Méditerranées x Marie Claire
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      • Sélection de saison Coup de coeur Découverte Tous
        Sélection de saison

        Pour Pantone, 2021 sera jaune et gris. Ça…

        14 janvier 2021

        Sélection de saison

        Doudounes & matelassés : Roulez rembourrée

        7 janvier 2021

        Sélection de saison

        Ça brille et ça fait du bien, notre…

        8 décembre 2020

        Déco

        De la déco au bijou, la seconde vie…

        10 septembre 2020

        Coup de coeur

        Jouez-la éco-responsable et gagnez un jean de la…

        10 décembre 2020

        Coup de coeur

        Capsule@Cap3000, une constellation de cadeaux inédits pour Noël

        10 décembre 2020

        Coup de coeur

        Et si vous décrochiez une médaille “Les Précieuses”…

        29 octobre 2020

        Coup de coeur

        Et si vous gagniez… un cadeau Doriane Bijoux…

        30 juillet 2020

        Découverte

        Pluie de médailles pour les fêtes de fin…

        4 décembre 2020

        Découverte

        Le beau Noël du Printemps Polygone Riviera

        3 décembre 2020

        Découverte

        La laine fraîche (made in France)

        16 octobre 2020

        Découverte

        Hommage aux créateurs libanais

        2 septembre 2020

        Mode

        Pour Pantone, 2021 sera jaune et gris. Ça…

        14 janvier 2021

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        Doudounes & matelassés : Roulez rembourrée

        7 janvier 2021

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        Jouez-la éco-responsable et gagnez un jean de la…

        10 décembre 2020

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        Capsule@Cap3000, une constellation de cadeaux inédits pour Noël

        10 décembre 2020

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      • Sélection de saison Beau et bon Nouveau Tous
        Sélection de saison

        Fragrances du Sud : sentir et ressentir

        30 novembre 2020

        Sélection de saison

        L’automne pas monotone de la beauté nature

        10 septembre 2020

        Sélection de saison

        L’île que l’on reconnaissait les yeux fermés

        12 août 2020

        Sélection de saison

        Vitrine d’été : bijoux, accessoires, cosmétiques, tout pour…

        2 juillet 2020

        Beau et bon

        Cosmétiques bio & nature : réveillons la beauté

        17 décembre 2020

        Beau et bon

        Gommage beauté, notre recette maison exclusive signée Terre…

        25 novembre 2020

        Beau et bon

        Sous le masque, la beauté

        8 octobre 2020

        Beau et bon

        Coup de fraîcheur sur Saint-Tropez

        4 août 2020

        Nouveau

        Cosmétique : les hommes atteignent enfin le haut…

        29 janvier 2021

        Nouveau

        Retraites d’automne équilibre nous redonnent

        1 octobre 2020

        Nouveau

        Avec Embomaduro, La Parfumerie Arlésienne embellit l’air

        25 mars 2020

        Nouveau

        Beauté, santé, minceur, les nouveautés venant du Sud

        5 décembre 2019

        Beauté

        Cosmétique : les hommes atteignent enfin le haut…

        29 janvier 2021

        Beauté

        Cosmétiques bio & nature : réveillons la beauté

        17 décembre 2020

        Beauté

        Ça brille et ça fait du bien, notre…

        8 décembre 2020

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        Fragrances du Sud : sentir et ressentir

        30 novembre 2020

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      • Sélection de saison Coup de coeur Découverte Tous
        Déco

        Alléger l’air du temps ? Notre top 6…

        25 février 2021

        Déco

        14 Février ou le retour du Flower power

        12 février 2021

        Déco

        Inspirations Sud : une fin d’année déco au…

        19 novembre 2020

        Déco

        Bougies parfumées : notre sélection pour rallumer la…

        12 novembre 2020

        Coup de coeur

        Good Design Store, la Scandinavie plein Sud

        19 novembre 2020

        Coup de coeur

        Un air de Montpellier à gagner avec Arthur…

        14 mai 2020

        Coup de coeur

        Atelier Buffile, du soleil dans la cuisine

        5 juillet 2019

        Coup de coeur

        Esprit sud, zoom sur nos créateurs déco

        19 avril 2019

        Découverte

        Nos antiquaires et brocanteurs choisis pour un tour…

        26 février 2021

        Découverte

        Brocantes, les meilleurs objets de style à portée…

        18 février 2021

        Découverte

        Design story : Ligne Roset & Philippe Nigro

        27 novembre 2020

        Découverte

        Métiers d’art du Sud pour cadeaux faits main…

        26 novembre 2020

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        Nos antiquaires et brocanteurs choisis pour un tour…

        26 février 2021

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        25 février 2021

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        18 février 2021

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        14 Février ou le retour du Flower power

        12 février 2021

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      • Expériences Idées week-end Rencontre Tous
        Expériences

        Deux cocktails signature pour savourer la Saint-Valentin avec…

        10 février 2021

        Expériences

        Le Maigre par Christophe Schuffenecker, Chef du Château…

        4 février 2021

        Expériences

        Les authentiques crêpes Suzette du Café de Paris…

        26 janvier 2021

        Expériences

        Rouget de roche, Saint-Pierre et encornet par Christophe…

        21 janvier 2021

        Idées week-end

        Ligurie, rhapsodie en bleu et vert

        2 décembre 2020

        Idées week-end

        Balades sauvages sur les côtes varoises

        2 octobre 2020

        Idées week-end

        Vignobles du Sud pour nuit 5 étoiles

        22 septembre 2020

        Idées week-end

        Et si vous gagniez… une nuit de rêve…

        4 septembre 2020

        Rencontre

        Indian Summer au Monte-Carlo Beach, une offre pour…

        14 août 2020

        Rencontre

        Radisson Blu 1835, un nouveau regard sur Cannes…

        14 août 2020

        Rencontre

        Les Calissons du Roy René, gourmandise historique

        23 juillet 2020

        Rencontre

        Mirazur Menton : trois étoiles et zéro plastique

        8 mai 2020

        Art de vivre

        Deux cocktails signature pour savourer la Saint-Valentin avec…

        10 février 2021

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        Les authentiques crêpes Suzette du Café de Paris…

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        Rouget de roche, Saint-Pierre et encornet par Christophe…

        21 janvier 2021

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      • Enfants Loisirs Nouveau Pratique Aujourd’hui Tous
        Société

        Jouets éco-conçus : Play, mais sans blessure

        7 décembre 2020

        Société

        The kids are alright (les enfants vont bien)

        23 octobre 2020

        Société

        Occupy children (ou comment bien remplir leurs vacances)

        15 octobre 2020

        Société

        Maison, Sucrée, Maison : notre sélection pour Pâques

        9 avril 2020

        Loisirs

        Les stations de ski qui vont bien nous…

        15 décembre 2020

        Loisirs

        Occupy children (ou comment bien remplir leurs vacances)

        15 octobre 2020

        Loisirs

        Fairways to Heaven (les parcours du paradis)

        3 septembre 2020

        Loisirs

        5 lacs du sud pour se mettre au…

        5 août 2020

        Nouveau

        Notre cocktail feel good du jour : le…

        20 mars 2020

        Nouveau

        L’été acidulé : Saveurs fraîches et piquantes

        31 juillet 2019

        Nouveau

        L’émergence salutaire de l’agriculture urbaine

        12 mai 2019

        Nouveau

        Le vert progresse avec la végétalisation de la…

        6 mai 2019

        Pratique

        Ménage éco-responsable : notre sélection pour une maison…

        17 février 2021

        Pratique

        Vendredi noir ? Notre quiz en 10 questions…

        18 novembre 2020

        Pratique

        Agence Immobilière du Golfe, 25 ans de coups…

        13 août 2020

        Pratique

        Notre cocktail feel good : Garde la Pêche par…

        4 mai 2020

        Aujourd’hui

        La démasque #1, Charlène Bihl et Elsa Merchadier,…

        27 janvier 2021

        Aujourd’hui

        La crème de la crème des glaces de…

        6 août 2020

        Aujourd’hui

        Olfascan ou comment démasquer le virus qu’on ne…

        28 juillet 2020

        Aujourd’hui

        Avec Monaco Safe, la Principauté n’a jamais été…

        22 juillet 2020

        Société

        Ménage éco-responsable : notre sélection pour une maison…

        17 février 2021

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        La démasque #1, Charlène Bihl et Elsa Merchadier,…

