions d’apprécier le travail de son père Giovanni, de son cousin Augusto, deux maîtres de la peinture suisse début XXe siècle, mais aussi de ses deux frères, Diego son cadet, sculpteur et designer et Bruno, le plus jeune, architecte emblématique de l’école suisse d’après-guerre. Plus encore, il est exceptionnel de les trouver réunis comme le fait ici la Fondation Maeght pour cette exposition historique, mieux, dynastique.
Expositions« Les Giacometti : une famille de créateurs »
du 3 juillet au 14 novembre 2021, fondation-maeght.com

Crédits photos :
Photo principale : Otobong Nkanga, (1974, Nigeria), The Weight of Scars, 2015, © Philippe Migeat – Centre Pompidou, MNAM-CCI/Dist. RMN-GP.
1. Balthus, La Toilette de Cathy, 1933. Huile sur toile. Centre Pompidou, Paris, Musée national d’art moderne, Centre de création industrielle © Balthus. Photo © Centre Pompidou, Mnam-CCI / Jean-Claude Planchet / Dist. RMN-GP
2. Yves Tanguy, Les cinq étrangers, 1941.
3. Carlos Cruz-Diez, Couleur Additive 46, Paris 1973 © Photo Atelier Cruz-Diez Paris © Adagp, Paris 2020.
4. Kokou Ferdinand Makouvia, Akossiwa, le Temps d’une Routine (détail), 2017. Courtesy de la Galerie Sator. Photo © Adrien Thibault.
5. Ettore Sottsass, 1917, Innsbruck (Autriche) – 2007, Milan (Italie), Théière Basilico, 1972. Centre Pompidou, MNAM-CCI/Georges Meguerditchian/Dist. RMN-GP. Photo © Adagp, Paris.
6. Fabrication d’un silo à grains en terre crue, région de la Bekaa, Liban / Syrie, 2020. Mucem © Photo Hoda Kassatly.
7. Emeka Ogboh, Studio Olafur Eliasson Kitchen Visit, 2018.
8. Les Brodeuses de Guermessa, Tunisie, 2019, étape #2 du projet Itinérance d’Atelier Bartavelle. © Photo Philippine Chaumont & Agathe Zaerpour.
9. Otobong Nkanga, Diaoptasia, 2012. Performance. © Otobong Nkanga. Courtoisie de l’artiste & galerie In Situ – Fabienne Leclerc.
10. Laura Owens, Untitled [sans titre], 2004. Acrylique et huile sur lin. Moore Family Collection.
11. Vue d’installation de la collection permanente. Au premier plan, Bertrand Lavier, Quathlamba II, 2020, tubes de néons. Photo © Christophe Goussard.
12. Vue d’exposition, au premier plan, chaise de Gerrit Rietveld, au second plan, œuvre d’Aurélie Neumours © DR.
13. Laura Couto Rosado (1984, Maroc), Vase en puissance, Rot Chili, 2015, Cirva, Marseille. Verre soufflé, taillé à la meule diamantée © Laura Couto Rosado ; photo © Cirva/Y. Inchierman.
14. Diego Giacometti, Coiffeuse et tabouret, Photo Claude Germain © ADAGP, Paris 2021.

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27 juin 2021
Enfin, la culture refleurit au printemps 2021
Culture

Enfin, la culture refleurit au printemps 2021

écrit par La rédaction

Après des mois de fermeture désespérante, les lieux d’art et de culture rouvrent leur porte avec un magnifique enthousiasme – et de magnifiques propositions – à découvrir avec toutes les précautions d’usage mais sans tarder. Voici donc notre tour des cimaises les plus marquantes de cette renaissance méditerranéenne. Prospecteurs, prospectrices, c’est l’heure de la ruée vers l’art ! Episode #1.