        27 janvier 2021

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        15 décembre 2020

        Société

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        7 décembre 2020

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      • Agenda Évènement Rencontre Tous
        Agenda

        Notre agenda culturel pour prolonger l’été #2 :…

        21 septembre 2020

        Agenda

        Notre agenda culturel pour prolonger l’été #1 :…

        9 septembre 2020

        Agenda

        Agenda culture, expositions & événements à suivre cet…

        30 juin 2020

        Agenda

        Culture sud, notre programme d’un été inédit

        28 juin 2020

        Évènement

        Jamais on n’a vu d’été aussi indien :…

        17 septembre 2020

        Évènement

        Manifesta 13 Marseille

        15 septembre 2020

        Évènement

        La Grande Criée, nouveau théâtre du goût à…

        27 juillet 2020

        Évènement

        Musées de Marseille, deux belles expos d’été à…

        29 juin 2020

        Rencontre

        Oh! Oh! Oh! La plus hotte des expos…

        26 novembre 2020

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        On n’a jamais eu autant besoin de livres

        2 mai 2020

        Rencontre

        Les bonnes adresses de l’art à arpenter en…

        16 décembre 2019

        Rencontre

        Galerie Mélissa Paul, signe de terre

        6 décembre 2019

        Culture

        Oh! Oh! Oh! La plus hotte des expos…

        26 novembre 2020

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        Notre agenda culturel pour prolonger l’été #2 :…

        21 septembre 2020

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        17 septembre 2020

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        Manifesta 13 Marseille

        15 septembre 2020

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      • Sélection de saison Coup de coeur Découverte Tous
        Sélection de saison

        Pour Pantone, 2021 sera jaune et gris. Ça…

        14 janvier 2021

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        Doudounes & matelassés : Roulez rembourrée

        7 janvier 2021

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        8 décembre 2020

        Déco

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        10 septembre 2020

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        10 décembre 2020

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        10 décembre 2020

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        29 octobre 2020

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        30 juillet 2020

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        Pluie de médailles pour les fêtes de fin…

        4 décembre 2020

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        Le beau Noël du Printemps Polygone Riviera

        3 décembre 2020

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        La laine fraîche (made in France)

        16 octobre 2020

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        Hommage aux créateurs libanais

        2 septembre 2020

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        Pour Pantone, 2021 sera jaune et gris. Ça…

        14 janvier 2021

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        Doudounes & matelassés : Roulez rembourrée

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        10 décembre 2020

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        10 décembre 2020

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      • Sélection de saison Beau et bon Nouveau Tous
        Sélection de saison

        Fragrances du Sud : sentir et ressentir

        30 novembre 2020

        Sélection de saison

        L’automne pas monotone de la beauté nature

        10 septembre 2020

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        Beau et bon

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        8 octobre 2020

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        4 août 2020

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        25 mars 2020

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        5 décembre 2019

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      • Sélection de saison Coup de coeur Découverte Tous
        Déco

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        26 février 2021

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        18 février 2021

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        27 novembre 2020

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        Expériences

        Deux cocktails signature pour savourer la Saint-Valentin avec…

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        Idées week-end

        Ligurie, rhapsodie en bleu et vert

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Aujourd’hui

La démasque #1, Charlène Bihl et Elsa Merchadier, Romy Agency
SociétéAujourd'hui

La démasque #1, Charlène Bihl et Elsa Merchadier, Romy Agency

écrit par Luc Intérieur

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais, aujourd’hui, tout le monde est bio, éco-responsable, respectueux et solidaire. Comme par hasard. Dans le sud, si les affaires vont toujours bon train, elles semblent en passe de devenir toutes éthiques et bien pensantes. Mais leurs alibis sont-ils dans le même béton que nos villes côtières ? Pour SUDNLY, nous avons donc décidé de mener de vraies enquêtes de terrain, inflexibles et incorruptibles, histoire de débusquer le verdissement d’argent pas net (AKA green washing) ou la déclaration de bonnes intentions évangélique qu’il convient de requalifier en ripolinage de façade. Et puisque de façade il s’agit, commençons par celles qui ont décidé de nous éblouir en réunissant quelques-uns des meilleurs talents de la création visuelle en Méditerranée. Poudre aux yeux ? Projet à soutenir ? Faisons parler Charlène et sa complice Elsa de Romy Agency.

Suspect : Romy Agency
Prévenues : Charlène Bihl et Elsa Merchadier
Enquêteur : Luc Intérieur

Noms, prénoms, âges, professions
Bihl, Charlène alias Cha, 28 ans, croqueuse de diamants et productrice à ses heures perdues.
Merchadier, Elsa dite la tenace, 32 ans, espionne dans l’industrie créative.

Que faisiez-vous avant de vous retrouver mêlées à cette affaire ?
– Elsa : Je zonais dans les galeries photo, dans les labels de musiques, dans les festivals, puis je suis tombée sur la caïd des caïds et j’ai appris les codes de l’image au Book (ndlr : la bible des métiers de la production visuelle).
– Cha : … et on a commencé à faire du grabuge. Avant ça, j’œuvrais à la prod chez TF1 et chez Frenzy picture, c’est là que j’ai trouvé ma voie et que j’ai épousé la cause, la seule, celle des images.

Pourquoi Romy ? Vous avez bloqué sur Schneider ? Et d’ailleurs, vous êtes plutôt Sissi ou La Piscine ?
– Elsa : Sissi ou La Piscine ? C’est une vraie question ? La Piscine, évidemment, et même Plein Soleil, la chaleur, la lumière, la mer, le sel, les cadavres…
– Cha : … quant à Romy, c’est pour le côté icône qui ne meurt jamais. Et aussi parce que c’est un prénom qui m’a toujours fascinée. J’ai décidé que ce serait mon bébé.

Pourquoi la Méditerranée ? Branchées mafia ou c’est l’ombre qui vous attire ?
On est là pour monter une équipe de cadors d’un nouveau genre, des experts du digital et de l’image, des photographes, des réal, des stylistes, des illustrateurs, des graphistes, des as de la gâchette, tous orfèvres dans leur domaine, maquillage, changement d’identité… c’est fou ce qu’on peut faire avec Photoshop !
Mais on ne s’arrête pas là. On fait main basse sur des spots en or, on repère les lieux insolites et à très fort potentiel, on sait composer des castings sur mesure. Confiez-nous vos budgets, on saura quoi en faire !

Franchement, ils existent vraiment vos talents ? C’est pas vous, avec un faux nez ?
Peut-être que oui, peut-être que non.
On ne parlera qu’en présence de nos avocats !

Si vous voulez vous en sortir, balancez tout de suite vos complices.
Baptiste l’Humaniste, Pierre alias le Professionnel, Ane & Jose aka Bonnie & Clyde, Matkovic & Vild, Mondher le Magnifique, ou encore Tom l’Incorrigible, rien que des fines lames de la photographie. Il y a aussi Etienne dit l’Intraitable, le roi de l’animation, Idriss, le gentleman du collage, Lady Farah, l’illustratrice, qui trace comme personne, Rotem la Redoutable, motion designer hors pair, Yasmina l’indomptable qui jongle avec vidéo, photo et collages… Et ça, c’est juste les premiers couteaux.

C’est quoi votre plan pour réussir votre coup ?
Le plan, c’est de mettre au boulot nos super-talents et de les infiltrer chez tous les clients qu’on a repérés, des marques mode, luxe et beauté principalement, pour faire un hold-up sur le marché de la création et rafler les plus beaux projets. Pour ça, s’il le faut, on irait jusqu’à kidnapper Jacquemus, faire chanter Nicolas Ghesquière, harceler Virginie Viard et braquer Bernard Arnault.

Elsa ou Charlène, c’est qui la cheffe ? Ou peut-être y a-t-il un Charlie quelque part ?
Deux cheffes de gang à la tête d’un cartel créatif, ça le fait non ?

En effet. Affaire classée mais agence à suivre. On les tient à l’œil car franchement, entre nous, ça nous étonnerait beaucoup qu’elles soient totalement innocentes.

Romy Agency, agence de production d’images indépendante à Marseille,
contact officiel :
romy-agency.com, romy@romy-agency.com
Charlène : 06 61 29 44 58 ; Elsa : 06 35 35 67 20

Romy-Agency-MEJRI-Mondher
Romy-Agency-ANE+JOSE
Romy-Agency-MARSHAK-Tom
Romy-Agency-BELHASSEN-Pierre
Romy-Agency-KARNACHI-Idries---Royal-cheese-tajine-
Crédits photos :
Couverture : De gauche à droite, on reconnaît Elsa et Charlène ou plutôt non, Charlène et Elsa, quoique, pas sûr, enfin bref, la bande à Romy © Photo Baptiste Le Quiniou.
1. 
Mondher Mejri / 2. Ane + Jose / 3. Tom Marshak / 4. Pierre Belhassen / 5. Idries Karnachi, Royal cheese tajine.
27 janvier 2021
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La crème de la crème des glaces de l’été
SociétéAujourd'hui

La crème de la crème des glaces de l’été

écrit par Aurélie Dumarçay

Dans le sud, plus la température monte, plus les maîtres glaciers rivalisent de créativité. Voici donc notre galerie de glaces, repérées parmi 7 maisons du sud. Un sujet idéal pour rendre glace à l’été et à lire d’urgence avant que ça fonde.

Pause Glaces du sud

1. Emkipop
Marseille
L’esquimau revisité made in Provence nous met dans le bain avec les parfums incontournables des grandes vacances, comme ici avec La Framboise. Le goût de fruit des bois, comme quand on les mange une par une sur le bout des doigts, mais en mieux.
Bâtonnet 3,90 € et coffret à partir de 19,90 €. À retrouver au Pôle Nord (Paris), au Pôle Sud (Marseille, Aix-en-Provence) et partout en France via le e-shop emkipop.fr. 

2. Pierre Geronimi
Corse
Des créations puissantes et rafraîchissantes nées de recettes valorisant les trésors de l’île de Beauté et d’ailleurs. Au programme pour ce qui est sans doute la crème de la glace made in Corsica : cueillette intensive de nepita (herbe aromatique corse) et de fraises, métamorphosées en un sorbet fruité.
35 saveurs incontournables à retrouver dans les bacs de ses boutiques en Corse, Monaco, Grenoble et Paris, glacespierregeronimi.com

3. Maison Salge
Corse
Confectionnées à Saint-Florent, ces créations glacées mettent le patrimoine gustatif insulaire à l’honneur. Des goûts endémiques à la Corse, comme ici avec la nouvelle recette du sorbet Castagna Intense. Toute l’intensité de la châtaigne dans une glace fabriquée selon le savoir-faire du Maître Artisan Glacier corse José Salge.
À découvrir dans son petit pot 160 ml compostable et biodégradable, et sa petite cuillère en bois à la boutique de Saint-Florent, maison-salge.com

4. La Fabrique Givrée
Tournon-sur-Rhône
De délicieuses créations artisanales et « glace-tronomiques » à croquer comme cette composition « Crée ta glace » dotée d’un cornet à la farine de châtaigne, glace chocolat Jivara Valrhona, sorbet mangue Alphonso d’Inde, chantilly à la crème de leur laiterie, coulis fruits exotiques et amandes caramélisées.
À déguster d’urgence dans l’une des boutiques à Arles (nouveau), Aubenas, Bordeaux, Boulogne-Billancourt, Lyon, Paris, Saint-Rémy-de-Provence, Tournon-sur-Rhône, Uzès, et Grenoble, lafabriquegivree.com

5. ego
Marseille 
Des glaces et sorbets 100 % artisanaux déclinés en plusieurs gammes (bio, végétale, sans gluten et sans lactose), à personnaliser à volonté. Plus de 100 parfums au choix, du coquelicot à la Barbapapa, en passant par le cactus. Ici, une composition sur mesure avec glace Thé vert Matcha, Caramel salé et sorbet Litchi, chantilly, ourson guimauve blanc et noix de cajou.
Boutiques ego à Marseille et Six-Fours-les-Plages, glaces-ego.com

6. Los Pistoleros
Le Cannet
Ces « paletas” revisitées sont de délicieuses créations fruitées et gourmandes gluten free, inspirées d’une recette mexicaine de glaces à très forte concentration en fruits frais. Imaginez un fruit frais glacé fiché au bout d’un bâtonnet, 113 g de plaisir déclinés en une variété infinie de saveurs, comme ici avec le Sorbet plein fruit Bio Ananas.
Revendeurs partout en France, los-pistoleros.com

7. Puyricard
Puyricard
Une gamme de glaces et de sorbets, pour le plaisir des papilles, fabriquée artisanalement. Aux 6 parfums de glaces et 4 parfums de sorbets viennent s’ajouter la glace 100% vegan lait d’Amande-Abricot, la glace Menthe-Chocolat ou encore comme ici le sorbet Chocolat Noir. Réalisé à partir du chocolat « Pure Origine » de Madagascar Sambirano, à 100% de cacao, d’une intensité inégalée pour les passionnés de chocolat.
Bacs de glace Les Sorbets uniquement disponibles en magasin à Puyricard, Aix-en-Provence, Arles, Avignon, Marseille, Menton, Saint-Laurent-Du-Var, Toulon et Nice. puyricard.fr

Crédits photos : Emkipop © Benjamin Bechet / Pierre Geronimi © Sylvain Alessandri / Maison Salge © mad-monkeys.fr.
6 août 2020
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Olfascan ou comment démasquer le virus qu’on ne pouvait pas sentir
SociétéAujourd'hui

Olfascan ou comment démasquer le virus qu’on ne pouvait pas sentir

écrit par Luc Clément

Conçu par le Professeur Golebiowski à l’Institut de Chimie de Nice, réalisé par Carestia, société experte en solutions parfumées à Grasse et soutenu par un programme de l’Edhec qui vise à sa commercialisation dans les pays émergents, Olfascan pourrait bien, en quelques grammes de papier, être le test le plus efficace pour une détection précoce de la Covid-19. Un parfum d’espoir né d’une collaboration exemplaire entre science, industrie et marketing sur la Côte d’Azur.

Le Professeur Jérôme Golebiowski a voué sa vie à la recherche sur l’olfaction. Trop souvent sous-estimé, sauf par des scientifiques de pointe comme lui ou une poignée d’artistes parfumeurs virtuoses, l’odorat est généralement considéré comme un sens non essentiel. Ce qui ne manquera pas de consterner Richard Axel et Linda Buck, chercheurs américains nobélisés en 2004 pour leurs travaux publiés dès 1991 sur les récepteurs olfactifs, jusqu’alors relativement inconnus. Pourtant, on estime à quelque mille milliards le nombre d’odeurs différentes auxquelles une personne peut être confrontée (pour le meilleur et pour le pire) et l’odorat constitue, pour citer le professeur Golebiowski, une stratégie efficace du cerveau pour appréhender son environnement. Et l’on se souvient, pour avoir lu l’étonnante histoire de Jean-Baptiste Grenouille, l’impact que peut avoir l’odeur sur la psychologie et le comportement des hommes. On sait plus sûrement aujourd’hui que nous disposons de 400 récepteurs olfactifs dont une grande part se trouve dans le nez mais pas seulement. Le foie en possède, ainsi – qui l’eut cru ? – que les spermatozoïdes qui, sans eux, seraient bien en peine de trouver leur chemin. On mesure ici toute l’importance de ce sens sur l’avenir de l’humanité.

La pandémie de Covid-19 nous donne un nouvel éclairage sur l’importance de l’olfaction. Les chercheurs ont ainsi constaté, depuis l’apparition du virus, une disparition temporaire du goût (agueusie) et de l’odorat (anosmie) chez 82% des personnes infectées. Or, le phénomène d’anosmie s’avère extrêmement rare en temps normal et constitue de ce fait un symptôme précoce de la maladie bien plus spécifique que la fièvre ou les céphalées. Décrypter rapidement les cas d’anosmie permet d’identifier suffisamment tôt la maladie – en moyenne 2 jours après l’apparition des premiers symptômes et surtout 10 jours avant le stade nécessitant une assistance respiratoire – ce qui permet de prévenir les pics de pandémie en évitant la surcharge des hôpitaux, et de mettre en place les mesures appropriées tout en évaluant de façon plus juste leur efficacité.