Culture-printemps-2021-Zao-Wou-Ki-dans-son-atelier-de-campagne-vers-2000,-devant-11.08

Zao Wou Ki à l’Hôtel de Caumont
Événement pour la réouverture de l’Hôtel de Caumont-Centre d’Art d’Aix-en-Provence. Zao Wou-Ki, français d’origine chinoise et figure majeure de la peinture de la seconde moitié du XXe siècle, y expose 90 de ses œuvres, huiles sur toile, aquarelles et encres de Chine sur papier, oscillant entre figuration et abstraction, entre Orient et Occident, entre intime et absolu. Réalisée en collaboration avec la Fondation Zao Wou-Ki, l’exposition retrace son parcours créatif depuis ses débuts en 1935 jusqu’en 2009. L’artiste donne à voir ses inspirations, rencontres, voyages et attaches, mais aussi l’expérience de l’exil, de la maladie, du deuil et son évolution. Des expériences intimes en quête de la lumière, révélée par des contrastes perpétuels, entre joies intenses et heures sombres, pleins et vides, au fil de la couleur, en légèreté ou flamboyance, soufflées par l’éclat changeant d’un Luberon qu’aime l’artiste. Consacrant la liberté du geste maîtrisé, qui reflète la figure tutélaire de Paul Cézanne, cet ensemble d’une richesse rare est le fruit d’une vie, guidée par l’ambition de rendre visible ce que l’on ne voit pas, et qui exprime à merveille le bonheur intense et immuable de peindre.
Exposition “Zao Wou-Ki. Il ne fait jamais nuit », jusqu’au 10 octobre. 3, rue Joseph Cabassol, 04 42 20 70 01, caumont-centredart.com

Chiachio-Giannone-LaFamille-Dans-La-Joyeuse-Verdure©Photo-Nicolas-Roger

Lodève, la culture au tapis
Le Musée de Lodève vous invite à parcourir la nature telle que les créateurs du XVe au XXIe siècle l’ont interprétée, en une collection unique de tapis et de tapisseries de très haute facture. Un plaisir de déambulation à s’offrir en famille pour comprendre comment cet art minutieux a su tisser un lien intime et précieux entre vous et la nature.
Exposition « Tisser la nature », jusqu’au 22 août 2021. museedelodeve.fr

Culture-printemps-2021-candlelight-fever-concerts-bougie

Rallumer les feux de la scène
En voyant renaître la flamme des concerts, on s’autorise à rêver d’extérieur et d’émotions à partager. Cet été, les concerts à la bougie Candlelight Open Air by Fever s’installent à Marseille dans la cour intérieure du Cloître et dans les jardins du somptueux Château de Crémat à Nice. Une occasion ardente et lumineuse pour redécouvrir un répertoire classique inextinguible, Vivaldi, Mozart et Beethoven, mais aussi un registre plus actuel, un hommage à feu le groupe Daft Punk.
Du 28 mai au 10 septembre à Nice et du 16 juin au 4 septembre à Marseille. feverup.com

Monaco dans les marges
Baptisée Marginalia, en référence à ces dessins que les copistes du Moyen-Âge glissaient dans les marges des manuscrits, cette exposition explore, entre psychanalyse et contre-culture, les dessous et à-côtés de la bande dessinée, cet art aussi jeune que populaire.
Nouveau Musée National de Monaco, Villa Sauber. Exposition « Marginalia, dans le secret des collections de bande dessinée », jusqu’au 5 septembre 2021. nmnm.mc

MIAM-tirage-sur-toile-Carte-Herv‚-Di-Rosa

Modeste & génial
Pour fêter ses 20 ans et poser un nouveau jalon dans sa passionnante exploration des arts modestes, le MIAM Sète publie un beau pavé de 400 pages, offrant un panorama de près de 1 000 artistes et accueillant des œuvres originales d’une trentaine d’entre eux, qui ont accompagné son aventure depuis l’origine.
Tirage sur toile en 30 exemplaires numérotés et signés. À commander sans attendre sur miam.org