Restait pour le professeur Golebiowski à trouver un procédé efficace pour tester massivement les anosmiques. Or, s’il s’est installé à Sophia-Antipolis, ce n’est pas uniquement pour son environnement stimulant de forêt méditerranéenne mais également pour sa proximité avec Grasse, la capitale mondiale des parfums. Une ville qui possède un riche patrimoine et des entreprises au savoir-faire unique en la matière. Parmi elle, la maison que créa en 1883 la famille Carestia et qui a traversé le temps pour devenir aujourd’hui leader mondial des solutions parfumées. Son coup de génie ? Le développement dans les années 80 d’un produit innovant qui allait révolutionner l’industrie du parfum : la carte à sentir parfumée. Des pages de Marie Claire aux cartes de vœux en passant par les testeurs qui équipent les parfumeries, l’innovation allait faire les beaux jours de l’industrie du luxe en assurant à l’entreprise que dirige aujourd’hui Marie-Hélène Marcelli un avenir qui sent bon. Mais pouvait-elle se douter qu’elle participerait un jour à un projet du CNRS, lié à une terrible crise sanitaire ? Connaissant la réputation et le savoir-faire de Carestia dans les technologies d’imprégnation sur supports, Jérôme Golebiowski trouva en Marie-Hélène Marcelli une interlocutrice réactive et concernée, rompue aux commandes les plus exigeantes ainsi qu’aux défis techniques. Elaboré dans les laboratoires de l’Institut de Chimie de Nice et produit dans les 4 000 m2 de technique intégrée que Carestia occupe à Mouans-Sartoux, le test se présente sous la forme de bandelettes de papier imprégnées de différentes odeurs constituant un kit olfactif exhaustif. Les différentes compositions parfumées réunies dans ce kit ont été choisies pour leurs propriétés chimiques et odorantes, réalisées à partir de composés non-allergènes et non irritants, parfaitement identifiables par le plus grand nombre et durablement fixées par Carestia sur le papier.

Les avantages de ce test anti-Covid ne manquent pas. Il s’avère moins douloureux et plus rapide qu’un prélèvement sanguin, moins désagréable aussi qu’un test PCR (le peu sympathique prélèvement par tampon nasal), même si celui-ci reste de rigueur dans le cas d’affections aigües ou pour les 18% de personnes infectées non anosmiques. Il est peu coûteux et très facile d’utilisation, ce qui lui permet d’être adopté par le personnel médical mais aussi les agents de sécurité et les commerçants. Le kit, enfin, est à usage unique, ce qui élimine tout risque de contagion et n’engendre aucun problème environnemental puisqu’il est 100% recyclable. Quant à son fonctionnement, il est on ne peut plus simple. Prenez une bandelette et humez-la : si vous identifiez l’odeur, son intensité, et savez la reconnaître – rassurez-vous, nul besoin d’être Jean-Claude Ellena (ndlr : le nez historique d’Hermès) –, vous n’êtes probablement pas atteint.e par la Covid-19. Dans le cas contraire, il est préférable de vous faire dépister.

Il faut dire encore de ce test qu’il est le fruit d’une collaboration avec le Centre Mémoire de Ressources et de Recherche du Dr Renaud David à l’Institut Claude Pompidou, qui s’intéresse à son potentiel de diagnostic et de suivi médical de personnes atteintes de maladies neurodégénératives, la perte de l’odorat étant là encore un symptôme patent de ces maladies. Le test pourrait remplacer certains dispositifs ORL actuels plus lourds et coûteux, et ouvre des perspectives à l’accompagnement de malades, notamment atteints d’Alzheimer, pour réveiller la mémoire olfactive défaillante. Au CHU de Nice, c’est le Professeur Laurent Castillo à la tête du service ORL, qui suit également de près la mise en œuvre du test Olfascan, comme alternative efficace et peu coûteuse de diagnostic et suivi des troubles olfactifs. Enfin, conscient de l’intérêt du test pour le dépistage dans les pays à faibles niveaux de ressources, Loïc Menvielle, chercheur associé au Groupe de Recherche en Management, labo membre de l’Université de Nice, et professeur de marketing à l’Edhec Business School à Nice, travaille à son développement aux côtés du Professeur Golebiowski et de Marie-Hélène Marcelli. Une collaboration exemplaire made in Côte d’Azur où la science, la technique, le marketing et un léger parfum de poésie pourraient faire reculer la pandémie. Respirons l’optimisme à plein nez.

28 juillet 2020
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Avec Monaco Safe, la Principauté n’a jamais été aussi sûre
SociétéAujourd'hui

Avec Monaco Safe, la Principauté n’a jamais été aussi sûre

écrit par Content Production

Monaco a toujours été l’une des destinations les plus sûres au monde. Pour garantir qu’elle l’est aussi au plan sanitaire, la Principauté a mis en œuvre un ensemble de mesures pour la sécurité de tous, visiteurs comme résidents. Depuis début juillet, les établissements recevant du public peuvent ainsi être distingués par le label “Monaco Safe”. Un gage supplémentaire, voulu par le Gouvernement, qui garantit qu’à chaque instant, l’expérience monégasque restera un pur plaisir, unique en son genre.

À l’image du Conseil Mondial du Voyage et du Tourisme qui a instauré le label « Safe travel », le Gouvernement Princier a ajouté à l’attractivité légendaire de la destination Monaco son propre gage de sécurité sanitaire avec le label « Monaco Safe ». Son rôle ? Dynamiser le tissu économique monégasque qui, malgré sa dimension hors du commun, n’a pas été épargné par la crise sanitaire. Alors que le tourisme reprend doucement depuis le début de l’été, le Gouvernement Princier a décidé de donner un coup de pouce aux acteurs du secteur (commerces, hôtels, restaurants et autres lieux accueillant du public), en doublant l’excellence du service traditionnellement rendu par ces professionnels par un ensemble de gestes destinés à sécuriser l’accueil de leurs clients. Créée en collaboration avec la Direction de l’Action Sanitaire et le Welcome Office de la Principauté, cette certification de conformité sanitaire a pour objectif de rassurer le public mais également les professionnels en garantissant à tous la plus grande sécurité dans leurs relations.

Garantir un environnement sécurisé

Avec le label « Monaco Safe », les autorités souhaitent promouvoir la dimension hors norme de la destination Monaco et attirer les visiteurs à Monaco, en leur promettant une expérience à la fois exclusive et saine dans chacun de ses établissements (bars, restaurants, hôtels, instituts de beauté, commerces, salles de cinéma, musées, …). En garantissant un environnement sécurisé à leurs clients et à leurs salariés, les acteurs économiques participent, de leur côté, à la lutte contre le Covid-19 et empêchent un rebond éventuel de l’épidémie. Concilier sécurité sanitaire et relance économique, c’est l’objectif du label Monaco Safe où tout le monde gagne.

Critères réglementaires et spécifiques

Que faire pour obtenir la certification « Monaco Safe » ? Pour les établissements  accueillant du public, il s’agit de se rendre sur le site Internet du Gouvernement Princier et de répondre de façon volontaire à un questionnaire d’autoévaluation adapté à leur secteur d’activité. En fonction des réponses fournies et au vu des différents critères définis par l’administration monégasque, ils se verront ensuite attribuer (ou non) la certification. Des contrôles inopinés de la Direction de l’Action
Sanitaire sont fréquemment réalisés pour valider les labels. L’obtention du label repose sur une démarche délibérée et gratuite, totalement dématérialisée et permet ainsi aux professionnels d’illustrer le respect du protocole sanitaire. Un téléservice dédié est également disponible pour faciliter les demandes des candidats et les instruire dans des délais très courts pour garantir la délivrance rapide du précieux label.

On revient donc à Monaco l’esprit tranquille, pour profiter d’un accueil aux petits soins et en toute sécurité.

Welcome Office
+377 98 98 98 90 – monacosafe@gouv.mc
teleservice.gouv.mc/monaco-safe/

22 juillet 2020
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Laura Tenoudji Estrosi, sourire d’utilité publique
SociétéAujourd'hui

Laura Tenoudji Estrosi, sourire d’utilité publique

écrit par Luc Clément

Comment transformer un confinement anxiogène en stage de coaching positif ? Avec ses live Insta, Laura a fait plus que transposer sa routine télévisuelle, elle a touché juste, transmis espoir, soutien et bonne humeur. On like, évidemment.

De la solidarité en temps de crise

“J’étais à Nice au moment du confinement. J’ai décidé de réagir, en me posant une vraie question : comment faire pour aider ? Il me semblait important d’être là, d’apporter de la bonne humeur et surtout un soutien actif aux soignants.” Avec son énergie en apparence inépuisable, Laura a transformé son compte Instagram en chaîne solidaire pour des live propres à éclairer cette période sombre. Elle a ainsi accueilli, en liaison avec d’autres chroniqueurs, des invités tous azimuts, artistes, entrepreneurs, médecins, personnalités ou anonymes, pour témoigner de tous les beaux gestes. “Des coiffeurs stars comme John Nollet ont offert leurs services aux soignants, Thomas Dutronc a donné des cours de guitare, le collectif Collab for Love a vendu des objets de stars aux enchères pour collecter des fonds, dans les quartiers, les associations se sont mobilisées, les taxis et VTC ont offert des navettes gratuites.”

Sur Paris, Nice et l’environnement

Cette période a aussi fait réfléchir Laura sur sa profession. “Les journalistes ont une vraie responsabilité. Il faut se réformer, réinventer un métier. Les réseaux sociaux ont une importance considérable, ils ont permis de garder le contact, la proximité nécessaire, les médias doivent se réinventer.” Le travail à distance lui a permis de réduire les kilomètres entre Paris et Nice. “J’étais déjà habituée à faire peu de conférences de rédaction mais là, ça a très bien fonctionné sans. Et aujourd’hui, j’y pense à deux fois avant de prendre l’avion pour aller à Paris.”
Laura n’est pas fatiguée de voyager mais bien consciente des impacts. “À Nice, j’envisage de ne circuler qu’à vélo. J’aime la ville et j’ai la chance de pouvoir en profiter.” Sur la pollution ? “Cette période de confinement nous a fait revoir et ressentir la nature et l’apprécier, il faut pouvoir préserver ça. Ce qui me révolte, c’est de voir les déchets laissés par les gens, il faudrait être intraitable sur les sanctions.” Et à grande échelle, sur le port ou l’aéroport ? “Pour le Port, j’en ai parlé à mon mari (NDLR Christian Estrosi, maire de Nice), c’est en cours, pour l’aéroport, dossier plus complexe, il s’agit de travaux pour améliorer l’accueil des passagers et on verra bien comment la situation évolue.” Aux premières loges des décisions municipales, la première dame de Nice reconnaît mesurer l’importance de la responsabilité du maire, rendue plus aigüe encore par la crise sanitaire, qui nous a rappelé que les décisions majeures se prennent d’abord autour de nous.

Et demain ?

Si elle fustige volontiers les incivilités, Laura en revanche affiche une foi inébranlable en la nature humaine. “Cette période a prouvé que la solidarité existe. J’ai vraiment confiance en l’avenir.” Réponse à la question rituelle : le monde d’après sera-t-il pire ou meilleur ? “Je suis résolument optimiste, c’est dans ma personnalité. Je pense qu’une société peut exister avec de nouvelles formes d’entraide, que l’on peut s’entendre, travailler ensemble en se débarrassant de la compétition entre nous.” Utopie ? N’est-ce pas ce dont nous avons le plus besoin aujourd’hui ? “L’éducation est importante, la culture aussi” – durant le confinement, Laura s’est investie un peu plus encore dans des projets culturels qui lui tiennent à coeur pour Nice – “il faut transmettre des valeurs positives.”
Cet entretien s’achève pour cause impérieuse de chasse au crocodile. Nul doute que l’intrépide Laura s’en sortira haut la main, dissipant nuages et larmes. Pour être meilleur, que demain soit féminin !

27 juin 2020
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Et maintenant ?
SociétéAujourd'hui

Et maintenant ?

écrit par Luc Clément

Le jour tant attendu est arrivé. Fini le confinement drastique et les attestations dérogatoires de sortie, le kilomètre maximum et le huis-clos familial. Nos commerces alimentaires, nos boutiques et nos librairies sont de retour. Réjouissons-nous – à un mètre et masqué.e.s – mais interrogeons-nous aussi : sommes-nous au bout du chemin ? Ou bien celui-ci ne fait-il que commencer ? Économiquement, le plus sombre est probablement devant nous. Pourtant, les dogmes bousculés par le Covid-19 ont montré qu’on pouvait sûrement penser l’économie autrement. Humainement, saurons-nous dépasser la distanciation sociale pour que grandisse la solidarité née en temps de crise, et adopter un rapport différent au monde, propre à sauvegarder l’avenir de la planète comme celui de nos enfants ?

Nous voulons y croire et l’encourager de toutes nos forces. De la Méditerranée est née notre civilisation. Notre art, notre culture, notre style de vie puisent aujourd’hui encore leur richesse et leur vitalité dans cette antiquité éclairée et cette nature que l’homme n’a pas encore réussi à épuiser. La Méditerranée, si menacée par la pollution industrielle, la spéculation immobilière et le tourisme de masse, pourrait-elle être le théâtre d’une nouvelle renaissance et comme la précédente, celle des quattro_ et cinquecento, inspirer un nouvel humanisme ? Tout cela ne tient qu’à nous, êtres sensibles de chair et d’émotion, déconfinés mais aussi, souhaitons-le, déconsumérisés. Si la privation de liberté imposée par la pandémie nous a éprouvé.e.s psychologiquement, la brutale décélération qui l’a accompagnée a-t-elle été si difficile à vivre ? Nous avons dû réapprendre la patience, reconsidérer l’essentiel, les urgences vitales et les valeurs humaines, mettre à distance pour un temps la frénésie marchande et les fashion futilités.

Le temps est désormais à l’action, à l’engagement et à la refondation. À compter de ce 11 mai 2020, toutes les activités de Marie Claire et Marie Claire Maison Méditerranée adoptent le même nom : sudnly, mot valise qui manifeste notre tropisme militant – Sud Only ! – et la redécouverte frappante, presque soudaine – suddenly – des beautés et talents de notre région de cœur. Sudnly est un projet éditorial élargi – papier, digital, événementiel – qui vise à valoriser avant tout l’économie culturelle et créative méditerranéenne. Le meilleur de l’homme et de la nature en harmonie dans un idéal de vie à lire et expérimenter chaque jour. Comme l’évoque son graphisme, où la lettre U se lève comme le sun que l’on lit en filigrane, son reflet posé sur la ligne d’horizon, sudnly porte l’espoir d’un autre monde.

Réjouissons-nous donc que la parenthèse sanitaire se referme mais veillons à ce que nos yeux, eux, ne le fassent pas. Gardons-les bien ouverts aux engagements nécessaires. La planète et l’environnement, l’altruisme et le sens du partage, la réussite de nos vies elles-mêmes que l’on ne mesure pas à l’aune du pouvoir d’achat ou à l’intitulé ronflant d’un bullshit job mais à notre capacité à nous élever. Atteindre le bout du chemin meilleur.e. “It’s gonna take a lot of love to change the way things are […] to take us thru the night.” chantait Neil Young qui n’est pourtant pas bouddhiste. C’est en regardant du côté des créatrices et des créateurs, stylistes, designers, métiers d’art, artistes, femmes et hommes de culture que cette renaissance peut trouver sa substance et son sens. Rendue possible à son tour par le seul virus contre lequel il faut souhaiter ne jamais être vacciné.e : l’amour.

11 mai 2020
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Eric Foucher, monologue du frangin
SociétéAujourd'hui

Eric Foucher, monologue du frangin

écrit par Luc Clément

On aurait pu être potes, à l’école ou en colo, lui côté Champagne ou Bretagne, je ne sais plus, moi dans les brumes nancéiennes, ça, je m’en souviens. Mais non, quelques années et quelques kilomètres de plus ou de moins. On aurait pu bosser plus souvent ensemble aussi, depuis notre rencontre en mode boulgour crumble dans ce café de la rue Davso, avec Élodie pour nous présenter et Sophie. Mais finalement, rivés à nos écrans, à nos bilans, il a fallu faire le job, toujours plus vite, toujours moins sûrs. Or voici qu’est arrivé le grand bouleversement, comme le décrit Eric, un bazar historique qui nous amène à reconsidérer nos vies, et lui, à le consigner par écrit, sur une page Facebook devenu soudain réseau digne et touchant juste, dépourvu de véhémence pour s’enrichir en sincérité introspective. Accompagnées de sobres illustrations au trait réhaussées d’une jolie touche en aplat, les chroniques d’Eric Foucher intitulées “55 jours et 8 heures” sont une petite voix familière qui nous parle au creux de l’oreille, faisant fi de toute distanciation sociale, et finalement nous remettent d’aplomb. Lisez vite, c’est bon.