Mucem-Olaf_Otto_Becker_Point_660_serie_Above_Zero_2008©Olaf_Otto_Becker

Civilization, quelles images !
110 photographes des 5 continents, jeunes talents comme signatures prestigieuses, plus de 200 tirages originaux, cette exposition livre un instantané du XXIe siècle sur notre planète, secouée, comme pour amplifier le propos du Mucem, par la crise sanitaire. De nombreuses ressources en ligne et quelques images pour réfléchir.
MUCEM, Marseille. Exposition « Civilization, Quelle époque ! », jusqu’au 28 juin 2021. mucem.org

Von-Bonin-Cosima---Killer-Whale-with-long-eyelashes-2,-2018

Carmignac, une expo à la mer
Jouant la symbiose du lieu et de son environnement naturel, la Fondation Carmignac explore avec cette 4e expo les rapports de notre civilisation avec le monde subaquatique. Une sélection d’œuvres modernes et contemporaines et un prolongement au Fort Sainte Agathe et à la Villa Noailles.
Villa Carmignac, Porquerolles. Exposition « La Mer imaginaire », jusqu’en octobre 2021. fondationcarmignac.com

Culture-printemps-2021-africa2000-la-friche-marseille-Jelili-Atiku

Africa2000 (enfin) à La Friche
5 semaines de programmation foisonnante (art, performances, musique, théâtre, cuisine, cinéma) pour découvrir la création africaine actuelle. Here Comes Africa du 1er juin au 11 juillet, Marseille. lafriche.org

Culture-printemps-2021-Brazzaville-Montevideo-Marseille-L'illusionnaire

Brazzaville à Marseille
Toujours pour Africa2020 et en partenariat avec la Fondation Pernod Ricard, Montévidéo accueille des plasticiens issus des Ateliers Sahm de Brazzaville et de plusieurs pays d’Afrique centrale. fondation-pernod-ricard.com

Culture-printemps-2021-gilles-barbier-musee-soulages-rodez

Gilles Barbier chez Soulages
Machines de production, l’univers organique et foisonnant de Gilles Barbier se déploie dans l’antre de
l’outrenoir, au musée Soulages à Rodez, jusqu’au 26 septembre. musee-soulages-rodez.fr

Crédits photos :
Couverture : Villa Carmignac, panorama Porquerolles © Camille Moirenc.
1. Hôtel de Caumont : Zao Wou-Ki dans son atelier de campagne vers 2000, devant 11.08.99 – Eclipse et le grand triptyque Hommage à mon ami Henri Michaux terminé en mars 2000, photo © Guillaume de Laubier.
2. Musée de Lodève : La Famille dans la joyeuse verdure, Léo Chiachio et Daniel Giannone. Tapisserie de basse lisse, laine et soie. Atelier A2, France-Odile Perrin-Crinière, Patricia Bergeron, Aïko Komoni, 2017. Collection de la Cité internationale de la tapisserie. Fonds régional de création de tapisseries contemporaines © Chiachio/Giannone, 2020. Photo © Cité internationale de la Tapisserie.
3. Candlelight bOpen Air by Fever.
4. NMNM : © Herr Seele.
5. MIAM ; Hervé Di Rosa, Territoires des expositions au MIAM, 2020. Acrylique sur toile.
6. MUCEM : Olaf Otto Becker, Point 660, 2, 08/2008 67°09’04’’N, 50°01’58’’W, Altitude 360M, série Above Zero [Au-dessus de zéro], 2008 © Olaf Otto Becker.
7. Fondation Carmignac : Cosima Von Bonin, Killer whale with long eyelashes 2 (school desk version), 2018. Bois, métal, verre, bouteille, tissu. Collection Syz, Geneva.
8. Africa2020 à La Friche La Belle de Mai : Jelili Atiku, The Night Has Ears (performance), 2014, photo © Hakeem Adewumi Atelier Sahm Brazzaville à Marseille : Ibrahim Ballo, Illusion, 2020. Acrylique et fils de coton sur toile.
9. Gilles Barbier au Musée Soulages : Gilles Barbier, Machines de production, vue d’exposition, Musée Soulages, Rodez, 2021, photo © T. Estadieu.
10. Marginalia à Monaco © Herr Seele.
12 mai 2021
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