On vivait un moment historique. Mais aucune majuscule. Tout semblait arriver inexorablement. Les trucs les plus énormes ne nous surprenaient plus. En deux jours, on était passé de mesures de précaution à un état d’urgence sanitaire. Le plus grand krach économique était en marche mais tout le monde semblait déjà résigné et à vrai dire s’en foutait un peu. Un peu comme si, quelque part au fond de nous, on sentait que quelque chose allait arriver, que toutes ses fractures allaient bien un jour créer un grand chaos. Le moment était venu. Il dépassait les politiques, les religions, les états. Comme une correction de la nature sur un monde devenu fou. Un grand reset pour un système qui avait planté. Les gens se remettaient à parler ensemble, s’enquéraient de la santé des proches, de la garde des gamins, de l’avenir des autres. Putain, il avait fallu en arriver là pour qu’on arrête de se mettre sur la gueule ?

Ainsi commence “55 jours et 8 heures”, jour 1. Un peu comme le premier jour du reste de notre vie. Entre les mots, livrés – comment y échapper aujourd’hui – sans artifice, on ressent intimement la stupeur et l’euphorie d’être enfin libéré, pour le meilleur et pour le pire, un sens critique de l’observation distanciée et des élans d’optimisme à aspirer sans masque, bouffées d’oxygène et de calme lucidité. Chaque jour, le monologue d’Éric Foucher sert d’inventaire à un monde qui ne sait pas encore qu’il ne pourra plus jamais être le même. Comme un poulet sans tête tournant ad nauseam sur lui-même en attendant qu’on lui ouvre enfin les portes de la basse-cour. Pour aller où ? En adoptant l’imparfait – jamais temps n’aura été plus approprié pour décrire l’instant – le récit quotidien a d’inquiétants parfums de dystopie, accréditant la thèse selon laquelle la réalité rejoint toujours la fiction, mais aussi les accents réconfortant d’une humanité dont il n’est plus question, arrivé au bord du gouffre, de douter un instant, faute de la voir vraiment disparaître. Instinct de survie, réflexe de création, la chronique de cette weltanschauung confinée nous touche, nous ressemble et nous inspire. Confiance ? Pas sûr, mais l’envie de sourire malgré la gravité et la force d’imaginer changer les choses en l’absence de happy end. En attendant, l’humeur d’Éric et le trait de Marie font un joli fil sur les réseaux sociaux. Solide et réjouissant comme celui de l’amitié.

55 jours et 8 heures
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Cagnotte pour les pré-ventes de livres et tirages d’art : ulule.com/55-jours-et-8-heures-nos-vies-de-confines/

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Illustrations : Marie de Buttet
4 mai 2020
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Le jour où la Terre redémarra
SociétéAujourd'hui

Le jour où la Terre redémarra

écrit par Luc Clément

Un édito qui soliloque mais aspire à l’universel : la pandémie actuelle est autant un électrochoc potentiellement salutaire qu’une crise sanitaire mondiale. Le déconfinement sera-t-il une bombe à retardement environnementale et consumériste ? Ou marquera-t-il le début d’une nouvelle forme d’humanité ? À l’occasion du 50e Jour de la Terre, c’est à vous d’en décider.

Le ciel est bas. Les nuages s’étirent en fines bandes et dessinent l’horizon en dégradé du gris au bleu pâle. L’humeur est maussade. La mienne n’est guère meilleure. Attestation de déplacement dérogatoire, dit la feuille blanche imprimée en quantité. Je la remplis d’une main fébrile. Pliée en 4 et glissée au fond de ma poche. Ausweis dérisoire qui m’accorde une heure de répit, m’affranchissant pour un temps de mon huis clos domestique devenu, depuis le 17 mars 2020, salle de classe et de conférence, espace de co-working et salon télé-culturel multimédia. Un luxe en ces temps de pandémie. Un espace vital qui somme toute n’a jamais semblé si confortable. Un shelter, comme celui qu’invoquaient les Glimmer Twins sur Let it bleed en 1969, une chanson de fin du monde. Patienter à l’abri, être entouré d’amour, se tenir chaud. Tout le monde n’en a pas autant. Dehors, il faut marcher, presque sans but, mais marcher. Un peu engourdi, vaguement hébété. Seul et momentanément désœuvré. Une écharpe sur le visage, que je baisse de temps à autre pour humer l’air du temps. Curieusement léger. Si le virus y plane, on ne le sent pas. Étonnant comme une menace aussi invisible peut avoir des conséquences planétaires tellement spectaculaires. En 2020. Oui, vain. Huis clos toujours mais dans ma tête. À peine titillé par le bruit de fond qui berce ma déambulation et que je perçois enfin. Le chant des oiseaux. Je n’ai pas souvenir de l’avoir entendu ici avant. Ou au moins aussi nettement. Si je connaissais leur langage, comme les siffleurs du Béarn ou de La Gomera aux Canaries, qui perpétuent ce fascinant mode de communication ancestral, j’en aurais le cœur net. Bienvenue à toi l’homme, ravis de te voir de retour parmi nous ? Ou ne t’attarde pas, dégage, on est tellement mieux sans toi. Foulée automatique. Mes pas me dirigent tout droit vers la mer. L’infini à perte de vue. Seule façon de repousser, par-delà l’horizon de cette terre devenue plate, les murs d’un confinement potentiellement insupportable à tout individu d’ordinaire assujetti à l’ultra-mobilité hyperactive, qui sied à ceux qui réussissent. Mais quoi, d’ailleurs ? À accomplir leur vie ? Ou l’un de ces bullshit jobs pointés par l’éminent David Graeber et qui apparaissent désormais à nu, dans la pâle inconstance de leur absurdité, se démultipliant dans la mise en abîme d’une nouvelle routine baptisée “visio, boulot, dodo”. Bonne conscience de nos applaudissements à 20h, fugace tentative de recréer un lien avec son invisible voisin.e et de rendre hommage à celles et ceux qui le font vraiment, le job. Vraies blouses blanches, faux cols blancs. Combien continueront d’applaudir quand Covid-19 sera mis à distance ? Maussade, mais pas désabusé. Les visages que je croise. Certains se détournent, réflexe naturel. Le véritable ennemi, c’est l’autre, non ? D’autres, justement, esquissent l’amorce d’un sourire contrit, par défaut, fragment d’humanité timidement tendu avec espoir de retour sur investissement. Je souris, j’ai plaisir à dire bonjour. Je pense malgré moi à ces films d’anticipation dystopique. Les derniers sur terre. Navrant de constater que le réel a si peu d’imagination. Les quais du port de Nice ressemblent à la Jetée de Chris Marker. Un grand artiste, une œuvre frappante. Devenue plus vraie que nature. Le port est calme. La rubalise fait bonne garde. Les arrêtés flottent dans la brise. Les ferrys ont libéré les quais. Les flâneurs ont presque tous disparu. Comme les voitures qui font de ce bassin et ses abords l’un des lieux les plus pollués de la ville. Une odeur fugace, à cet instant précis, comme un flash olfactif. Une odeur qui ne colle pas au décor. Les algues. Envolés les hydrocarbures, le trottoir à la Pointe de Rauba Capeu redevient sentier des douaniers.  Chemin littoral tracé entre aloès et enrochements que l’on arpente au printemps pour humer la renaissance des beaux jours. Renaissance ?

En France, le Haut Conseil pour le Climat atteste d’un recul de 30% des mesures de CO² dans l’atmosphère depuis le début du confinement. Dans le Parc national des calanques, les dauphins osent de nouveau se montrer. Ailleurs, au Pendjab, les habitants abasourdis aperçoivent, pour la première fois depuis 30 ans, les neiges au sommet de l’Himalaya. L’impact du confinement est tangible. Le virus a réussi là où cinquante éditions de The Earth Day et des décennies de combat écologique ont dû avouer leur impuissance. Un virus. Quoi de plus destructeur pourtant. Justice terrible et immanente, il n’est pas, mais le pur produit lui aussi de l’anthropocène. Le Haut Conseil pour le Climat, l’ensemble des scientifiques concernés, les ONG parlent d’une seule voix. Ce miracle environnemental est un épisode nourri des fantasmes, espoirs et velléités qui naissent en mode confiné. Le retour à la réalité est une bombe à retardement. L’attestation de déplacement dérogatoire a d’ailleurs presque épuisé son pouvoir libérateur. La boucle doit être bouclée. À l’approche du Quai Papacino, une rumeur monte. Ce n’est pas l’exhorte habituelle à rester chez soi, diffusée par drone anxiogène, mais une musique qui perce le silence ambiant. D’un immeuble en retrait, une sono saturée balance le tempo trépidant d’une playlist formatée façon “Rester en forme pendant le confinement”. La façade aux terrasses ensoleillées, comme autant de cases d’un improbable jeu télévisé, voit s’activer des silhouettes pratiquant une séance de fitness improvisée, bouteille d’eau remplie ou bébé au bras en guise de contrepoids. Un voisin, invisible comme il se doit, fait office de coach, animateur sportif et chauffeur de copropriété. Hallucinant. Irrésistible. La scène est une tranche d’humanité. Eau et gaz (hilarant) à tous les étages. Il faut presser le pas pour rentrer. Les pensées aussi se bousculent. Les gestes barrière de l’après feront-ils barrière également à nos sentiments de solidarité et de bienveillance retrouvés ? Notre sensibilité à la nature en rémission résistera-t-elle à nos besoins de déplacements tous azimuts et de consommation irrépressible ? Notre soif de culture, sous perfusion wifi, nous conduira-t-elle au plus vite à soutenir nos libraires, nos artistes, nos musées, théâtres et opéras ? Notre quête de sens nous motivera-t-elle plus loin que le prochain Black Friday ? La conscience de la fragilité de la vie. La garder au plus profond. Une peur, non, mais le goût d’un plaisir à savourer à chaque seconde, comme une chance qui ne nous est offerte qu’une fois et dont on ne doit plus jamais accepter qu’elle soit en promo. Une vie qu’emplit le bonheur simple d’être parfois utile aux autres. De s’élever par l’âme et l’esprit. Connaissance et savoir contre l’obscurité confinée. Tiens. Revoilà les oiseaux. Ils ont raison. Notre déconfinement, il faut le mériter. Une piste pour nous. Se souvenir que, pour l’heure, nos enfants ont échappé à la pandémie. Et que demain, le monde que nous leur laisserons ne peut pas s’envisager autrement que meilleur. Pensées pour le Jour de la Terre. Vous partagez ?

Pour cela, voici quelques premières initiatives à suivre :
• Inventons le monde d’après
Une consultation citoyenne massive pour construire ensemble le monde d’après la crise Covid-19. Aujourd’hui, La Croix-Rouge française et le WWF France s’associent à Make.org et le Groupe SOS, en partenariat avec Unis-Cité, La Meute d’Amour et le Mouvement UP, pour lancer une grande initiative citoyenne : « Inventons le monde d’après ».
À lire ici et à suivre là (la plateforme Make.org propose une consultation citoyenne jusqu’ au 25 mai).

• Et si le jour d’après était celui du climat et de la planète, coûte que coûte ?
Un appel à la réflexion et à l’action de l’ONG internationale OXFAM, à retrouver ici.

• Plus jamais ça, appel pour le jour d’après
Un appel lancé par Les Amis de la Terre, à soutenir ici.

• Et pour soutenir la 50e édition du Jour de la Terre
Quelques gestes simples à adopter chez soi dès aujourd’hui et durablement, c’est par là.

22 avril 2020
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Mentheuse, notre recette feel good du week-end ?
SociétéAujourd'hui

Mentheuse, notre recette feel good du week-end ?

écrit par La rédaction

En ces temps de désinformation et de messages contradictoires, se pourrait-il que notre cocktail feel good du week-end joue les fake news ? Rassurez-vous, il tient ses promesses. Totalement rafraîchissant, peu dosé en sucre mais fort en goût et 100% naturel, il doit son goût unique à un ingrédient de choix : La Mentheuse, une liqueur un peu magique made in Occitanie qui réinterprète avec esprit la crème de menthe d’autrefois. Pour débuter le week-end, tout en fraîcheur et légèreté, voici deux idées de cocktails exclusifs signés Julien Escot, mixologue de réputation internationale. Et si vous ne pouvez vous procurer pour l’instant l’élixir miracle, optez pour un sirop de menthe bio. À la guerre comme à la guerre.

Montrose cocktail La Mentheuse par Julien Escot

Cocktail Montrose x La Mentheuse

Ingrédients :
• 2 cl de La Mentheuse
• 3 cl de gin
• 2 cl de jus de citron frais
• 3 cl de purée d’abricot
• 1 brin de menthe

Préparation :
1. Verser les quatre premiers ingrédients dans un shaker rempli de glaçons.
2. Secouer vivement.
3. Filtrer à l’aide de la passoire à glaçons au-dessus d’un verre rocks rempli de glaçons.
4. Garnir avec un brin de menthe.

Cocktail La Pulpeuse Gin

Dans la famille des néo-liqueurs, je demande La Pulpeuse, une métamorphose contemporaine de la crème de citron pour un twist aussi gourmand qu’acidulé.

Cocktail La Gin’éreuse x La Pulpeuse

Ingrédients :
• 3 cl de gin
• 6 cl de La Pulpeuse
• 9 cl de Tonic

Préparation :
1. Mélanger le tout.
2. Ajouter quelques glaçons pilés.
3. Et le tour est joué !

Bonne dégustation et surtout bonne santé !

À propos de La Mentheuse et La Pulpeuse
lamentheuse.com

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.
18 avril 2020
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Cocktails feel good du jour : le goût de l’Italie avec Perlino
SociétéAujourd'hui

Cocktails feel good du jour : le goût de l’Italie avec Perlino

écrit par La rédaction

Fermez les yeux, inspirez profondément. Les embruns délicatement salés, les arômes d’un vermouth de tradition, la fine pétillance d’un prosecco fruité. Vous êtes sur la côte ligure, bien plus loin que ne le permettrait votre autorisation temporaire de sortie et pourtant, confortablement installé.e dans un fauteuil, un verre à la main. Savourez nos cocktails évasion du week-end avec ces recettes Perlino au parfum de dolce vita.

cocktail spritz perlino

Cocktail Spritz avec le Prosecco Perlino

Ingrédients :
• 12 cl de Prosecco Perlino
• 6 cl d’amer italien (type Villa Cardea, Aperol)
•2 cl d’eau gazeuse

Préparation :
1. Dans un verre piscine, mettre quelques glaçons puis verser l’amer italien.
2. Ajouter le Prosecco Perlino et l’eau gazeuse.
3. Incorporer une demi-tranche d’orange.

Perlino cocktail vermouth

Cocktail “Il Secolo di Camillo” (Le Siècle de Camille) avec le Vermouth di Torino

Ingrédients :
• 3 cl de Vermouth di Torino Classico Casa Martelletti
• 3 cl de bitter Villa Cardea
• 3 cl de Gin Nouaison infusé à la fève de tonka
• génoise
• 2 pincées de noix de muscade
• 1 boule de glace
• caramel beurre salé

Préparation :
Préparer le cocktail avec la technique Shake and Strain*.
Le cocktail peut être aussi préparé avec le Vermouth di Torino Riserva del Palio Perlino au lieu de Casa Martelletti, pour un goût plus délicat et doux.

Bonne dégustation et surtout bonne santé !

À propos de PERLINO
Depuis plus d’un siècle, PERLINO perpétue le savoir-faire de son fondateur Giuseppe Perlino en matière d’élaboration de vins italiens de qualité, avec  la production de Spumante (vins effervescents) et de Vermouths. Avant de lancer votre appli de télé-apéro, choisissez votre recette : plutôt prosecco ou vermouth ? Le Prosecco PERLINO se pare d’une robe jaune paille, de bulles fines et persistantes, aux notes aromatiques intenses et fruitées. Le Vermouth PERLINO présente lui un parfait équilibre entre la douceur, l’amertume, et l’originalité d’une expression aromatique dont le secret tient aux extraits de plantes lentement macérés.

perlino.com
Retrouvez PERLINO chez les cavistes et grandes surfaces (Carrefour, E.Leclerc, Lidl…)

*Shake and Strain (secouer et filtrer) consiste à se servir du shaker avec la glace cube à l’intérieur dans la partie à petit volume du shaker et de verser les ingrédients dans la partie à gros volume du shaker. Après 20 seconde de shake, vous filtrez avec un strainer (passoire) dans le verre associé à la recette.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.
4 avril 2020
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@tremma.co, la nouvelle plateforme solidaire d'Emm @tremma.co, la nouvelle plateforme solidaire d'Emmaüs.
@emmausfrance, le mouvement fondé par l'Abbé Pierre se digitalise et lance une plateforme à la croisée des chemins entre don d’objets de seconde main, vente en ligne et financement participatif.
♻️Déco, loisirs, mode, high-tech, ce que vous n’utilisez plus, donnez-le et créez une économie plus solidaire !
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Tous à l’eau, c'est le nouvel e-shop marseillais pour s'entretenir ainsi que son intérieur avec naturel et zéro plastique. Hygiène, cosmétiques, maison, une jolie sélection à suivre et un mot d'ordre à adopter : Tous à l’eau. Même si Dry January est fini, ça ne peut pas vous faire de mal.
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Du gin, du soleil, des recettes. La Saint-Valenti Du gin, du soleil, des recettes. 
La Saint-Valentin est finie, mais sûrement pas les plaisirs. Le gin est le plus ancien des alcools forts et aussi l'un des plus fréquentables quand on parle de cocktails. Pour redonner un peu de rose aux joues et de baume au cœur en cette période glaciaire, 🍹voici deux recettes exclusives signées @cantarellegindeprovence et @44ngin, deux maisons méridionales, expertes en gin d'excellence, sur sudnly.fr. 
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L'art fait de la résistance : #1 La @frichelabel L'art fait de la résistance : #1 La @frichelabelledemai.
Si, si, les artistes existent encore et il reste des lieux et des activistes pour les soutenir. Cette semaine, passage à La Friche la Belle de Mai pour les nouvelles expositions "En attendant Omar Gatlato", qui réactualise notre regard sur l'art en Algérie et dans sa diaspora, et "Touche-moi", un projet de @sophie_bueno_boutellier, artiste formée à la @villaarson. 
🎨Pas de vernissage, pas de mondanité, juste un travail passionnant à découvrir sur réservation du 14 février au 15 mai.
📷 @hellalzoubir, Icare / @sadek.rahim, Made in URSS / @sophie_bueno_boutellier. 
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@deucheforever, balade en 2 chevaux sauvages. Par @deucheforever, balade en 2 chevaux sauvages. 
Partir sur les routes du Luberon au volant d’une 2CV vintage ? DeucheForever vous donne les clés d'une escapade en amoureux à bord de Marguerite, Jacinte ou encore Rosalie, immortelles Citroën parées pour une croisière verte. Service chauffeur pour profiter pleinement du paysage provençal ou cruising en liberté avec la formule "Soleil d'hiver". 
🚘Location d'une 2CV sans chauffeur de 10h à 17h pour 125 € ou 160 € avec panier pique-nique pour 2 (valable jusqu'au 1er mars 2021). Allez hop, retour vers le futur.
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#sudnlymarieclaire
L'igloo et les couleurs de @serrechevalier. Pour L'igloo et les couleurs de @serrechevalier. 
Pour vivre une expérience inoubliable en altitude, @igloofood05 vous emmène pour une balade sur les sentiers enneigés de Serre Chevalier. Enfilez une paire de raquettes et laissez-vous guider en pleine montagne des Hautes-Alpes. ☃️Trois formules sont proposées : Igloo Foot, Igloo Food ou Igloo by night. Nous, on a craqué pour la dernière avec apéritif autour du feu, dîner 100% alpin et sa délicieuse fondue à déguster dans l'igloo, une bonne nuit dans l'igloo et réveil avec petit déjeuner à la fraîche. Après l'effort, le réconfort dans un lieu complètement insolite à partager à 2 ou à plusieurs. 
#igloo #SerreChevalier #Briançon #paca_focus_on #igloohotel #wilderness #bivouac #wildlife #natureimmersion #onatousbesoindusud #mcmd #sudnly #sudnlymarieclaire

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Et si la Méditerranée, berceau de notre civilisation, pouvait la réinventer ? Art de vivre et métiers d’art, culture et société, un panorama de la création d’aujourd’hui et d’un nouvel humanisme, vu par Marie Claire et Marie Claire Maison Méditerranée.
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@tremma.co, la nouvelle plateforme solidaire d'Emm @tremma.co, la nouvelle plateforme solidaire d'Emmaüs.
@emmausfrance, le mouvement fondé par l'Abbé Pierre se digitalise et lance une plateforme à la croisée des chemins entre don d’objets de seconde main, vente en ligne et financement participatif.
♻️Déco, loisirs, mode, high-tech, ce que vous n’utilisez plus, donnez-le et créez une économie plus solidaire !
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@tousaleau, nouvel e-shop où le plastique n'est @tousaleau, nouvel e-shop où le plastique n'est plus inévitable. 
Tous à l’eau, c'est le nouvel e-shop marseillais pour s'entretenir ainsi que son intérieur avec naturel et zéro plastique. Hygiène, cosmétiques, maison, une jolie sélection à suivre et un mot d'ordre à adopter : Tous à l’eau. Même si Dry January est fini, ça ne peut pas vous faire de mal.
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Brocantes, les meilleurs objets de style à porte Brocantes, les meilleurs objets de style à portée de clic. 
Dénicher la jolie pièce vintage qui pimpera avec style votre déco intérieure est une excitante chasse au plaisir. Dans les temps casaniers que nous connaissons, vous pouvez néanmoins assouvir vos instincts de serial chineur sans bouger de chez vous. 💻Tour d'horizon de ces brocantes en ligne qui émergent pour chiner en évitant le made in China, sur sudnly.fr. 
Avec #Slaviavintage, @rbcmobilier, @citron.12, @pucesprivees, @mondouxbazar, @videdeco, @bitsandbobsbroc, @allonschiner, @selectionmparis, @nomibis, @selency, @eloge.paris, @luckyfind , @designmarket_fr, @capharnaumdeco. 
📷@capharnaumdeco
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Trempons nos biscuits dans le 5 o'clock Shantea. Trempons nos biscuits dans le 5 o'clock Shantea. 
Tea amo, Qui aime bien shantea bien, Procrasteanation et Antea-dépresseur, @shantybiscuits notre marque de biscuits à textes préférée continue de jouer avec les mots – et nos zygomatiques – au (earl) gré de 4 nouvelles gammes de thé, déclinées en 3 parfums : ☕️Thé noir Tchaï (à vos souhaits), Thé vert à la menthe (la jolie), Infusion verveine (de pendu). Sourions donc et vivons heureux en attendant les thés.
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Nos meilleurs produits d'entretien pour une maison Nos meilleurs produits d'entretien pour une maison aussi propre dedans que dehors. 
Qu’il s’agisse du grand nettoyage de printemps ou de l’entretien quotidien, nettoyer son intérieur, c’est bien, mais le faire sans polluer ni générer de déchets à l’extérieur, c’est mieux. 🧽Naturelle et efficace, découvrez notre sélection maison de produits éco-friendly et zéro déchet sur sudnly.fr !
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Du gin, du soleil, des recettes. La Saint-Valenti Du gin, du soleil, des recettes. 
La Saint-Valentin est finie, mais sûrement pas les plaisirs. Le gin est le plus ancien des alcools forts et aussi l'un des plus fréquentables quand on parle de cocktails. Pour redonner un peu de rose aux joues et de baume au cœur en cette période glaciaire, 🍹voici deux recettes exclusives signées @cantarellegindeprovence et @44ngin, deux maisons méridionales, expertes en gin d'excellence, sur sudnly.fr. 
#44ngin #cantarellegindeprovence #ginlovers  #recettecocktail #mixologie #cocktailsathome #negronitime #gin #drinkstime
L'art fait de la résistance : #1 La @frichelabel L'art fait de la résistance : #1 La @frichelabelledemai.
Si, si, les artistes existent encore et il reste des lieux et des activistes pour les soutenir. Cette semaine, passage à La Friche la Belle de Mai pour les nouvelles expositions "En attendant Omar Gatlato", qui réactualise notre regard sur l'art en Algérie et dans sa diaspora, et "Touche-moi", un projet de @sophie_bueno_boutellier, artiste formée à la @villaarson. 
🎨Pas de vernissage, pas de mondanité, juste un travail passionnant à découvrir sur réservation du 14 février au 15 mai.
📷 @hellalzoubir, Icare / @sadek.rahim, Made in URSS / @sophie_bueno_boutellier. 
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@deucheforever, balade en 2 chevaux sauvages. Par @deucheforever, balade en 2 chevaux sauvages. 
Partir sur les routes du Luberon au volant d’une 2CV vintage ? DeucheForever vous donne les clés d'une escapade en amoureux à bord de Marguerite, Jacinte ou encore Rosalie, immortelles Citroën parées pour une croisière verte. Service chauffeur pour profiter pleinement du paysage provençal ou cruising en liberté avec la formule "Soleil d'hiver". 
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L'igloo et les couleurs de @serrechevalier. Pour L'igloo et les couleurs de @serrechevalier. 
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